Privée de compétition internationale du fait que son armée à envahit l'Ukraine, la Russie est en quête de pays qui acceptent de jouer contre son équipe nationale.
Est-ce la réalité ou de la méthode Coué, les dirigeants du basket russe estiment que la VTB League a conservé un bon niveau même après le départ de nombreux joueurs étrangers de premier plan. Ainsi l'ancien NBAer, président de la fédération, Andrei Kirilenko, veut bien convenir d'une légère baisse...
"Oui, mais pas critique, dit-il aux Izvestia. De plus, vous devez toujours rechercher les points positifs. En termes de niveau des équipes, le championnat s'est égalisé, l'intrigue s'est accrue, les joueurs russes ont eu plus de chances de faire leurs preuves. Il est clair que c'est dur pour tout le monde sans matchs internationaux, reconnait-il. Les Coupes d'Europe sont devenues partie intégrante de la vie de nos clubs, mais ce qui est est. Jusqu'à ce que nous puissions compter sur un retour, nous devons essayer d'améliorer notre propre produit. En général, la riche vie du basket-ball en Russie continue, nous avons relevé le défi. Il ne s'agit pas seulement de la United League. Dans d'autres tournois de clubs masculins et féminins, nous avons également eu beaucoup de matches intéressants."
Depuis que la Russie a été mise au ban des nations, son équipe nationale n'a joué des matches amicaux qu'avec son allié, la Biélorussie. Quid des prochains mois ?
"Jusqu'à présent, il n'y a pas de détails sur nos rivaux de l'été. Dès que le programme sera fait, nous le publierons immédiatement."
Et avec la Chine demandent les Izvestia ?
"N'oubliez pas que la Chine disputera la Coupe du monde 2023. Ils ont déjà élaboré des plans de préparation. Et il en va de même pour de nombreuses équipes avec lesquelles on aimerait jouer des matchs amicaux. Par conséquent, nous chercherons des opportunités."
Bref, l'isolement continue.
Photo : Andrei Kirilenko
