Après leur glissade à Villeurbanne (79-78), les Grecs l’ont mauvaise. L’équipe du Panathinaikos. Ses supporters. Et les journalistes. Nous vous invitons à lire des extraits de l’éditorial de Dimitris Kontos de SDNA qui visiblement n’avait pas du tout prévu ce scénario.
« Aucune défaite n’est bonne et personne ne peut savoir combien cela vous coûtera. Le Real, jeudi soir, a remporté une mini-victoire lors d’un match qu’il semblait n’avoir aucune chance de gagner. Les Français ont une équipe très athlétique et assoiffée mais je pense qu’il est impossible pour eux de réclamer plus qu’un parcours décent dans cette compétition. Par conséquent, lorsque nous atteindrons le décompte final, le Panathinaïkos subira les conséquences de cette défaite. Où en serons-nous en avril ? J’aimerais qu’il n’ait pas besoin de cette victoire, mais personne ne peut le savoir maintenant. Pour le moment, nous constatons la réaction inacceptable de l’équipe au quatrième quart-temps qui a conduit à cette défaite amère par une équipe de division inférieure. Si le « trèfle » veut atteindre ses objectifs en Europe, il doit immédiatement prendre des mesures sérieuses et ne plus jamais afficher une telle image contre un Villeurbanne. Maintenant qu’il est encore temps, tout le monde devrait le comprendre ! »
Le journaliste parle d’autodestruction du trèfle…
« À la 30e minute, les Verts avaient 13 points d’avance au tableau d’affichage, 50-63. Le score réel aurait dû être supérieur à 20 car à ce moment-là, Panathinaikos avait une « blague » de 45% de réussite aux lancers-francs ! Oui, vous lisez bien ! 45% dans un match de l’Euroleague avec 10/22. Sans parler des rebonds défensifs perdus (16 à 18) et des erreurs sans effort dans le premier-quart-temps, principalement de Nick (Cathalès) (…) Dans le quatrième quart-temps, l’effondrement défensif était irréel. Que voulons nous dire ? Presque toutes les séquences de 1 contre 1 ont été perdues tandis que les changements étaient lents afin que les Français puissent trouver beaucoup d’ouvertures et avoir un mental terrible. Il est caractéristique qu’au cours de la dernière période du match, ils aient tiré avec une confiance incroyable à trois points, en en marquant 5/7, une énergie clairement tirée de leur défense (…) Le Panathinaïkos jouerait le même match 100 fois avec les mêmes caractéristiques dans 99 des cas il le remporterait (…) On a crû que tout était fini après 30 minutes (…) Réaction inacceptable et image inacceptable au quatrième quart-temps contre un groupe moins performant (…)
Photo: Jimmer Fredette (Euroleague)