Selon une enquête de 15mn, la situation dans la ligue lituanienne (LKL) n’est pas aussi mauvaise qu’envisagé, même si les conséquences du COVID-19 se font sentir là comme ailleurs.
« Je dirais que dans le contexte général, les salaires des basketteurs en Lituanie sont tombés à 20% en moyenne, mais je ne l’ai pas ressenti fortement », indique l’agent Todas Butalas. « Un nombre important de clients ont bien joué, ont été prometteurs, ont pu soit augmenter légèrement leurs revenus, soit sont restés au même salaire que la saison dernière. Dans des conditions normales, ils auraient probablement reçu encore plus. Tout dépend de la façon dont vous allez. Mais il faut avouer qu’il y a de nombreux acteurs de LKL qui ont dû réduire leurs salaires et réécrire leurs contrats. Ils ont ressenti le contre-coup financier causé par la pandémie. »,
A la connaissance de 15min, seuls quelques joueurs de LKL ont une clause COVID-19 dans leurs contrats, indiquant que leurs salaires peuvent varier en fonction de la situation sanitaire. Si le championnat est stoppé par une deuxième vague du virus, tous les acteurs se mettront autour d’une table pour trouver un compromis. La recommandation d’arbitrage de la FIBA stipule qu’en cas de nouvelle suspension de la saison, les deux parties doivent assumer une responsabilité égale. Ce qui veut dire que le joueur devrait toucher la moitié du salaire prévu.
Un autre agent, Povilas Butkevicius, qui a joué pour le Zalgiris Kaunas, met le doigt sur des défaillances chroniques de la LKL qui n’ont donc rien à voir avec la situation actuelle:
« Historiquement, il est arrivé que moi-même et l’agence Players Group avec laquelle je travaille, on ait eu des problèmes avec certains clubs de la LKL. Cela était dus à des retards de salaire des joueurs, en raison des spécificités des paiements, où la rémunération au titre du contrat n’est pas versée en fonction de la relation de travail, mais sous forme d’indemnités journalières, d’indemnités de mission, de conventions de prêt, etc., et en raison du paiement des agents. Il semble que l’opinion dominante en LKL soit que le travail d’un agent est inutile et qu’il n’a pas besoin d’être payé. Par conséquent, si possible, nous essayons d’amener les joueurs à jouer à l’étranger. «
