Même si ses antécédents dans l’élite sont bien plus anciens, Le Mans y est revenu la même année, 1990, où Dijon a fait son apparition pour la première fois. Depuis, MSB et JDA y sont devenus des pensionnaires fidèles. Sur le plan national, les Manceaux se sont constitué un palmarès plus copieux avec notamment deux titres de champions de France alors que les Dijonnais se sont contentés de deux Semaine des As/Leaders Cup, une Coupe de France et une Coupe de la Ligue, il y a trente ans, très vite tombée dans la fosse commune des trophées. En revanche, là où le MSB s’est à chaque fois planté, la JDA a brillé deux fois en Europe, en Eurocup Challenge avec une finale en 2004 - une coupe qui n’a pas fait non plus long feu - et en Basketball Champions League avec une méritoire troisième place en 2020.
Un autre dénominateur commun saute aux yeux : la JDA possède la 5e masse salariale de la Betclic Elite et le MSB la 6e. Tous les deux disputent cette saison la BCL avec une totale réussite pour l’instant pour les Bourguignons, directement qualifiés pour le top 16, alors que les Sarthois devront passer par les play-ins face aux Grecs de Promitheas Patras pour espérer en faire autant. Et avant de s’affronter à Antarès, les deux équipes étaient strictement sur la même ligne en France avec 7 victoires et 9 défaites, un bilan en deça des objectifs.
On peut remarquer également que les deux camps ont bâti ces dernières années leur stratégie sur un homme lige. Mais si David Holston, 38 ans à la fin janvier, accomplit sa 9e saison avec Dijon à un rythme un peu inférieur aux dernières années, Terry Tarpey a obtenu un laissez-passer pour Monaco après six saisons au Mans.
