C’est une défaite qui ne devait pas faire partie du tableau de marche de Strasbourg. Une défaite dans un match ultra offensif (109-102), qui ne souffre pas contestation car Boulazac a mené trois-quart temps avec une belle avance après le troisième (80-64).
«Le sport est fait de ce type de performance. Elles sont parfois difficiles à expliquer à chaud. Mais très clairement on a cherché notre équipe pendant 27 minutes et forte heureusement lorsque l’on était semble-t-il déjà battu, nous avons eu une réaction salvatrice qui nous a presque permis de croire que nous allions inverser la donne. Ça s’est joué à une possession à 101-98 quand on manque d’un rien l’interception. Si d’aventure on avait piqué le ballon à ce moment-là…, » regrettait Vincent Collet en conférence de presse.
De fait, la SIG est revenue en fin de partie mais le BBD a pu s’appuyer sur un quatuor américain très solide formé de Trent Meacham (17 points, 8 passes), Karvell Anderson (23 points, 5/8 à trois-points), Quincy Diggs (18 points, 5 rebonds, 7 passes), et Eloy Vargas (17 points, 12 rebonds), qui a raflé 94 des 120 points de l’évaluation!
« Au niveau du classement cette victoire fait bien, mais en plus face à un adversaire prestigieux… », appréciait Claude Bergeaud. « On a vu que, quand ils ont été piqués, ils ont encore su trouver la faille. On a baissé d’intensité à ce moment et on a été punis. Ce sont de grands joueurs, c’est une grande équipe donc c’est un exploit ! Les ingrédients de cet exploit il faut les passer au tamis pour savoir ce qu’il reste d’un match comme ça et la quintessence d’un match comme ce soir il faut le rééditer. Il faut l’extraire et en remettre. Notamment le rythme après lequel on court depuis le début de la saison. On a vu qu’avec un nouveau joueur de style différent ça change tout ».
Photo: BBD
