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L’ASVEL résiste au retour de Dijon et prend une option sur la finale de Betclic Elite

À +12 à la pause, l’ASVEL a résisté vendredi soir au retour de la JDA Dijon dans une Astroballe à guichets fermés (101-90). L’équipe de T.J. Parker mène 2-0 et prend ainsi le large dans sa série de demi-finales de playoffs de Betclic Elite. Elle aura même deux occasions de conclure à Dijon, dont l’a

À +12 à la pause, l’ASVEL a résisté vendredi soir au retour de la JDA Dijon dans une Astroballe à guichets fermés (101-90). L’équipe de T.J. Parker mène 2-0 et prend ainsi le large dans sa série de demi-finales de playoffs de Betclic Elite. Elle aura même deux occasions de conclure à Dijon, dont l’acte 3 est prévu lundi soir (20h30).

Tony Parker, Giannis Antetokounmpo, ses frères et 5 560 supporters survoltés ont pu assister vendredi soir à un duel de playoffs, un vrai, dans la fournaise de l’Astroballe. On a vu de la tension, de la sueur, du sang, des chants… et une pluie de shoots tous aussi clutchs les uns que les autres. Privée de Victor Wembanyama et Charles Kahudi, l’ASVEL a fait la course en tête mais la JDA a offert un retour exceptionnel grâce à une adresse folle, et ce malgré une rotation très courte et une raquette décimée. C’est le trio Elie Okobo – Chris Jones – Marcos Knight, auteur de 66 des 101 points villeurbannais, qui a finalement fait plier les Dijonnais dans le moneytime (101-90) alors qu’ils avaient pris les devants à cinq minutes du terme (79-83, 35e).

En début de match, les hommes de Nenad Markovic semblaient pourtant ne pas avoir retenu la leçon subie 48 heures plus tôt. L’entame fut une copie parfaite du match 1 : l’ASVEL passant un 11-2 en à peine trois minutes. Si Chase Simon commençait à trouver du rythme en attaque, il n’en fut rien collectivement de l’autre côté du terrain où s’amusait notamment Marcos Knight, auteur de 9 points en sept minutes (19-12). Pour ne rien arranger, la JDA Dijon manquait des contre-attaques par l’intermédiaire de Robin Ducoté, son coach prenait une technique et Gavin Ware sortait sur blessure, se tenant le poignet. Résultat : l’ASVEL s’envolait – comme Kostas Antetokounmpo – en fin de quart-temps (26-16).

Toujours privée de Jacques Alingué, la raquette de la JDA Dijon ne semblait pas en mesure de stopper Youssoupha Fall près du cercle, comme l’avait fait Cholet en quarts de finale. Elie Okobo devenait lui aussi inarrêtable, faisait se soulever la fraterie Antetokounmpo à plusieurs reprises. Et les Bourguignons avaient en plus des problèmes de fautes (3 pour Khadeen Carrington et Gavin Ware), n’inaugurant rien de bon pour la suite. Si David Holston tenait la JDA à bout de bras, avec 13 points à la pause, l’écart était de 12 unités à mi-parcours (52-40).

Une deuxième mi-temps complètement folle

Alors qu’elle semblait sous l’eau en première mi-temps, l’équipe de Nenad Markovic a pourtant retourné la situation. Elle a profité de la panne d’adresse villeurbannaise pour passer un 11-0 et revenir au coude-à-coude en deux minutes (53-51). L’intensité est alors montée de plusieurs crans, y compris en tribunes. On a assisté pendant plusieurs minutes à un match dans le match entre David Holston et Elie Okobo, qui se répondaient à 3-points (63-61, 26e). Très discret en première mi-temps, Paul Lacombe est alors sorti de sa boîte… avant de sortir définitivement, se tenant l’arcade après un contact appuyé avec Terrell Gomez en contre-attaque. Quelques secondes plus tôt, David Holston avait fait passer Dijon devant pour la première fois du match (70-72, 29e) et Rashard Kelly avait marqué un 3-points du parking… Portés par leur adresse (9/15 après trois quarts-temps), les Dijonnais avaient senti que le vent pouvait tourner.

La fraterie Antetokounmpo, dont Giannis, à l’Astroballe (c) Infinity Nine Media

Le moneytime était déjà parfaitement lancé. Il l’a été à un cran supérieur encore lorsque, victime d’un coup au genou, Elie Okobo (26 points, 6 rebonds) a quitté ses partenaires quelques minutes, propulsant le chouchou de l’Astroballe Matthew Strazel sur le terrain. Dijon avait pris deux possessions d’avance, la tête haute (79-83, 34e). Sauf que les rotations limitées finissaient par avoir un impact : Strazel provoquait des pertes de balles de David Holston. L’ASVEL en profitait de l’autre côté : Chris Jones (20 points, 7 passes) tuait le moneytime pour passer un 10-0 au meilleur des moments (89-83, 36e). Marcos Knight (20 points) finissait le travail, et l’Astroballe pouvait finir par exulter (101-90). Elle a sans doute vécu un moment fondateur de son équipe, même si la blessure de Paul Lacombe pourrait laisser des traces.

Les deux équipes ont d’ores et déjà rendez-vous lundi soir (20h30, à suivre sur BeIN Sports) pour un match couperet à Dijon. Comme l’a laissé entendre T.J. Parker, l’ASVEL viendra en Côte d’Or pour « finir la série ».

À Villeurbanne.

Boxscore ASVEL – Dijon / Résultats playoffs

Photo : Elie Okobo (Infinity Nine Media)

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