Placée dans le groupe B avec l’Allemagne, la Finlande (hôte de la première phase), le Monténégro, la Suède et la Grande-Bretagne au tirage au sort de l’EuroBasket 2025 (27 août - 14 septembre), la Lituanie devra sans doute faire sans Domantas Sabonis. Selon Basket News, la superstar des Sacramento Kings ne représentera pas son pays au championnat d’Europe en raison de la naissance prévue de son troisième enfant en mai prochain.
« Domantas est un très bon garçon et un patriote, tout comme son père. Nous savons comment nous vivions à notre époque. Il aimerait vraiment jouer en équipe nationale. Nous avons discuté franchement et n'avons pas encore clos le sujet, mais la famille attend un nouveau membre en mai. Que Dieu accorde à sa femme et à lui la santé nécessaire pour que tout aille bien. Domantas a dit : "Coach, comprenez bien, ce sera notre troisième enfant, il est possible que je rate cet EuroBasket." », a indiqué l'assistant Rimas Kurtinaitis.
C'est probablement la meilleure raison d'une telle absence. Mais sur le plan sportif, cela serait un coup dur pour la nation balte. Cette saison, le fils d’Arvydas Sabonis tournait à 18,9 points, 13,9 rebonds et 6,2 passes décisives de moyenne en 60 rencontres avec les Kings. Il fait face à plusieurs blessures mineures ces derniers temps, notamment à l’ischio-jambier et à la cheville droite.
Ce probable forfait est inhabituel pour Sabonis, qui a déjà représenté la Lituanie lors de 8 tournois internationaux, dont les Jeux olympiques (2016), la Coupe du monde (2019), deux EuroBasket (2015 et 2022) et deux TQO (2021 et 2024).

Jonas Valanciunas attendu
En revanche, la Lituanie espère pouvoir compter sur deux autres NBAers : Jonas Valanciunas et Matas Buzelis. Concernant le pivot des New Orleans Pelicans, seule une blessure semblerait contrarier les plans du coaching staff.
« Tout va bien pour Jonas, il viendra (en sélection) et voudra jouer. Il comprend lui-même qu'une carrière sportive n'est pas éternelle, qu'il faut faire quelque chose sur le terrain de basket car les médailles, c'était il y a longtemps », ajoute Rimas Kurtinaitis.
