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Mickaël Piétrus à Marseille, « pas un poisson d’avril »

Tel qu’on le connaît depuis toujours, Mickaël Piétrus est arrivé souriant, décontracté et disponible au siège du Stade Marseillais Université Club dans le 8e arrondissement de Marseille hier matin à l’occasion de la conférence de presse de présentation de son nouveau projet avec le club phocéen (NM2

Tel qu’on le connaît depuis toujours, Mickaël Piétrus est arrivé souriant, décontracté et disponible au siège du Stade Marseillais Université Club dans le 8e arrondissement de Marseille hier matin à l’occasion de la conférence de presse de présentation de son nouveau projet avec le club phocéen (NM2, NF2, 26 équipes pour plus de 500 licenciés).

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Comme si c’était hier, deux ans après sa dernière pige à Nancy en 2015-2016, « Air France » (36 ans), a finalement atterri à Marseille où le projet de formation sur le long terme l’a convaincu. Accompagné du président du Smuc Jean-Louis Moro, du président de la section Smuc Basket Carlos Cardoso, d’élus locaux et de ses collaborateurs de longue date, Nassim Baziz et Raoul Ramdine, l’ancien arrière aux 626 matchs NBA qui a œuvré depuis 2005 pour le développement du basket guadeloupéen, a présenté les contours de ce projet qui a pour objectif de remettre Marseille sur la carte du basket français.

Retrouvez l’introduction de Carlos Cardoso, Mickaël Piétrus et Raoul Ramdine suivi du questions-réponses avec ces principaux intervenants lors de cette conférence de presse.

Carlos Cardoso, président du Smuc Basket :

« Merci d’être là, au nom de toute la section basket que je représente. Je voudrais remercier les bénévoles qui ont préparé la salle pour cette conférence ainsi que les clubs marseillais présents comme l’US Saint Marcel et l’UMBB puisque ce projet là va au-delà du SMUC. C’est Marseille dans sa globalité, pour ce projet de formation avec Nassim, Raoul et Mickaël. Nous sommes reconnus aujourd’hui au niveau français comme un club formateur avec pour preuve Marko Coudreau qui est à l’Insep aujourd’hui et qui est, à l’heure où je vous parle, sur le point de s’engager pour une Fac américaine afin de jouer en NCAA la saison prochaine. Il y a aussi Maxime Galin, qui est parti à Chalon l’année dernière et qui est en Equipe de France U16 cette année, Romain Poinas qui est à Monaco et Hugo Blanc qui est à Pau-Orthez. Ça fait beaucoup de gros potentiels marseillais qui aujourd’hui ne sont pas chez nous. C’est pour ça que c’est important à travers ce double-projet de pouvoir conserver ces garçons en leur proposant de jouer au niveau auquel ils aimeraient jouer dans leur ville natale et en proposant à Marseille du basket de haut-niveau. Bien sûr, ça ne se fera pas en une année. Mais l’idée, avec l’apport de Mike, Nassim et Raoul et de nos partenaires, c’est de continuer à bâtir ce projet de formation pour avoir une équipe, espérons-le un jour, professionnelle. C’est le vœu de la section basket, qui est je pense aujourd’hui en terme de structures au plus haut niveau de ce qu’elle peut faire, la Nationale 2. On peut rester comme ça quelques années, mais forcément pour les jeunes notamment, lorsqu’ils arrivent à un certain niveau de formation où il y a des entraîneurs qui sont là et qui font un énorme travail tout au long de la saison pour qu’on soit au plus haut niveau. Des titres, on en gagne, mais ça ne suffit pas. J’espère que notre future collaboration sera fructueuse et nous permettra de franchir ce cap ».

« Notre but c’est d’avoir la même fierté du maillot que vous pouvez avoir ici dans le foot »

Mickaël Piétrus :

« Bonjour à tous, moi c’est Mike Piétrus, ancien joueur NBA. Merci de m’avoir reçu dans l’une des plus grandes villes d’Europe et de France qui est Marseille. Je trouve cette ville formidable et aujourd’hui je suis très honoré de faire partie du Smuc. Je remercie tous les élus, la ville de Marseille et tous les sponsors qui accompagnent le Smuc depuis des années. Honnêtement, le projet qu’on m’a présenté, avec Nassim Baziz et Raoul Ramdine avec qui je travaille depuis 15 ans, est un projet qui me plaît, le développement des jeunes et se faire respecter aussi au niveau du Smuc. Il y a beaucoup de joueurs que vous avez cités qui sont partis en NCAA ou à Chalon. On retient Chalon mais on ne retient pas le mot Smuc. Aujourd’hui il faut que ça change et notre but c’est d’avoir la même fierté du maillot que vous pouvez avoir ici dans le foot. On va essayer de monter un projet formidable pour les jeunes et puis de rendre cette ville fière au niveau du basket ».

Raoul Ramdine :

« Le projet vient effectivement du fait que la France est le pays qui fournit le plus grand nombre de joueurs à la NBA en dehors des Américains. Et souvent on se rend compte que les jeunes Français n’ont pas souvent l’opportunité de jouer. Quand on regarde le basket en Pro A, même en Pro B. Et ici à Marseille, on a la 2e plus grande ville de France avec un centre de formation performant et un bassin de population qui produit énormément de joueurs, au delà du Smuc et c’est pour ça que la présence de certains présidents de clubs marseillais aujourd’hui est très importante. L’idée c’est de pouvoir créer de réelles passerelles, des collaborations avec le Smuc et les autres clubs marseillais pour permettre à ces jeunes de franchir des paliers ici au Smuc. Et l’étape suivante c’est de pouvoir garder ces joueurs. Il y a des villes comme Roanne, Cholet ou Pau qui sont quand même beaucoup plus petites que Marseille et qui réussissent à faire vire du basket de haut-niveau. Il n’y a pas de raison pour que ça n’existe pas ici. Il y a un vrai engouement pour le sport, des gens compétents au club, énormément d’ingrédients qui sont présents. On ne vient pas ici pour faire la révolution, mais travailler avec les gens qui sont là et qui sont compétents, mettre tout ça en musique et amener notre réseau, notre expertise afin d’ajouter la pièce manquante à l’édifice. Il y a bien sûr d’autres acteurs sur lesquelles on compte, les élus, les collectivités, les partenaires privés. Et en créant une bonne cohésion, avec un objectif commun et la jeunesse pour mot d’ordre, on espère donner l’opportunité à nos jeunes de porter haut les couleurs du Smuc ».

Sylvain Di Giovanni, adjoint au Maire des 6ème & 8ème arrondissements délégué au sport, Carlos Cardoso, président du Smuc Basket, Mickaël Piétrus, Richard Miron, adjoint au maire délégué au sport, Raoul Ramdine et Jean-Louis Moro, président du Smuc.

« Je ne veux pas être président, ça ne m’intéresse pas, ce que je veux, c’est voir le club réussir »

Mike Piétrus, lorsqu’on appris votre venue, on a regardé le calendrier pour s’assurer que ce n’était pas un poisson d’avril. Mike Piétrus, champion de France, international, dix saisons en NBA, qui arrive au Smuc, pas possible ? Vous avez vécu des moments extraordinaires en tant que joueur au cours de votre carrière, quelle est pour vous la motivation d’être ici ?

Alors déjà non, ce n’est pas un poisson d’avril ni un poisson qu’on va utiliser dans la bouillabaisse ! (rires). Honnêtement, je suis très honoré d’être ici, et je ne suis pas là pour prêter mon nom. Je respecte les gens, les bénévoles qui participent à l’évolution du Smuc. Aujourd’hui on est dans un nouveau projet, de refaire remonter le Smuc. On n’est pas là pour gagner la Pro A demain. On est là dans la durée. On veut démarrer maintenant afin de refaire de cette ville une ville de basket, une ville joyeuse. Je me suis toujours demandé pourquoi Marseille n’avait pas de grosse équipe de basket. Pour être honnête avec vous, la plupart des grands joueurs qui ont joué en NBA sont plutôt sur Paris. Aujourd’hui je suis très honoré de représenter le basket phocéen. C’est un plaisir d’être là, de vous rencontrer tous et de démarrer ce projet.

On avait perdu votre trace depuis votre pige à Nancy en 2015-2016. Qu’avez-vous fait depuis ?

C’est vrai qu’il y a une culture où on doit annoncer sa retraite… Moi ce n’est pas ma culture. Je n’ai pas annoncé que j’allais démarrer le basket, donc je ne vais pas annoncer que j’arrête. Du coup, ça fait deux-trois ans que j’ai arrêté, même si je le suis encore de près. Et quand on a fait appel à moi pour ce projet… vous savez ma philosophie, ça a toujours été d’aider les jeunes à devenir le prochain Mickaël Piétrus ou d’autres joueurs qui sont passés en NBA. Je suis là pour partager mon vécu et mon expérience (…). Le but du Smuc est aussi de s’associer aux autres entraîneurs et clubs de basket de Marseille. De travailler ensemble et de d’apporter de la joie à cette ville avec le basket comme l’OM peut le faire dans le foot. C’est le plus important pour moi

On vous attendait peut-être plus aux côtés d’une structure professionnelle, pourquoi avoir choisi Marseille et le Smuc, un club de Nationale 2 ?

Pourquoi avoir choisi le Smuc plutôt qu’un club de Pro A ? Moi je considère le Smuc comme mon enfant. Mon but, c’est de le voir grandir, plutôt que d’aller dans un club où tout est déjà acquis. Pour moi, il n’y a pas vraiment de plaisir. Les clubs de Pro A, c’est bien, mais ils ne donnent pas suffisamment l’opportunité aux jeunes de se développer. Au Smuc, on leur donnera cette opportunité en les accompagnant depuis le centre de formation. C’est pour ça que j’ai fait ce choix et c’est un réel plaisir d’être à Marseille.

Quel sera votre rôle, concrètement ?

… De donner le sourire aux jeunes ! (rires) Aujourd’hui on n’a pas encore défini de rôles. On a un projet ensemble, et mon but c’est qu’on travaille ensemble. Je ne veux pas être président, ça ne m’intéresse pas, ce que je veux, c’est voir le club réussir.

Du coup, on va souvent vous voir à Marseille ?

Yes !

Le communiqué de presse a évoqué la possibilité de former des passerelles avec la Guadeloupe qui a produit un nombre incalculable de grands joueurs. Que pouvez-vous nous dire de ce partenariat ?

C’est vrai qu’il y a beaucoup de joueurs qui sont sortis de la Guadeloupe et qui ont fait des centres de formations en France. Je trouve ça bien. Mais souvent, il y a une année ou deux de transition où ils ne jouent pas. Nous, l’opportunité qu’on veut leur donner au Smuc, c’est de jouer tout de suite et de se développer tout de suite. De passer cette transition de deux ans que je trouve un peu lente. On pourra compter notamment sur Monsieur Ramdine qui est souvent basé en Guadeloupe, il pourra plus vous en diriger sur ce qu’on veut entreprendre là-bas.

Raoul Ramdine : Mickaël a parrainé des camps de basket en Guadeloupe depuis 2005 qui ont permis l’émergence de joueurs que vous connaissez certainement, comme Rodrigue Beaubois, David Michineau, Mathias Lessort ou Stéphane Gombauld. C’est sûr que vous les connaissez, mais il y en a d’autres qui étaient tout aussi bons, mais ce n’est pas toujours évident lorsqu’on vient de Guadeloupe. Et il y en a beaucoup qui échouent pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le basket mais plutôt la transition, l’adaptation. Si on peut effectivement créer un cadre leur permettant d’arriver dans de bonnes conditions afin qu’ils puissent s’adapter et continuer leur progression, leur développement, c’est une opportunité qui peut être intéressante. Il y a des gens ici au club qui travaillent avec les jeunes et qui connaissent le haut niveau dont Mo Kanté et Charles Michée. C’est une opportunité évidente… On ne sait pas pourquoi, mais on a de bons basketteurs en Guadeloupe !

Vous allez encore organiser des camps en Guadeloupe ?

Raoul Ramdine : On organise régulièrement des opérations là-bas. On sait déjà quels sont les prochains jeunes très bons. On va lancer un camp ici aussi à Marseille (le Baz’n Camp, du 8 au 14 juillet) et il y aura d’ailleurs de jeunes Marseillais mais aussi des joueurs qui viendront de Guadeloupe spécialement pour ça. Le basket, c’est un sport mais c’est aussi des échanges, et ces jeunes auront l’occasion de découvrir Marseille, une autre ville… Mais c’est vrai qu’au conseil régional de Guadeloupe, des personnes compétentes ont été très attentives à l’évolution de nos relations avec le Smuc. Il faut savoir qu’avec Carlos Cardoso, ça fait un an qu’on échange qu’on travaille. Et on a reçu un courrier officiel du conseil régional de Guadeloupe qui soutient, voit d’un très bon œil ce projet et aidera les jeunes de Guadeloupe si nécessaire. Ça pourrait aussi rapprocher la région à d’autres titres que du basket. On est relativement dans des choses déjà concrètes.

« Je m’entends très bien même avec Rémi Giuitta avec qui j’ai discuté il n’y a encore pas très longtemps. Mais le problème c’est le déménagement de clubs professionnels comme ça, de Fos à Marseille… »

Qu’allez vous proposer aux jeunes au Baz’n Camp ?

Raoul Ramdine : On a une expertise dans l’organisation de camps de basket qui ont comme je l’ai dit permis de révéler un certain nombre de joueurs de basket qui ont eu un parcours intéressant. Mickaël et moi on vient de Guadeloupe, on est ici au Smuc, on a le cœur en Guadeloupe, un pied aux Etats-Unis. On va faire venir des coachs des Etats-Unis et beaucoup de Floride où on a une bonne base du fait que Mickaël a connu ses plus belles années à Orlando. On a tout un réseau de coachs NBA, universitaires, de High School. On va faire venir certaines de ces personnes dont un coach universitaire qui est quelqu’un qui a joué contre Steph Curry, un autre coach qui est l’entraîneur personnel de plusieurs joueurs NBA. Le but, c’est de mettre à disposition à nos jeunes campeurs l’expertise du haut niveau. Les mettre face à des gens qui sont réellement dans le quotidien du très haut niveau pour leur permettre d’ouvrir les yeux sur le niveau de performance et le travail que ça nécessite. Les journées vont être dures. On ne va pas mentir aux jeunes, la vérité c’est dur, ce ne sera pas des vacances.

Carlos Cardoso : On est aussi dans ce partenariat important au même titre qu’avec les clubs marseillais. Ce projet se décline aussi en local en partenariat avec les clubs locaux et ça c’est très important. L’objectif c’est que cette équipe s’appelle Marseille même si elle aura toujours le Smuc en point de départ. Vous avez des clubs universitaires comme le Pauc ou le Sluc Nancy qui aujourd’hui s’appelle Nancy purement. Donc ce lien est important, mais c’est vrai qu’il y a aussi un réel partenariat privilégié avec des clubs de Guadeloupe qui va être mis en place. Et comme l’a dit Mickaël, que les gamins puissent jouer plus tôt, c’est l’objectif.

Président, vous avez parlé de Romain Poinas et d’autres joueurs qui sont amenés à évoluer en professionnel. Il y a deux clubs professionnels à 45 minutes d’ici, Fos Provence Basket (Pro B) et le Hyères-Toulon Var Basket (Jeep ELITE à ce jour). Quel est l’état de vos relations avec ces deux clubs et leur implication dans ce projet ?

Carlos Cardoso : Il y a eu des contacts puisque qu’un projet avec Fos a été mis en place et même avec Toulon, il y a eu des rapprochements. Le problème, c’est que vous êtes sur des communes différentes. On a cherché a prendre appui sur d’autres communes alors qu’en local on a quand même beaucoup de force. Il y a des gens qui sont là et qui représentent le basket marseillais. Ce projet là est unique parce qu’il part des Marseillais et pas des villes d’à côté. Là on a décidé de s’unir et de profiter de l’expertise de Mickaël, Raoul et Nassim pour nous accompagner dans notre projet. Et le projet, il se veut marseillais. On n’a rien contre les autres, je m’entends très bien même avec Rémi Giuitta avec qui j’ai discuté il n’y a encore pas très longtemps. Mais le problème c’est le déménagement de clubs professionnels comme ça, de Fos à Marseille… On a essayé, on a été en partenariat pendant près de dix ans, mais c’est difficile. Aujourd’hui on a une structure en place. Le président du Smuc Jean-Louis Moro parlait de l’université mais on a aussi de partenariat qui ont été signés avec le lycée Jean Perrin et le collège des Bartavelles. Donc on délocalise le Smuc vers le secteur de Saint-Marcel. Et là on est en train de proposer à des garçons de pouvoir s’entraîner tous les jours, de 13 ans jusqu’à l’âge de 20 ans. Et ça c’est quelque chose qui était primordial, qu’un garçon de Marseille puisse rester chez lui tout en jouant au plus haut niveau puisqu’on a les U15 France et les U18 France qui jouent contre les meilleurs clubs français comme Cholet ou Pau dans des championnats fermés. La problématique reste, quid après ? Aujourd’hui ils sont obligés de partir. Ils ont le choix d’aller à Fos, mais souvent ils connaissent la région et savent que les perspectives pour eux, c’est d’aller ailleurs. A nous de leur offrir des perspectives en local.

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Comme si c’était hier, deux ans après sa dernière pige à Nancy en 2015-2016, « Air France » (36 ans), a finalement atterri à Marseille où le projet de formation sur le long terme l’a convaincu. Accompagné du président du Smuc Jean-Louis Moro, du président de la section Smuc Basket Carlos Cardoso, d’élus locaux et de ses collaborateurs de longue date, Nassim Baziz et Raoul Ramdine, l’ancien arrière aux 626 matchs NBA qui a œuvré depuis 2005 pour le développement du basket guadeloupéen, a présenté les contours de ce projet qui a pour objectif de remettre Marseille sur la carte du basket français.

Retrouvez l’introduction de Carlos Cardoso, Mickaël Piétrus et Raoul Ramdine suivi du questions-réponses avec ces principaux intervenants lors de cette conférence de presse.

Carlos Cardoso, président du Smuc Basket :

« Merci d’être là, au nom de toute la section basket que je représente. Je voudrais remercier les bénévoles qui ont préparé la salle pour cette conférence ainsi que les clubs marseillais présents comme l’US Saint Marcel et l’UMBB puisque ce projet là va au-delà du SMUC. C’est Marseille dans sa globalité, pour ce projet de formation avec Nassim, Raoul et Mickaël. Nous sommes reconnus aujourd’hui au niveau français comme un club formateur avec pour preuve Marko Coudreau qui est à l’Insep aujourd’hui et qui est, à l’heure où je vous parle, sur le point de s’engager pour une Fac américaine afin de jouer en NCAA la saison prochaine. Il y a aussi Maxime Galin, qui est parti à Chalon l’année dernière et qui est en Equipe de France U16 cette année, Romain Poinas qui est à Monaco et Hugo Blanc qui est à Pau-Orthez. Ça fait beaucoup de gros potentiels marseillais qui aujourd’hui ne sont pas chez nous. C’est pour ça que c’est important à travers ce double-projet de pouvoir conserver ces garçons en leur proposant de jouer au niveau auquel ils aimeraient jouer dans leur ville natale et en proposant à Marseille du basket de haut-niveau. Bien sûr, ça ne se fera pas en une année. Mais l’idée, avec l’apport de Mike, Nassim et Raoul et de nos partenaires, c’est de continuer à bâtir ce projet de formation pour avoir une équipe, espérons-le un jour, professionnelle. C’est le vœu de la section basket, qui est je pense aujourd’hui en terme de structures au plus haut niveau de ce qu’elle peut faire, la Nationale 2. On peut rester comme ça quelques années, mais forcément pour les jeunes notamment, lorsqu’ils arrivent à un certain niveau de formation où il y a des entraîneurs qui sont là et qui font un énorme travail tout au long de la saison pour qu’on soit au plus haut niveau. Des titres, on en gagne, mais ça ne suffit pas. J’espère que notre future collaboration sera fructueuse et nous permettra de franchir ce cap ».

« Notre but c’est d’avoir la même fierté du maillot que vous pouvez avoir ici dans le foot »

Mickaël Piétrus :

« Bonjour à tous, moi c’est Mike Piétrus, ancien joueur NBA. Merci de m’avoir reçu dans l’une des plus grandes villes d’Europe et de France qui est Marseille. Je trouve cette ville formidable et aujourd’hui je suis très honoré de faire partie du Smuc.

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Photos Julie Ranslant

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