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Amine Noua (ASVEL) : « On ne reconnait plus l’ASVEL en Pro A »

Défait par les Levallois Metropolitans pour le compte de la 15e journée de Pro A (72-65), l’ASVEL a enregistré une deuxième défaite de suite après celle face à Kazan en Eurocup datant de mercredi.

Défait par les Levallois Metropolitans pour le compte de la 15e journée de Pro A (72-65), l’ASVEL a enregistré une deuxième défaite de suite après celle face à Kazan en Eurocup datant de mercredi.

L’entraîneur villeurbannais, J.D Jackson a d’ailleurs souligné que son équipe n’est pas aussi investie en championnat qu’en coupe d’Europe.

« Ça fait un moment qu’on est moins bien, je crois que le fait que John (Roberson) nous a autant apporté a fait que les autres ont pris l’habitude de ne pas être présents. Le banc ne nous a pas assez apporté ce soir. C’est systématique depuis 3 ou 4 matchs. Mes titulaires y sont, ils sont tous dans le positif. On se donne de l’avance mais le banc ne suit pas. Ils ont fait les bons choix sur John Roberson, il a fait une passe et c’est donc à ce moment-là que les autres doivent trouver la mire. Peut-être un peu de fatigue, mais c’est ce qu’on voulait. Se déplacer face à de grandes équipes en Eurocup comme Kazan ou Gran Canaria. La fatigue n’est pas du tout une excuse. C’était un match un peu haché et de mon point de vue, pas beau à voir. Vu ce qu’on produit depuis quelque temps, c’est l’état d’urgence si on veut jouer la Leaders Cup. On n’était pas dans le coup ce soir. Je n’ai pas senti tout le monde concerné. Le groupe n’était pas du tout le même qu’on a vu depuis deux semaines. Il faut que l’on soit concentrés sur tous les matchs, en Eurocup et en championnat. »

Pour Amine Noua (18 points, 7 rebonds, 23 d’évaluation), même constat. L’ASVEL n’est plus l’équipe que l’on connait en Pro A.

« On voit la différence. En Coupe d’Europe on joue ensemble, on est solidaires. En Pro A on déjoue carrément, on ne reconnait plus l’équipe. On est dans l’urgence maintenant, on doit très vite régler ça. Il ne faut pas remettre la faute sur la fatigue, il y a plusieurs équipes qui font comme nous et qui enchainent sur la coupe d’Europe. »

Pour l’entraîneur levalloisien, Freddy Fauthoux, c’est évidemment la défense qui a fait la différence. Option numéro une de l’ASVEL, John Roberson a été limité à 5 points.

« Je ne pense pas que la défense a fait la différence, j’en suis sûr. Depuis le début de l’année c’est notre péché mignon. On doit défendre comme on a pu le faire ce soir pendant 40 minutes. Pour se maintenir, notre salut passera par là. Le travail a été surtout collectif. C’est notre plus grosse victoire, et de loin. Mais elle ne sera une référence que si l’on arrive à enchaîner. On n’a pas réussi à gagner deux matchs d’affilée encore. Ça nous ferait du bien. On sait ce qui nous attend la semaine prochaine et on va se préparer en conséquence. »

Photo : Eurocup

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