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Espagne: La ligue ACB en mal de joueurs espagnols

En attendant les résultats du championnat d’Europe U16 qui est toujours en cours, les performances cet été des équipes espagnoles ne sont pas brillantes, elles qui nous ont habitué à l’excellence. Les U20 ont terminé 7e de l’Euro et les U18 9e. Quant aux U17, ils n’étaient pas qualifiés pour le cham

En attendant les résultats du championnat d’Europe U16 qui est toujours en cours, les performances cet été des équipes espagnoles ne sont pas brillantes, elles qui nous ont habitué à l’excellence. Les U20 ont terminé 7e de l’Euro et les U18 9e. Quant aux U17, ils n’étaient pas qualifiés pour le championnat du monde. Les Bleus ont terminé respectivement 4e, 3e et 2e de ces trois compétitions. Mais il y a tout aussi grave : ces jeunes comme leurs aînés n’ont plus leur place en ACB !

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Comme en France et les autres pays d’Europe occidentale, le championnat espagnol a dû faire place à un nombre croissant de joueurs étrangers depuis l’Arrêt Bosman, prononcé il y a près de vingt-trois ans.

« Sur les 85 signatures officielles des équipes de la Liga Endesa, 12 seulement sont espagnoles, soit un peu plus de 14% », révèle Julian Felipo dans Mundo Deportivo.

En fait, les six équipes (Real Madrid, Vitoria, Barcelone, Gran Canaria, Valence, Andorre), qui ont occupé la pole position lors de la saison 2017-18 n’ont recruté aucun joueur espagnol et Fuenlabrada et Sagarosse en ont enrôlé la moitié à eux deux.

Si Valence a encore 50% de son effectif composé d’Espagnols, Vitoria où évolue Vincent Poirier en n’a aucun à l’exception du naturalisé Ilimane Diop. Andorre en compte un seul, Guilem Colom. Au Real Madrid, ils sont quatre, tout comme à Barcelone mais en incluant Juanca Navarro qui ne devrait plus jouer. Et au Barça, avec Thomas Heurtel, il n’y a que des étrangers dans le cinq de départ envisagé.

« L’introduction des limites des quotas de formation au lieu des limites de la nationalité a donné une certaine flexibilité aux clubs qui peuvent répondre aux critères avec des joueurs formés dans des centres de formation espagnols de plus en plus mondialisés, » écrit Julian Felipo.

Le rapport de la FIBA et du Centre international d’étude du sport a démontré que la Liga Endesa pour la saison 2016-17 affichait une présence de 69,6% de joueurs étrangers. Un chiffre en constante augmentation puisqu’il était de 59,6% en 2012. La barrière des 70% devrait être franchie cette saison.

« Les chiffres de l’ACB contrastent avec le reste des compétitions nationales dans d’autres pays, où il existe une plus grande protection du joueur national dans certains cas ou une plus grande sensibilité à leur égard de la part des clubs. En 2017, la ligue avec plus d’étrangers (derrière l’Espagne) était la française, avec 57,8%. »

Comme la France, l’Espagne a réussi jusqu’à présent un sans-faute lors des matches de qualifications pour la Coupe du monde 2019 alors qu’elle était privée de ses joueurs de NBA et d’Euroleague. Sans doute les Espagnols qui ont leur place dans leur championnat national se bonifient. Mais ils sont de moins en moins nombreux.

Photo: Equipe d’Espagne pour les qualifications à la Coupe du Monde 2019, FIBA

Source: Mundo Deportivo.

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Comme en France et les autres pays d’Europe occidentale, le championnat espagnol a dû faire place à un nombre croissant de joueurs étrangers depuis l’Arrêt Bosman, prononcé il y a près de vingt-trois ans.

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