Ce week-end, les huit meilleurs équipes de Pro A au terme de la phase aller se retrouvent dans l’enceinte de la Disney Events Arena. A l’occasion du média day, nous sommes allés interrogés quatre des acteurs de ce tournoi organisé à Disneyland Paris, comme chaque année depuis 2013.
Georgi Joseph (Monaco), Mérédis Houmounou (Bourg-en-Bresse), Nicolas Lang (ASVEL) et Wilfried Yeguete (Le Mans) nous donnent leur ressenti sur la Leaders Cup.
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Est-ce spécial de jouer à Disney ?
Georgi Joseph : C’est Paname ! C’est toujours spécial de jouer à Paris, devant la famille et les amis. C’est aussi le moment de montrer si on sera là ou pas pendant les playoffs. C’est des matchs couperets. Si tu gagnes tu continues, si tu perds, tu sors. C’est toujours spécial de jouer des tournois.
Mérédis Houmounou : C’est la première fois que je joue la Leaders Cup donc c’est impressionnant. C’est une bonne chose pour le groupe parce qu’on a travaillé dur pour faire partie des huit meilleures équipes de la phase aller. On est très contents et très excités d’être là.
Nicolas Lang : On peut dire que c’est habituel maintenant. C’est la cinquième année que ça se passe ici. La première année c’était un peu particulier, ce n’est pas une salle classique même si à force de venir jouer ici on s’y habitue.
Wilfried Yeguete : Ma famille est à côté, à Meaux, donc c’est vrai que c’est spécial. C’est cool de venir jouer ici, c’est une vraie opportunité pour nous parce qu’on a fait globalement une bonne première moitié de saison. C’est une récompense d’être ici.
Appréciez-vous le cadre, l’atmosphère ?
Georgi Joseph : Oui c’est sympa, mais s’il faisait plus beau ça serait encore mieux. Là on arrive sous la pluie, on n’est pas au complet. C’est toujours une bonne ambiance, on est à Disney, il a de l’euphorie. C’est la magie de Disney comme on dit (sourire). Mais on n’est pas là que pour ça, on est là pour le basket. On est focalisés sur notre match de demain contre Bourg-en-Bresse. Si on veut aller à Disney, on ira pendant les vacances.
Mérédis Houmounou : Disney c’est un cadre féérique. Les infrastructures sont vraiment belles pour qu’on puisse avoir des beaux matchs. J’apprecie vraiment, tout est nickel.
Nicolas Lang : C’est folklorique on va dire. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour le niveau de basket. Ce qui est sympa c’est tout ce qui est autour, le cadre, la famille. Si on parle basket, je préférais la semaine des AS.
Wilfried Yeguete : Je pensais que c’était un peu plus grand parce que j’étais venu il y a trois ou quatre ans. C’est bien parce que, peu importe l’emplacement, le public va pouvoir bien apprécier le spectacle.
Quelle est l’équipe la plus redoutable de la compétition ?
Georgi Joseph : Bourg-en-Bresse déjà ! C’est l’équipe promue, ils n’ont rien à perdre, ils n’ont pas de pression du tout. C’est une équipe qui joue relâchée, qui joue l’attaque et que je connais. Une équipe qui n’a rien à perdre, c’est toujours une équipe dangereuse. S’ils gagnent tant mieux, s’ils perdent tant pis, les shoots sont relâchés. Pour moi, c’est l’équipe la plus compliquée à jouer. Pas comme Le Mans ou Strasbourg qui ont de hautes attentes et qui ont l’objectif de gagner. Eux, ils ont la pression.
Mérédis Houmounou : Honnêtement l’équipe la plus redoutable c’est Bourg-en-Bresse. C’est la meilleure équipe (rires). Je me concentre essentiellement sur notre équipe et sur notre match, le reste ça ne m’intéresse pas. Chaque match est éliminatoire donc il faut répondre présent tout le temps. Je pense qu’on a une très bonne équipe et qu’on a toutes nos chances.
Nicolas Lang : Strasbourg. Ils sont à dix victoires de suite, ils ont fait de sacrés perfs, ils ont gagné à Banvit. Il y a vraiment des gros joueurs, ça tourne bien collectivement et ils ont une grosse défense. Je pense que c’est l’équipe qui est la plus prête au niveau talent et du collectif.
Wilfried Yeguete : Monaco parce que c’est le double champion en titre. Je pense qu’on peut aussi être une équipe redoutable parce qu’on est sur une bonne dynamique. Ca se joue sur un match donc je pense que tout le monde est à craindre. On peut avoir de sacrées surprises. Il va falloir être concentré dès le début.
Quel est le joueur qui vous a le plus épaté depuis le début de saison ?
Georgi Joseph : Je ne vais pas dire épater parce que je savais déjà de quoi il était capable. Zachery Peacock. Je lui ai envoyé un texto en septembre en lui disant que cette année ça allait être lui le MVP. J’ai encore la preuve et les textos dans mon portable ! Je lui en ai parlé c’est un mec bien. Il a vécu des périodes difficiles donc je suis content de le voir vraiment s’épanouir comme ça aujourd’hui en Pro A. Il montre toute l’étendue de son talent. Ca ne m’étonne pas. On a essayé de lui faire une mauvaise réputation par rapport à certains événements, mais tout le monde ne connaît pas tous les détails (NDLR: il avait été exclu de Cholet en janvier suite à une bagarre à l’entraînement avec son équipier Nick Minnerath). Si tout le monde connaissait vraiment le détail des choses, ils auraient un autre point de vue sur la question. Je le connais depuis un bon moment, on traine ensemble depuis longtemps. On a des liens qui remontent à l’époque où on était en Floride. Pour moi, ce n’est pas une surprise.
Mérédis Houmounou : Zachery Peacock. Je le connais bien et je suis content du niveau qu’il met à chaque match et de la constance qu’il a. Il m’impressionne au quotidien.
Nicolas Lang : Personne ne m’a mis sur le cul, mais je pense que c’est Zachery Peacock. Dans le sens où il fait exactement la même chose qu’en Pro B en Pro A. Faire des stats dans une petite équipe c’est facile, mais là c’est une équipe qui gagne. On verra si ça va durer, mais pour l’instant je pense que c’est lui qui m’a le plus impressionné.
Wilfried Yeguete : Youssoupha Fall. Il a vraiment progressé l’année dernière et là on voit qu’il a vraiment faim. Il prend vraiment de la place dans l’équipe et il montre qu’il peut jouer avec les meilleurs.
Pensez-vous que les équipes se mettent en mode playoffs quand elles jouent la Leaders Cup ?
Georgi Joseph : Pas vraiment parce que là tout se joue sur un match sec. En playoffs ont trois voire cinq matchs donc ce n’est pas la même chose. On a le temps de s’ajuster entre les matchs. Si on en perd un on sait qu’on peut se rattraper le surlendemain. Ici, on n’a pas le droit à l’erreur. C’est comme le Quai 54, si tu perds, tu sors. Il y a moins d’enjeu mais il y a plus de pression.
Mérédis Houmounou : C’est une autre compétition donc forcément. Il y a un titre en jeu donc c’est plus intense que le championnat et c’est sûr que toutes les équipes se mettent à fond pour remporter ce titre-là. On va avoir des gros matchs.
Nicolas Lang : Je pense qu’il y en a qui se mettent totalement en mode vacances. Les premières fois où je suis venu, les joueurs venaient beaucoup avec leur famille, donc ce n’est vraiment pas playoffs. Je pense surtout aux équipes « surprises » qui arrivent sans pression. Mais, parfois ça peut payer. En tout cas nous, qui faisons partie des équipes qui visons haut, on n’est pas du tout en mode vacances. Justement du fait d’y avoir participé plusieurs fois. Le parc tu l’as déjà fait l’an dernier ou celui d’avant et de toute façon tu vas devoir y passer une heure le vendredi. Playoffs c’est quand même différent parce que ce sont des séries. C’est plus format Coupe de France.
Wilfried Yeguete : Je ne pense pas parce que les playoffs se jouent en série. Ici, tout se joue à chaque match. Il faut vraiment prendre match par match. C’est un peu comme la Coupe de France, si tu perds, tu es éliminé. Au moins en playoffs tu as plusieurs matchs et tu peux faire des ajustements.
Qu’est-ce qui vous motive le plus : Leaders Cup ou Coupe de France ?
Georgi Joseph : Les deux ! Tant qu’on peut gagner, je prends. Que ce soit Coupe de France, Leaders Cup ou Quai 54, moi je suis sur tous les bords. Je veux gagner. Il n’y a que comme ça qu’on est reconnu. On peut avoir fait beaucoup de choses dans sa carrière, si tu ne gagnes pas, les gens auront toujours quelque chose à dire de négatif à ton sujet. La Leaders Cup nous permet de rester en jambes, de se jauger, il faut gagner. Après on a aussi la Champions League.
Mérédis Houmounou : On a été éliminés de la Coupe donc je ne peux plus parler de la coupe (sourire). Ce sont deux compétitions différentes. On a essayé de jouer à fond notre chance en Coupe de France, malheureusement on a été éliminés. Là, il n’y a rien de plus important que la Leaders Cup.
Nicolas Lang : Les deux. En Coupe de France c’est excitant d’aller jouer la finale à Bercy, c’est beau. J’ai gagné la Semaine des As, mais jamais la Leaders Cup même si je pense qu’on aurait dû l’année dernière. On a une petite revanche à prendre donc si on pouvait prendre le premier trophée de l’année ça serait bien.
Wilfried Yeguete : C’est le trophée qui me motive. On a été éliminé de la coupe de France donc c’est passé, mais moi je joue pour gagner. On a la chance de pouvoir aller chercher un trophée ce week-end et ça me motive.
Comment récupère-t-on quand on joue trois matchs en trois jours ?
Georgi Joseph : On boit de l’eau, on essaye de dormir et on mange du poulet. Il n’y a pas de secret ! C’est difficile, mais on n’a pas le choix. Malgré le fait qu’on ait pas mal de blessés en ce moment.
Mérédis Houmounou : C’est compliqué, mais toutes les équipes sont logées à la même enseigne. On a un staff médical qui nous a accompagné. On va joindre étirements, massages et repos tant qu’on peut pour essayer d’être à l’aise et enchaîner les matchs victoire après victoire.
Nicolas Lang : Tu n’as pas le temps. Tu vas à l’hôtel, tu manges… Il faut essayer de faire ce qu’il faut, se coucher tôt, manger rapidement. Ca enchaîne tellement que tu n’as pas vraiment le temps de penser à toi.
Wilfried Yeguete : Déjà on prend match par mach. On se concentre sur le match de demain et on verra ensuite. On a un bon staff qui fera le nécessaire. Je pense qu’ils ont une idée de comment s’y prendre, ce n’est pas la première fois qu’ils participent à la Leaders Cup.
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Est-ce spécial de jouer à Disney ?
Georgi Joseph : C’est Paname ! C’est toujours spécial de jouer à Paris, devant la famille et les amis. C’est aussi le moment de montrer si on sera là ou pas pendant les playoffs. Ce sont des matchs couperets. Si tu gagnes tu continues, si tu perds, tu sors. C’est toujours spécial de jouer des tournois.
Mérédis Houmounou : C’est la première fois que je joue la Leaders Cup donc c’est impressionnant. C’est une bonne chose pour le groupe parce qu’on a travaillé dur pour faire partie des huit meilleures équipes de la phase aller. On est très contents et très excités d’être là.
Nicolas Lang : On peut dire que c’est habituel maintenant. C’est la cinquième année que ça se passe ici. La première année c’était un peu particulier, ce n’est pas une salle classique même si à force de venir jouer ici on s’y habitue.
Wilfried Yeguete : Ma famille est à côté, à Meaux, donc c’est vrai que c’est spécial. C’est cool de venir jouer ici, c’est une vraie opportunité pour nous parce qu’on a fait globalement une bonne première moitié de saison. C’est une récompense d’être ici.
Appréciez-vous le cadre, l’atmosphère ?
Georgi Joseph : Oui c’est sympa, mais s’il faisait plus beau ça serait encore mieux. Là on arrive sous la pluie, on n’est pas au complet. C’est toujours une bonne ambiance, on est à Disney, il a de l’euphorie. C’est la magie de Disney comme on dit (sourire). Mais on n’est pas là que pour ça, on est là pour le basket. On est focalisés sur notre match de demain contre Bourg-en-Bresse. Si on veut aller à Disney, on ira pendant les vacances.[/arm_restrict_content]
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Photo : BCL