Un match décalé de vingt minutes à cause de deux prolongations dans le match espoir précédent, une équipe orléanaise qui prend les commandes et ne les lâche pas pendant trois quart-temps, un 24-7 pour Le Mans dans les dix dernières minutes, un public d’Antarès exubérant comme jamais, et une victoire mancelle flatteuse de sept points (71-64), voici le cadre et le scénario de ce MSB-OLB.
Orléans pourra s’en vouloir de ne pas avoir tenu bon alors qu’il menait de quinze points à la 14e minute mais il est toujours en attente de l’arrivée de ses renforts –l’Américain J.P. Prince et le Britannique Gabriel Olaseni- qui lui donneront de la consistance.
« Je regrette que nous ayons arrêté de jouer dans le 4e quart-temps », commentait Thomas Drouault, le coach orléanais, à Ouest France. « Mais en même temps, nous n’avions pas les armes pour lutter. Je n’ai franchement rien à reprocher à mes joueurs. Ils se battent. »
A l’inverse, son collègue Alexandre Ménard peut se féliciter de la réaction de ses troupes dans le final haletant avec un Mouphtaou Yarou en double double (12 points, 12 rebonds), ce qui ne lui était arrivé qu’une seule fois cette saison alors que c’était sa spécialité lors de l’exercice précédent.
« On les tient à 24 points en deuxième mi-temps, c’est vraiment bien. Cela signifie clairement que l’on a joué dans notre registre, en s’appuyant sur notre identité de jeu. »
Avec cette victoire, Le Mans voit la perspective d’un dérapage incontrôlé s’éloigner et reste même dans la course pour les playoffs. Cependant les Sarthois devront montrer un tout autre visage s’ils veulent remonter cette semaine 16 points à Sassari pour se qualifier pour les quarts de finale de la Champions League.
Photo: Olivier Hanlan par FIBA Europe.