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LFB : Charleville – Bourges, le choc de la nouvelle année

La Caisse d’Epargne Arena de Charleville forte de 3 000 places est une vraie réussite aussi bien pour l’Etoile que pour les Flammes Carolos qui, il y a un an, ont abandonné les uns la salle Dubois-Crancé (1 160 places) et les autres la salle Bayard (1 500 places).

La Caisse d’Epargne Arena de Charleville forte de 3 000 places est une vraie réussite aussi bien pour l’Etoile que pour les Flammes Carolos qui, il y a un an, ont abandonné les uns la salle Dubois-Crancé (1 160 places) et les autres la salle Bayard (1 500 places).

Ce soir, l’Arena sera archi-pleine pour ce qui est un événement local et même national puisque pour la première fois les filles de Romuald Yernaux abordent un face à face avec Bourges en meilleure position au classement. Neuf victoires pour les Ardennaises –à égalité avec Lattes-Montpellier- et huit pour les Berruyères, qui demeurent l’étalon or du basket féminin français.

Amel Bouderra, la femme orchestre

Leur réussite, les Flammes la doivent beaucoup à l’association de deux personnages emblématiques du club, le coach Romuald Yernaux (40 ans), qui l’a fait grandir depuis 2001, et l’internationale Amel Bouderra, l’une des plus petites meneuses de Ligue Féminine (1,63m, 27 ans) mais aussi une vraie femme orchestre puisqu’elle se positionne troisième à l’évaluation (19,2), en étant notamment la numéro 1 aux passes (7,2) et aussi la meilleure marqueuse de son équipe (15,9 pts).

« Romuald a cherché à créer un style de basket qui est assez propre aux Flammes qui prend du temps à fonctionner », a commenté récemment Amel Bouderra sur le site du club. « Ça a pris forme l’an dernier. On a aussi des joueuses de qualité comme Kim Mestdagh (1,79m, 26 ans, Belge, 10,3 pts) et Kaleena Lewis (1,83m, 23 ans, Américaine, 15,0 pts), qui individuellement sont très fortes et qui sont capables d’amener au collectif. La mayonnaise a pris, tout le monde a répondu au style de jeu. »

Sur deux tableaux

Parallèlement, à son excellent parcours national, Charleville-Mézières a atteint pour la deuxième fois de son existence un 8e de finale de l’Eurocup. La première fois, les Ardennaises ont été sorties par Braine, cette fois elles vont se mesurer aux Slovaques de Kosice. Tout cela ne leur fait pas tourner les têtes :

« Il ne faut pas être trop gourmand mais il faut continuer d’être hargneux et avoir envie d’aller le plus loin possible. Si on pouvait rester dans le wagon du top 4 jusqu’au bout, ça serait vraiment une réussite pour le club, » estime Amel Bouderra quand on lui demande les ambitions au niveau du championnat national.

Bourges a retrouvé la confiance

Ce duel au sommet va aussi permettre de savoir ce que cette génération berruyère –c’est à dire sans sa leader sportive et mental Céline Dumerc- a vraiment dans le ventre. C’est une formation quelque peu rassérénée après sa production cette semaine face aux Turques d’Hatay en Euroleague (68-55) qui se présente à la Caisse d’Epargne Arena.

« On sortait d’un mois de décembre difficile sans gagner un match. C’est rarement arrivé à Bourges, on ne s’attendait pas à ça », constate ce matin Ingrid Tanqueray dans Le Berry. « La trêve nous a fait du bien mentalement, on est revenues avec d’autres envies, une autre manière de fonctionner. La coache a aussi changé un peu son plan défensif, ça nous a aidées. On était plus en rythme et plus agressives. »

Un beau choc, vraiment.

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