Rick Pitino est arrivé au Panathinaikos au milieu de la saison dernière et on s’est vite aperçu que l’entraîneur américain de 67 ans est une machine à quotes, à commentaires percutants. Avec l’aide de Marca, en voici un bon échantillon:
À propos de la pression au Panathinaikos
« Après avoir été à sept Final Four avec 50 millions de personnes qui les regardent, je pense que je peux faire face à la pression du Panathinaikos. J’ai aussi joué en playoffs contre Larry Bird, Kevin McHale, Robert Parish, Charles Barkley… Oui, je pense que je peux la supporter « .
A propos de l’Euroleague et du basket européen
« L’Euroleague est comme le basket-ball universitaire, mais avec des joueurs de 30 ans. »
À propos des fans du Panathinaikos
« Si vous pensez que le Kentucky est passionné, multipliez cela par 10 et vous aurez le Panathinaikos. Ce n’est pas comme Jack Nicholson regardant les Lakers au premier rang. Ces gens font des sacrifices pour venir à ces matchs. »
« Je fume sur un terrain de golf, mais il n’y a personne d’autre autour. Mais lorsque vous êtes dans une salle et qu’il y a 10 000 fans qui fument pendant que les joueurs transpirent, tôt ou tard, vous devez vous dire: « Hé, nous sommes à un événement sportif et j’attendrai la pause. » Vous ne pouvez pas fumer quand il y a des athlètes et des enfants qui sont également venus regarder le match. Mais ils s’en moquent. Ils sont très égoïstes. »
À propos de la différence budgétaire
« J’ai entendu toute la semaine que Barcelone a un budget de 40 millions et nous en avons 10. J’ai dit à mes joueurs à la mi-temps : » Qu’est-ce que cela a à voir avec le contrôle du rebond ? » Aurions nous une équipe de seulement 100 000 dollars, cela ne vous empêcherait pas de contrôler le rebond. Ce non-sens doit cesser. Il s’agit de faire les fondamentaux, de jouer avec le cœur et de contrôler les rebonds. Ce n’est pas une question d’argent. Nous devons jouer comme des chiens affamés. « Qu’est-ce que le budget a à voir avec le contrôle du rebond ? «
En défense
« J’ai dit à (Jimmer) Fredette qu’il n’était pas bon de mettre 19 points d’un côté et d’en manger 20 de l’autre. »
À propos de Zeljko Obradovic
« J’ai affronté de grands entraîneurs de NBA. Pat Riley, Phil Jackson, Mike Krzyzewski … Obradovic est aussi bon qu’eux. »
À propos de la relation avec sa femme
« L’autre jour, c’était notre 43e anniversaire de mariage. J’ai dit à ma femme: » Je suis désolé, je ne peux pas être avec toi. Je suis désolée de ne pas pouvoir t’envoyer de cadeau … « Elle m’a coupé la parole et a dit: « Si tu veux me donner un cadeau, donne un coup de pied à l’équipe contre laquelle tu joues et entre en playoffs. «
Être entraîneur de la Grèce
« Je vais entraîner l’équipe nationale de Grèce gratuitement. Je ne veux pas un sou. Je suis très honoré par la nomination. »
