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Dusko Vujosevic : « Je ne suis pas satisfait des joueurs en France »

Coach emblématique du Partizan Belgrade avec lequel il a passé 12 saisons, Dusko Vujosevic a rejoint le Limoges CSP en janvier 2016. Interrogé par SFR Sport 2, l’entraîneur limougeaud évoque notamment son état de santé, son futur avec Limoges et sa relation avec Leo Westermann et Joffrey Lauvergne,

Coach emblématique du Partizan Belgrade avec lequel il a passé 12 saisons, Dusko Vujosevic a rejoint le Limoges CSP en janvier 2016. Interrogé par SFR Sport 2, l’entraîneur limougeaud évoque notamment son état de santé, son futur avec Limoges et sa relation avec Leo Westermann et Joffrey Lauvergne, deux Français qu’il a côtoyé en Serbie.

Handicapé par des problèmes de reins depuis plusieurs mois, l’ancien coach du CSKA Moscou confie que le basket lui permet de ne pas se laisser aller et de passer au-dessus de cette maladie.

« Aujourd’hui, le basket est plus qu’un travail pour moi parce que ça me permet de rester mentalement actif et de ne pas sombrer dans la maladie. »

Habitué à l’éthique de travail des basketteurs serbes qui sont capables d’enchaîner des centaines de shoots sur une seule séance d’entraînement, Dule avoue ne pas être en phase avec les joueurs de Pro A.

« Je ne suis pas satisfait. Ici les joueurs ne pensent qu’à rejoindre la NBA et à la manière d’y parvenir le plus rapidement possible. Et ils n’ont pas un développement normal. Ici il y a des joueurs qui ne sont pas satisfaits parce qu’ils n’ont pas pu aller aux Etats-Unis. Ils n’ont pas une grosse éthique de travail mais ils tiennent des rôles majeurs dans leurs équipes. Et ils ne sont pas de bons exemples pour les jeunes joueurs français. Quand je suis arrivé ici et que j’ai constaté ça, je dois avouer que j’étais assez surpris. »

Au cœur d’une saisondécevante avec le CSP (7v-10d et 12e place au classement, élimination en Coupe de France), Dule avoue que le club et lui n’ont pas l’intention de continuer leur collaboration une fois l’exercice 2016/17 achevé.

« Il n’y a pas de réelle envie de continuer ici, d’un côté comme de l’autre. Mais cela ne remet pas en question le travail jusqu’à la fin de la saison. C’est difficile de prévoir l’avenir dans ce métier. J’envisage une greffe de rein. C’est quelque chose qui se fait de plus en plus aujourd’hui. J’aime énormément le basket. Je veux juste trouver le moyen de rester dans le basket. »

Entretien complet à retrouver ici.

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