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Boris Diaw (Levallois) : « Je ne suis pas allé frapper à la porte de toutes les équipes »

Arrivé ce week-end à Levallois, Boris Diaw (2,03m, 35 ans) était présenté à la presse aujourd’hui. Retour sur les déclarations du capitaine de l’équipe de France.

Arrivé ce week-end à Levallois, Boris Diaw (2,03m, 35 ans) était présenté à la presse aujourd’hui. Retour sur les déclarations du capitaine de l’équipe de France.

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« Je suis très content d’être ici, très content de venir dans ce club. Fredy y est pour beaucoup, pour deux raisons : c’est quelqu’un que je connais depuis pas mal d’années et pour qui j’ai beaucoup de respect et puis plus récemment pour ce qu’il a su faire sur le terrain. L’année dernière je suis venu voir un match de playoffs contre Chalon pour voir ce qu’il fait depuis trois ans maintenant avec cette équipe. Ca m’a donné envie de rejoindre ce projet. C’est un coach jeune qui fait confiance à ses joueurs, même aux jeunes et ça me touchait particulièrement de pouvoir venir apporter ma pierre à l’édifice. Ce sont les principales raisons pour lesquelles je suis là.

Vous avez participé à votre premier entraînement ce matin. Comment vous sentez-vous ?

Je n’étais pas revenu sur le terrain depuis le championnat d’Europe et le dernier match joué à Istanbul. C’est un peu comme la rentrée des classes avec l’arrivée dans une nouvelle équipe avec des nouveaux coéqupiers. Il va y avoir un petit temps d’adaptation pour apprendre à les connaître, à jouer avec eux et pour découvrir l’entraîneur. Ce matin, ça s’est bien passé. C’était une séance normale avec la mise en place de systèmes que je vais essayer d’apprendre.

Quelles sont vos impressions sur les forces en présence à Levallois ?

Je n’ai fait qu’un seul entraînement mais on sent qu’il y a déjà une équipe qui est construite. Il y a beaucoup de joueurs de qualité et des jeunes impressionnants qui peuvent faire pas mal de choses.

Vous sentez-vous prêt à jouer dès samedi ?

Oui, je me sens prêt mais c’est à l’entraîneur de me mettre sur le terrain. Il reste encore quelques jours de préparation. L’apprentissage des systèmes va venir petit à petit.

En tant qu’ancien Palois, est-ce particulier de débuter contre Limoges ?

Je pense que Fredy peut parler de l’historique que nous avons avec Limoges à l’époque où on jouait à Pau. Maintenant c’est différent, ce ne sont plus les mêmes équipes mais Limoges reste une équipe respectable dans l’histoire du basket français et jouer contre cette équipe est spécial.

Quel est le plus grand changement auquel vous vous attendez pour la réadaptation à la Pro A ?

Je pense que le fait de jouer en équipe de France avec un style de jeu beaucoup plus européen tout les étés me donne un aperçu. Je pense que l’adaptation se fera surtout au niveau des règles un peu différentes. Fondamentalement, rien ne va changer. Ca reste du basket. Je vais continuer dans le même rôle. Comme l’a dit Fred, l’équipe a été construite sans moi, je viens en plus. Mon rôle sera d’aider mes coéquipiers. Il n’y a pas grand chose qui va changer dans ma façon de jouer.

Comment jugez-vous le niveau de la Pro A ?

On verra au fur et à mesure. C’est différent de regarder et de jouer. Ca sera à évaluer au fil de la saison mais je sais que c’est un niveau pas forcément facile à jouer. C’est pour ça que je vais devoir m’adapter.

Depuis l’annonce de votre arrivée à Levallois, comment vous tenez-vous informé des résultats du club ?

J’ai principalement eu des contacts avec Fred (Fauthoux) et Flo Pietrus que je retrouve. Bien entendu, j’ai regardé à travers l’application de la LNB les matchs en direct. Enfin, à part le premier parce que ça ne marchait pas (rires).

On sait que vous avez un engagement oral avec le président de Levallois pour éventuellement quitter le club. Quel type de projet pourrait vous faire partir ?

Je ne me suis pas mis de « barème ». C’est quelque chose qui pourra être évolutif. On ne s’est jamais caché, un départ pourrait être possible en cas d’une proposition d’une équipe NBA ou même en Europe plus tard dans la saison mais ce n’est pas au goût du jour.

Didier Gadou a dit qu’il aurait bien aimé vous recruter s’il en avait eu l’opportunité. Avez-vous eu des contacts avec Pau ou d’autres clubs en France et en Europe ?

Pas particulièrement. Certains clubs se sont manifestés auprès de mon agent. De mon côté, la réflexion était chronologique. D’abord attendre une opportunité NBA et ensuite me demander si j’allais jouer en Europe ou en France. J’ai choisi la France et le choix s’est porté, comme je vous l’ai expliqué tout à l’heure en introduction, sur Levallois grâce à la présence de Freddy. Je ne suis pas allé frapper à la porte de toutes les équipes pour savoir qui me voulait dans le but de faire monter les enchères. Ce n’était pas une question d’argent. Je voulais juste choisir le projet et les hommes.

La priorité était-elle donnée à la France par rapport à l’Euroleague ?

A partir du moment où je ne repartais pas en NBA, c’était l’Europe et je préférais revenir en France plutôt que l’Euroleague. Si j’étais allé dans un club d’Euroleague, je n’aurais peut-être pas eu la même opportunité de pouvoir partir à n’importe quel moment. Je ne pense pas que cela aurait été possible.

Après avoir passé 14 ans en NBA, êtes-vous déçu de n’avoir reçu aucune offre ?

Un petit peu parce qu’on a toujours envie d’être désiré, d’avoir des équipes qui nous font confiance. Après toutes ces années, il y a forcément un déclin à un moment de la carrière. On commence jeune, on arrive à un certain niveau et puis avec l’âge, ça redescend. Là, ça a été un peu brutal au vu de la saison que j’ai faite l’année dernière. Je suis déçu parce que je connais pas mal d’entraîneurs et de general managers de différentes équipes et beaucoup d’entre eux me connaissent donc je pensais qu’une équipe aurait pu me faire confiance.

Vous parliez tout à l’heure du match de playoffs contre Chalon où vous étiez présent. Est-ce qu’à ce moment vous envisagiez déjà de revenir en France ?

Non je n’y pensais pas du tout. J’étais encore sous contrat avec Utah avant qu’ils décident ne pas continuer et puis après j’espérais qu’un club NBA soit intéressé.

Après votre passage à Bordeaux lors du lockout en 2011, aviez-vous envie de revenir jouer un jour en France ?

C’était envisageable. Je me suis toujours dit que je pourrais un jour revenir jouer en Europe ou en France. Mais je ne savais pas que ça allait être cette année.

Pouvez-vous nous expliquer la relation que vous entretenez avec Frédéric Fauthoux et Florent Pietrus ?

Elle est particulière parce que c’est avec eux que j’ai commencé ma carrière professionnelle à la sortie de l’INSEP il y a à peu près 18 ans. Quand je suis arrivé à Pau-Orthez, Florent était un jeune joueur qui avait déjà fait quelques matchs professionnels et Freddy était l’enfant de la maison. Il s’était tout de suite bien occupé de nous intégrer et on a fait une saison fantastique. Ca reste parmi les meilleurs souvenirs de ma carrière. On a fait trois finales en trois ans et on en a gagné deux. Ca a été un moment particulier et je l’ai partagé avec ces deux personnes. Au-delà du terrain, on était même voisins. Florent était dans le même bâtiment que moi et Fred dans celui d’en face.

La possibilité de jouer avec l’équipe de France durant les fenêtres internationales a-t-elle pesé dans votre décision ?

C’est vrai que c’était quelque chose qui rentrait en compte. Être en Eurocup me permet de disputer les fenêtres internationales et le fait d’être en France me permet de rester au plus près de l’équipe de France. La qualification pour le championnat du monde est un gros objectif. Il peut nous qualifier pour les Jeux Olympiques donc c’est un enjeu majeur pour les trois prochaines années.

Vous attendez-vous à voir les yeux rivés sur vous partout en Pro A ?

Je pense que le fait d’avoir joué aussi longtemps en NBA et en équipe de France peut créer un certain engouement. C’est une des raisons de mon retour en France, essayer d’apporter un peu d’effervescence dans le basket français. »

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« Je suis très content d’être ici, très content de venir dans ce club. Fredy y est pour beaucoup, pour deux raisons : c’est quelqu’un que je connais depuis pas mal d’années et pour qui j’ai beaucoup de respect et puis plus récemment pour ce qu’il a su faire sur le terrain. L’année dernière je suis venu voir un match de playoffs contre Chalon pour voir ce qu’il fait depuis trois ans maintenant avec cette équipe. Ca m’a donné envie de rejoindre ce projet. C’est un coach jeune qui fait confiance à ses joueurs, même aux jeunes et ça me touchait particulièrement de pouvoir venir apporter ma pierre à l’édifice. Ce sont les principales raisons pour lesquelles je suis là.

Vous avez participé à votre premier entraînement ce matin. Comment vous sentez-vous ?

Je n’étais pas revenu sur le terrain depuis le championnat d’Europe et le dernier match joué à Istanbul. C’est un peu comme la rentrée des classes avec l’arrivée dans une nouvelle équipe avec des nouveaux coéqupiers. Il va y avoir un petit temps d’adaptation pour apprendre à les connaître, à jouer avec eux et pour découvrir l’entraîneur. Ce matin, ça s’est bien passé. C’était une séance normale avec la mise en place de systèmes que je vais essayer d’apprendre.

Quelles sont vos impressions sur les forces en présence à Levallois ?

Je n’ai fait qu’un seul entraînement mais on sent qu’il y a déjà une équipe qui est construite. Il y a beaucoup de joueurs de qualité et des jeunes impressionnants qui peuvent faire pas mal de choses.

Vous sentez-vous prêt à jouer dès samedi ?

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Photo : Levallois Metropolitans

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