La tendance ne serait-elle pas en train de s’inverser en Grèce ? L’Olympiakos, double tenant du titre, avait pris l’habitude de dominer son ennemi juré, le Panathinaïkos, ces dernières années. Cette saison, les Verts devancent les Reds au classement de l’Euroleague (14-8, 4e contre 12-10, 6e) et mènent surtout 2-0 dans leurs affrontements directs en Esake League, ce qui n’était plus arrivé depuis la saison 2017-2018.
Porté par Jerian Grant (19 points, 5 passes), Dinos Mitoglou (13 points, 9 rebonds), Mathias Lessort (11 points, 7 rebonds) et Marius Grigonis (18 points), le Pana a compté jusqu’à 15 points d’avance lundi soir (76-61, 34e) avant de résister au retour - trop tardif - des hommes de Georgios Bartzokas (85-80).
“Nous avons joué un excellent basket pendant 36 minutes. Nous avons dominé le match malgré notre faible pourcentage à 3-points (5/21). Nous avons commis des erreurs défensives dans les quatre dernières minutes. Nous méritions de gagner avec plus d'écart, mais nous allons apprendre à gérer ces matches d'Euroleague et de championnat. Mes joueurs savent jouer. L'Olympiakos compte six étrangers, plus Walkup et Mitrou-Long. Nous avions cinq étrangers et l'Olympiakos huit, et nous avons gagné. En ce moment, nous sommes bien meilleurs que l'Olympiakos, qui reste une grande équipe. Qui sait ce qui se passera jusqu’à la finale du championnat”, a noté Ergin Ataman en conférence de presse.
En revanche, les deux équipes sortent perdantes à court terme de la bataille puisque le meneur du Pana, Kostas Sloukas, touché aux adducteurs en première mi-temps, devrait être absent durant 10 jours, et le pivot des Reds, Nikola Milutinov, ne devrait pas rejouer avant quatre semaines en raison d’une belle entorse à la cheville en deuxième mi-temps. Une absence d’autant plus préjudiciable que l’Olympiakos doit déjà faire sans son autre pivot, le Français Mous Fall, pendant les deux prochaines semaines.
