Invité à le faire par La Nouvelle République, le président de la LNB, Alain Béral revient sur les deux motifs qui ont amené à ne pas faire accéder l’ADA Blois à la Jeep Elite, en 2018 et cette année.
« Leur frustration, je la comprends. Moi aussi, j’ai le basket dans la peau. Mais pour en revenir à 2017-2018, j’étais venu à Blois en début de saison. J’avais dit aux dirigeants que je pensais qu’ils allaient faire un bon championnat mais qu’il fallait un centre de formation agréé pour monter. Ils m’avaient répondu que la montée ne serait pas pour tout de suite. Cette obligation d’avoir un agrément dans les temps, d’avoir le coup de tampon officiel, on l’a ensuite rappelé deux fois à tous les clubs… Je veux souligner au passage que, puisque l’on parle de politique de formation, le club blésois s’est largement rattrapé depuis. Ensuite, même si le problème de 2020 touche de nouveau Blois, il n’a rien à voir avec le problème de 2018. Cette fois, on n’est pas allés au bout de la saison. Et quand elle se déroulait encore, il y a au moins cinq clubs de Pro B qui me disaient “ Blois, on les battra en play-offs ”. Monaco a terminé plusieurs fois premier de la saison régulière, sans jamais être champion. Strasbourg est allé cinq fois en finale, sans jamais gagner la finale. Un dernier mot sur Blois enfin : quand ils seront en Jeep Élite, le président de la LNB devra leur rappeler que pour aller en Coupe d’Europe, il leur faudra plus de places dans leur salle. Cela est arrivé à d’autres clubs, qui ont trouvé une solution. »
Photo: LNB