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En direct avec Alpha Kaba (ASVEL) : « L’objectif c’est d’aller en NBA le plus vite possible »

Ancien pensionnaire du centre de formation de l’Elan Béarnais, Alpha Kaba est arrivé à l’ASVEL cet été après deux années passées en Serbie à Mega Leks. En juin dernier, il a été drafté à la 60e position par les Atlanta Hawks. Après la défaite de l’ASVEL face à Kazan en Eurocup, nous avons été a la…

Ancien pensionnaire du centre de formation de l’Elan Béarnais, Alpha Kaba est arrivé à l’ASVEL cet été après deux années passées en Serbie à Mega Leks. En juin dernier, il a été drafté à la 60e position par les Atlanta Hawks. Après la défaite de l’ASVEL face à Kazan en Eurocup, nous avons été a la rencontre du pivot villeurbannais dans les couloirs de l’Astroballe.

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Premier match en pro :

Je ne suis pas sûr, mais il me semble que c’était avec Pau contre Orléans. J’avais joué pas mal de minutes pour un jeune NDLR: (9 minutes pour 2 points, 4 rebonds et 5 d’évaluation le 26 septembre 2014). C’est un match à domicile pour moi comme je suis d’Orléans. Ma famille est même venue me voir. C’était plutôt sympa et j’étais satisfait.

Le joueur qui vous a fait progresser :

Je n’en vois pas. J’ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes pour m’aider, me guider. Par exemple cette année, « Mook » (NDLR : Darryll Watkins) essaye de me conseiller quand je fais une erreur. C’est un peu le rôle des vétérans. Dans toutes les équipes où j’ai joué j’ai pu être entouré de bons joueurs qui ont de l’expérience et qui avaient quelque chose à m’apporter.

Le meilleur joueur de Pro A :

(Il hésite) C’est moi ! (rires) Bon, si on regarde les statistiques, c’est sûr que ce n’est pas encore moi. Par les chiffres, Zachery Peacock c’est le meilleur, mais je compte bien devenir le meilleur.

Le coach qui vous a le plus marqué :

Un coach que j’ai beaucoup apprécié et avec qui je suis toujours en contact : Julien Martin. Il était mon coach en Espoirs à Pau. Il a vraiment su me comprendre, comprendre ma manière méthode de travail. Il a aussi su me canaliser et me pousser vers le droit chemin parce qu’à l’époque j’étais assez… perturbateur. C’est vraiment celui avec qui j’ai le plus d’affinités.

Le club dans lequel vous rêveriez de jouer :

Atlanta forcément ! Ils viennent de me drafter donc c’est l’objectif d’y retourner le plus rapidement possible. C’est un rêve en soi déjà d’être en NBA. Et Atlanta, même s’ils ne font pas une bonne saison, c’est une équipe très prometteuse avec un bon staff. Je serais tout simplement ravi d’y aller et de pouvoir faire mes premiers pas en NBA et de m’y imposer.

La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :

Définitivement, le Pionir de Belgrade ! Que ce soit contre le Partizan ou l’Etoile Rouge. On connaît déjà les fans serbes, même si parfois ils débordent un peu, ils sont exceptionnels. C’est une ambiance qui me motive, qui me donne encore plus envie de faire une bonne prestation. Le Pionir, c’est vraiment une salle qui m’a éblouie.

Le meilleur coéquipier :

J’ai été entouré de beaucoup de bons joueurs, mais Timothé Luwawu m’a marqué à l’époque de Mega Leks. Premièrement par ses qualités physiques, athlétiques et techniques. C’est un joueur vraiment complet. A tous les entraînements il était vraiment facile, on dirait qu’il n’était jamais fatigué. Quand on faisait des séances de PMA (NLDR : Puissance Maximale Aérobie) il était toujours premier. C’est aussi un joueur qui, par sa détermination, il avait toujours faim, voulait toujours être le premier. C’est quelque chose que j’apprécie parce que c’est l’état d’esprit que j’essaye d’avoir. C’est un bosseur.

Le meilleur adversaire :

J’ai eu la chance d’affronter beaucoup de bons joueurs, mais je dirais Maik Zirbes. C’est le premier qui me vient. Physiquement c’est un monstre. C’est un joueur qui a fait des dégâts quand il était à l’Etoile Rouge.

« J’avais pour objectif d’être chirurgien »

Le joueur le plus drôle de l’ASVEL :

« D-Light » (NDLR : David Lighty). Il est toujours de bonne humeur, il essaye toujours de placer deux ou trois blagues dans chaque circonstance. C’est un gars qui réussit à faire partager sa bonne humeur et à mettre une bonne ambiance dans l’équipe.

Le plus gros râleur de l’ASVEL :

Peut-être Nicolas Lang. Il râle beaucoup, mais c’est plutôt de façon positive quand il y a quelque chose à dire, quand quelqu’un ne fait pas ce qu’il doit faire. Ce n’est pas quelqu’un qui râle pour râler, c’est vraiment pour faire avancer l’équipe.

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :

(Il réfléchit) Aucun en particulier. Mais j’essaye de m’inspirer de Kevin Garnett. C’est un joueur dont j’essaye vraiment de m’inspirer d’abord dans l’intensité. Ensuite par son agressivité défensive. Que ce soit sur un petit ou sur un grand, il défendait toujours à 100% et c’est quelque chose que j’essaye d’amener à l’équipe parce que j’en ai les capacités. C’est vraiment le poste 4 auquel j’essaye de ressembler malgré que je sois cinq. C’est ce type de jeu que je veux apporter à ma panoplie. J’aime aussi beaucoup de poste 4. Al Horford, je l’apprécie parce qu’il est complet. J’aime aussi les moves de LaMarcus Aldridge, tout ce qui est fadeaway, up and under, etc.

Pourquoi le numéro 7 :

C’est vraiment mon côté religieux. Je suis musulman et le numéro 7 est un chiffre qui revient souvent et qui est vraiment significatif dans la religion.

NBA ou Euroleague :

NBA.

JD Jackson ou TJ Parker :

… Je passe ! (rires)

Une règle à changer dans le basket :

Les marchers sur départ en drible.

Votre meilleur pote dans le basket :

J’ai beaucoup de bons amis dans le basket comme Timothé Luwawu ou Kostja Mushidi. J’ai beaucoup de « gars sûrs » !

Trois potes pour faire une équipe :

Timothé Luwawu forcément, Kostja Mushidi aussi. C’est compliqué. Elie Okobo au poste 1, Timothé en 2/3, Kostja en 2/3 et moi je fais poste 4 et 5 ! (rires)

Votre principale occupation entre deux entraînements :

Être avec des gens que j’apprécie. J’aime aussi me balader en ville, découvrir de nouveaux endroits.

Si vous ne jouiez pas au basket :

Je voulais faire des études de médecine, j’avais l’objectif d’être chirurgien.

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Premier match en pro :

Je ne suis pas sûr, mais il me semble que c’était avec Pau contre Orléans. J’avais joué pas mal de minutes pour un jeune (9 minutes pour 2 points, 4 rebonds et 5 d’évaluation le 26 septembre 2014). C’est un match à domicile pour moi comme je suis d’Orléans. Ma famille est même venue me voir. C’était plutôt sympa et j’étais satisfait.

Le joueur qui vous a fait progresser :

Je n’en vois pas. J’ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes pour m’aider, me guider. Par exemple cette année, « Mook » (NDLR : Darryll Watkins) essaye de me conseiller quand je fais une erreur. C’est un peu le rôle des vétérans. Dans toutes les équipes où j’ai joué j’ai pu être entouré de bons joueurs qui ont de l’expérience et qui avaient quelque chose à m’apporter.

Le meilleur joueur de Pro A :

(Il hésite) C’est moi ! (rires) Bon, si on regarde les statistiques, c’est sûr que ce n’est pas encore moi. Par les chiffres, Zachery Peacock c’est le meilleur, mais je compte bien devenir le meilleur.[/arm_restrict_content]

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Photo : Eurocup

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