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BCL – Damien Inglis après la qualification de Strasbourg: « Sur dix minutes, on peut éclater une équipe »

Qui aurait misé un kopeck sur la SIG alors qu’elle était menée 21-36 à la 16e minute soit de 20 points au cumul des deux matches? L’équipe alsacienne se faisait mener par le bout du nez par Neptunas Klaipeda qui avait pris le large dès le début du match. Edgaras Zelionis (17 points, 8 rebonds)… Cont

Qui aurait misé un kopeck sur la SIG alors qu’elle était menée 21-36 à la 16e minute soit de 20 points au cumul des deux matches? L’équipe alsacienne se faisait mener par le bout du nez par Neptunas Klaipeda qui avait pris le large dès le début du match. Edgaras Zelionis (17 points, 8 rebonds) et Jerry Johnson (14 points, 5 passes) étaient les principaux bourreaux des Sigmen.

Les Strasbourgeois ont ensuite durci leur défense et ont trouvé en Damien Inglis (21 points à 8/11 aux tirs, 26 d’évaluation) l’homme de la situation. A dix minutes de la fin, la situation n’était plus désespérée (51-57).

La SIG va alors complètement renverser la situation. Les hommes de Vincent Collet bousculent les Lituaniens dans le dernier quart-temps (24-13), égalisent à la fin du temps réglementaire en prenant compte le résultat du match aller et, sur leur lancée ce sont eux qui décrochent le pompon en prolongation: 88-78.

« Ils ont mieux joué que nous pendant soixante-dix minutes », a commenté Damien Inglis. « Les quarante minutes chez eux et les trois premiers quarts-temps ici, ils étaient beaucoup plus agressifs que nous. Ils ont vraiment fait du basket lituanien, ils nous sont rentrés dedans, ils nous ont empêchés de jouer comme on voulait. Et puis les dix dernières minutes, on a tout donné, ce qui fait que l’on a eu la victoire. C’est juste une réaction de la part de l’équipe. Ce n’était pas du basket, c’était du charisme. On a montré que l’on voulait aller plus loin dans la compétition. »

A propos de sa performance personnelle, le Guyanais n’a pas tiré la couverture à lui:

« Je ne marque pas 21 points tout seul, c’est vraiment collectif. J’ai joué autour des gars, j’ai essayé de me mettre dans les espaces. Après il y a un peu de réussite. La SIG me droit rien du tout. C’est le genre de match qui prouve qu’on peut le faire. Sur dix minutes, on peut éclater une équipe. On peut prendre ce match comme référence au niveau du charisme, on a fait de meilleurs matches basket mais au niveau de la volonté, je ne crois pas que l’on ait fait mieux cette saison depuis que je suis là en tout cas. »

Quant au coach Vincent Collet, il a souligné:

« La remarquable performance de notre adversaire qui a fait preuve de la même agressivité qu’au match aller, qui à mon sens a été encore plus intelligent dans le jeu pour nous mettre en difficulté. Et nous, même si on avait la volonté d’être très dur au début, on ne l’était pas. On a subi leur impact. Il suffit de voir à chaque contact comment on a reculé, on s’est fait pousser, c’était écrasant de domination au rebond dans le premier quart-temps. 14 rebonds à 7 pour Klaipeda. Même nos preneurs de balle habituels n’y étaient pas. Tu ajoutes deux, trois layups ratés en chemin. Ca va très vite et après tu as tendance à te précipiter, ce que l’on a fait toute la première mi-temps. C’est la raison pour laquelle on a été autant dominé. La dernière, c’est que Klaipeda avait décidé d’enlever tous les tirs à David Logan et par contre de les laisser à tous les autres. Même en insistant longuement sur ce point à la mi-temps, j’ai eu du mal à être entendu parce que les joueurs voulaient se rassurer et allaient dans le paquet. On ne se passait pas assez la balle. Contre ce type de défense hyper agressive et qui en plus fermait très bien, il n’y avait pas de choix (…) Il a fallu la fin du match pour avoir beaucoup plus de lucidité (…) Ils ont baissé pied face à nos changements défensifs. Ils ont été beaucoup plus en difficulté à la fin. On a pianoté tout le match pour trouver ceux qui pouvaient éventuellement nous sauver et il a fallu attendre la fin pour trouver le meilleur cinq. »

La SIG affrontera l’AEK Athènes en quarts de finale. Les Grecs ont… grekifié Nymburk au buzzer (93-82) après avoir perdu de dix points chez eux la semaine dernière.

Photo: Damien Inglis et Zack Wright (FIBA Europe)

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