De nombreux jeunes joueurs arpentent les parquets de Jeep Elite. Quel est leur apport ? BasketEurope va suivre leur progression tout au long de la saison au travers de ce « baromètre ».
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Pendant l’intersaison, nombre de clubs ont clamé leur intention de favoriser l’éclosion des « jeunes pousses » du basket français, autrement dit de joueurs de 21 ans ou moins (et de 17 ans pour les plus jeunes). Louable. Mais, dans les faits, qu’en est-il ? Ces jeunes jouent-ils ? Et, si oui, quel est leur apport ?
Pour tenter de le savoir et suivre leur progression tout au long de la saison, BasketEurope lance un « baromètre des jeunes pousses de Jeep Elite » permettant de mesurer leur évolution.
Pour commencer, notons qu’ils sont trente-deux U21 (21 ans et moins) à avoir foulé un parquet de Jeep Elite lors des deux premières journées du championnat.
Parmi eux, neuf joueurs que l’on peut considérer comme des « anciens », ayant déjà eu une présence significative en Jeep Elite (ou Pro B) la saison dernière, voire les précédentes également.
Des « anciens » qui pèsent
Dans cette catégorie des « anciens », âgés de 18 (Sekou Doumbouya, en décembre) à 21 ans, deux tendances se dessinent : d’un côté des joueurs qui bénéficient d’un vrai temps de jeu, de l’autre des jeunes qui jouent (un peu) pour un rendement peu important.
Dans la première catégorie, le meilleur départ a été effectué par Jean-Marc Pansa (Nanterre, 21 ans), qui profite de ses 14,5 minutes de moyenne pour présenter une superbe évaluation de 17,5. L’absence de Treadwell et la discrétion actuelle de Yannis Morin lui profitent !
De son côté, Amine Noua (LDLC Asvel, 21 ans) surfe sur son été passé en Bleu (et sur la blessure de Livio Jean-Charles) pour continuer sur sa lancée de la saison passée. Avec 10,5 d’évaluation en 24,5 minutes, il fait partie des pièces majeures du rutilant effectif villeurbannais.
Quant à Bathiste Tchouaffé (JL Bourg, 20 ans), il semble, pour le moment au moins, avoir trouvé dans sa nouvelle équipe le temps de jeu qu’il n’avait pas réussi à arracher à Nanterre : 23,5 minutes, pour 9,5 d’évaluation.
Abdoulaye Ndoye (Cholet, 20 ans) et Sekou Doumbouya (Limoges, 18 ans), arrivant tous deux de ProcB, montrent qu’ils arrivent à passer le cap entre les deux divisions : 20 minutes et 7 d’éval pour le premier, 14 mn et 6,5 d’éval pour le second.
Enfin, Diegué Diawara (Pau-Lacq-Orthez, 20 ans) souffre, tout comme son équipe : 13 mn par match mais 2,5 d’éval seulement.
Dans la seconde catégorie se situent des joueurs qui affichent leurs propres limites, doivent composer au sein d’un effectif pléthorique ou sont encore en phase de maturation. Alexandre Aygalenq (Boulazac, 21 ans) produit 1 d’éval en 4,5 mn, Ivan Février (Levallois, 19 ans) 0,5 dans le même temps de jeu et Luc Loubaki (Monaco, 21 ans), 2 d’éval en 8’. Il faudra voir s’ils arrivent à « percer » dans les journées à venir…
De (très) jeunes qui jouent
Parmi les joueurs plus novices en Jeep Elite, découvrant la division ou n’ayant joué que quelques matchs précédemment, plusieurs catégories se dessinent (en étant amenées à évoluer, bien sûr).
La première, c’est celle des joueurs ayant un vrai rôle dès leur arrivée « réelle » en Jeep Elite. Dans ce cadre, celui qui tire le mieux son épingle du jeu à l’évaluation (critère à nos yeux plus significatif que le nombre de points) est Ludovic Beyhurst (Strasbourg, 19 ans), qui a profité de la grosse victoire de son club face à Cholet pour produire un match très solide (15 d’éval en 15’), lui assurant une éval moyenne de 8,5 en 12’ sur les deux premières journées.
Vient ensuite la doublette de LDLC Asvel, Théo Maledon (17 ans)-Khadim Sow (19 ans), qui affichent 7 d’éval moyenne pour un temps de jeu respectif de 14,5 et 7,5 mn. L’écrasante victoire de Villeurbanne face à Antibes a eu un impact, mais Maledon a eu droit à 14’ sur le terrain face à Monaco (et Sow 4’).
De son côté, Killian Hayes (Cholet, 17 ans) se voit offrir de belles responsabilités à Cholet mais souffre un peu, à l’instar de son club : 5 d’éval pour 20,5 mn. Enfin, Thibault Daval-Braquet (Pau-Lacq-Orthez, 21 ans) surprend agréablement son monde en produisant 5 d’éval en 11,5 mn.
Ce n’est qu’un début…
Vient la deuxième catégorie, celle des joueurs n’ayant pas encore un gros temps de jeu ni un rendement énorme. Et dont l’évolution reste à voir (comme celle de tous les joueurs cités ici, bien sûr). À Antibes, Tom Wiscart-Goetz (19 ans) joue 10,5’ mais son éval est négative : -0,5. Pour l’instant, à Bourg-en-Bresse, Malcolm Cazalon (17 ans) n’a pas encore obtenu le temps de jeu qu’il était venu chercher : 5’ de moyenne pour -0,5 d’éval. À Chalon/Saône, Mathis Dossou Yovo (18 ans) fait bonne impression : 4 d’éval en 6,5’. De même Sofiane Briki (19 ans) à Villeurbanne : 3,5 d’éval en 9’. Et Karlton Dimanche (Cholet, 18 ans) fait poindre le bout de son nez dans la « pouponnière » choletaise : 4,5’ et 1 d’éval.
Dans une troisième catégorie, nous trouvons deux joueurs ayant eu du temps de jeu à une seule reprise, dans un match très déséquilibré : Isaac Mayembo (Antibes, 19 ans) a eu droit à 17 minutes (4 d’éval) lors de la déroute des Sharks à Villeurbanne alors que Quentin Goulmy (Strasbourg, 20 ans) a pu, lui, gambader 11 minutes (et un beau 14 d’éval) lors de l’écrasante victoire de la SIG face à Cholet.
… Continuez le combat…
Vient enfin la catégorie des jeunes pousses ayant eu très peu ou pas joué, pour un apport logiquement anecdotique. Ils sont treize à figurer dans cette liste, sans compter Melvin Govindy, blessé. Les prochaines semaines permettront sans doute à certains d’en montrer un peu plus, à d’autres de mesurer le travail qu’il leur reste à accomplir pour pouvoir se frotter au plus haut niveau français.
Deux clubs en pointe
Dernier point à souligner : à eux seuls, deux clubs aux effectifs et objectifs bien différents en ce début de saison se détachent nettement en matière de temps de jeu accordé aux jeunes pousses. L’un ne surprendra personne, il s’agit de Cholet. Ses trois U21 passent en moyenne 44,5’ sur le parquet pour 13 d’évaluation. L’autre est peut-être moins vu comme tel mais fait pourtant la part belle à ses espoirs, LDLC Asvel. Ses quatre U21 – Maledon, Briki, Noua, Sow – passent 57,5’ par match sur le parquet (plus de 25 % du temps de jeu total !) pour 28 d’éval moyenne. Dans un club disposant d’un effectif haut de gamme et à rallonge, le temps de jeu accordé à ces jeunes est à noter (même si les blessures de Jean-Charles et Kaba ont évidemment une influence sur le temps de jeu de Noua et Sow). Reste à voir comment il évoluera au fil du temps.
En conclusion de ce premier épisode de notre « baromètre », on ne peut que se réjouir de voir de jeunes joueurs de 17 ou 18 ans pouvoir exprimer leur talent sur les parquets de la Jeep Elite. Finalement, le basket français n’est peut-être pas si « frileux » que certains le pensent…
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Pendant l’intersaison, nombre de clubs ont clamé leur intention de favoriser l’éclosion des « jeunes pousses » du basket français, autrement dit de joueurs de 21 ans ou moins (et de 17 ans pour les plus jeunes). Louable. Mais, dans les faits, qu’en est-il ? Ces jeunes jouent-ils ? Et, si oui, quel est leur apport ?
Pour tenter de le savoir et suivre leur progression tout au long de la saison, BasketEurope lance un « baromètre des jeunes pousses de Jeep Elite » permettant de mesurer leur évolution.
Pour commencer, notons qu’ils sont trente-deux U21 (21 ans et moins) à avoir foulé un parquet de Jeep Elite lors des deux premières journées du championnat.
Parmi eux, neuf joueurs que l’on peut considérer comme des « anciens », ayant déjà eu une présence significative en Jeep Elite (ou Pro B) la saison dernière, voire les précédentes également.
Des « anciens » qui pèsent
Dans cette catégorie des « anciens », âgés de 18 (Sekou Doumbouya, en décembre) à 21 ans, deux tendances se dessinent : d’un côté des joueurs qui bénéficient d’un vrai temps de jeu, de l’autre des jeunes qui jouent (un peu) pour un rendement peu important.
Dans la première catégorie, le meilleur départ a été effectué par
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Photos: Jean-Mars Pansa et Malcolm Cazalon (FIBA)