Le SLUC Nancy manque à la Jeep Elite ! C’est à la fois un cri du coeur et un fait objectif. On parle d’un club cinq fois finaliste de la Pro A de 2005 à 2011 et deux fois champion de France. On parle aussi d’un club qui dans les années 2000 -Pau faisant des passages en Pro B- fut celui qui mobilisa le plus de public. Mais c’est dans les traversés du désert que l’on compte ses véritables amis et le SLUC en compte toujours des milliers en Lorraine même s’il est tombé dans la deuxième division d’élite. Hier, ils étaient 5 609 à Gentilly pour encourager leur équipe face au leader, la Chorale de Roanne.
Leur équipe les a gâtés. Large victoire: 86-70. Contenir les Roannais à si peu de points, c’est fort. Et il y a aussi quelques autres chiffres remarquables concernant des performances individuelles :
-Les 20 points à 7/11 aux tirs du Cubain Yunio Baruetta.
-Les 23 points de l’increvable John Cox, 37 ans.
-Les 11 points, 5 rebonds et 3 passes de Marcellus Sommerville, qui lui aussi aura 37 ans à la fin du mois.
-Et aussi côté jeunesse, le double double (12 points, 11 rebonds) de Bastien Vautier (2,10m, 20 ans).
« À l’unisson et dans l’euphorie générale, Patrick Hurni, le légendaire fantassin du kop nancéien, lança un clapping digne des grandes soirées islandaises à l’Euro de foot en France. Fous de bonheur, les 5.609 spectateurs se mirent à savourer sans modération, évacuant au passage des mois et des mois de frustration. Il y a très longtemps que le SLUC, dans un match au sommet et au parfum de Jeep Élite, n’avait pas procuré autant d’émotions », a écrit L’Est Républicain, lui aussi un fidèle du SLUC même dans l’adversité. »
En compagnie de Orléans et Vichy-Clermont, le SLUC n’est plus qu’à une victoire de la Chorale au classement.
Photo: John Cox (SLUC)