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Les « two way contract », une menace pour le recrutement des clubs de Pro A

Vous en n’avez peut-être pas (encore) entendu parler mais le « two way contract » issu de la nouvelle convention collective de la NBA va avoir un impact important pour la ligue américaine et aussi, très probablement, sur les autres ligues nationales, y compris la Pro A. Chaque franchise NBA peut dés

Vous en n’avez peut-être pas (encore) entendu parler mais le « two way contract » issu de la nouvelle convention collective de la NBA va avoir un impact important pour la ligue américaine et aussi, très probablement, sur les autres ligues nationales, y compris la Pro A.

Chaque franchise NBA peut désormais posséder un effectif de 17 joueurs au lieu de 15 et les deux postes supplémentaires sont réservés aux joueurs ayant signé un « two way contract » mis en place pour faciliter les va-et-vient entre la NBA et la G-League, qui remplace la D-League.

BasketUSA y consacre un dossier que l’on vous invite à lire mais sachez déjà que les joueurs sous ce régime pourront gagner entre 75 000 et 275 000 dollars par saison, soit exactement la fourchette des salaires en Pro A, tout en demeurant au pays, en famille, et conservant le rêve de la NBA dans un coin de la tête.

« J’ai récemment diné avec un collègue italien et ses compatriotes general managers et ils le disent : cette règle représente une concurrence car, de cette façon, des joueurs peuvent se sentir appartenir à une franchise NBA », déclare l’agent Olivier Mazet à BasketUSA. « Pour le championnat français, italien ou allemand, c’est un problème : un gars qui prend d’ordinaire 125 000 dollars la saison ne va-t-il pas préférer ce contrat plutôt que de partir en Europe sans sa famille pour 30 000 dollars de plus ? »

Et BasketUSA de donner l’exemple de Eric Griffin, 27 ans, qui a signé un « two way contract » avec le Utah Jazz… après pourtant s’être engagé avec Cantu. Evidemment, face à la toute puissance de la machinerie américaine, le club italien n’a plus que ses yeux pour pleurer.

Rappelons aussi que Axel Toupane, Guerschon Yabusele, Damien Inglis, Boris Dallo, Livio Jean-Charles, Carl Ona-Embo et Johan Petro ont tous joué à un moment ou un autre en D-League la saison dernière. Des joueurs français qui auparavant seraient revenus renforcer sinon les clubs de Pro A du moins de ligues européennes.

Photo: Livio Jean-Charles (LNB)

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