Dans un entretien au Populaire, le directeur sportif Kevin Anstett fait un bilan des premiers mois de compétition du Limoges CSP et assure que le poste de coach de Massimo Cancellieri n'est pas remis en question.
Sans victoire dans le top 16 de la Basketball Champions League, éliminé en Coupe de France, sorti sans gloire en quart-de-finale de la Leaders Cup et actuellement hors du top 8 du championnat national, le CSP traverse une mauvaise passe.
"Elle est compliquée. Pour plusieurs raisons. Les blessures de Desi (Rodriguez), Bryce (Jones) et Malcolm (Miller) ont pas mal joué. On a aussi dû faire face à un calendrier un peu zin-zin (sic). Depuis le 3 janvier, on a déjà joué quinze rencontres avec une équipe qui n’est pas habituée à enchaîner les matches de haut niveau à ce rythme. On ressent une certaine fatigue physique et mentale. Pour gagner à Ludwigsbourg, on a dû s’arracher comme des forcenés. Après, cela ne fait qu’un mois que nous sommes dans le trou même si on a l’impression que ça fait trois mois. Parfois, je ressens la fatigue et je me dis que si j’étais joueur, je serais complètement lessivé.
A Limoges, depuis des décennies, on a coupé tellement de coaches en cours de saison que la question mérite d'êre posé : l'Italien Massimo Cancellieri est-il menacé ?
"Non pas du tout !, répond le directeur sportif. Ce n’est pas lui le problème. Si cela avait été le cas, les joueurs auraient montré un autre visage après son expulsion contre Bourg. Mais cela a été pareil avec Bulleri sur le banc. Le match contre Bourg-en-Bresse a été long à vivre mais je ne me suis jamais dit que les gars avaient lâché le coach. Et puis, je n’oublie pas qu’il y a un mois, on nous mettait sur le toit du monde. L’entraîneur n’est pas devenu le plus nul du monde depuis. Mais on a tous conscience que nous devons changer des choses pour repartir de l’avant."
Photo: Massimo Cancellieri (FIBA)