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Strasbourg piégé par Châlons-Reims. Vincent Collet: « On n’est pas assez dur »

Strasbourg termine l’année sur une mauvaise note. Une défaite à domicile face à Châlons-Reims n’était pas prévu dans le plan de bataille (90-97).

Strasbourg termine l’année sur une mauvaise note. Une défaite à domicile face à Châlons-Reims n’était pas prévu dans le plan de bataille (90-97).

Comme l’a fait remarquer le coach Vincent Collet en conférence de presse, la note défensive est bien trop salée.

« Il ne faut pas chercher trop loin les raisons de cette défaite : on est coupable de notre apathie défensive. Elle n’est pas systématique, mais c’est le manque de constance qui m’inquiète. On a pris 76 tirs alors qu’on en prend 60 en moyenne : cela renseigne sur la folie offensive qui nous a fait face ce soir.  La sortie de Youss nous a handicapé un peu au rebond, mais Ali a très bien scoré en son absence. Mardy avait une contracture au mollet et ne s’est pas entraîné hier. On espérait qu’il irait mieux aujourd’hui, mais en s’entraînant avant le match, il avait trop mal.  Avec Mardy, on aurait mieux contrôlé le rythme du match. C’est un élément, mais malgré tout cela n’explique pas le niveau défensif qu’on a affiché. On était beaucoup plus offensif que défensif. Quand on encaissait, on était pressé de mettre un panier mais on ne les empêchait pas assez de marquer. C’est très dangereux contre ce type d’équipe. On se retrouve dans la même situation qu’il y a un mois avant la fenêtre internationale, mais apparemment cela ne nous a pas servi de leçon.  Notre mentalité doit évoluer, on n’est pas assez dur. On avait un grand besoin de ce match, car on a déjà laissé échapper celui Monaco. Ça commence à faire beaucoup, et nous met dans une mauvaise situation ».

En fait, Youssoupha Fall n’a pu aider les siens (15 points, 4 rebonds) que pendant 15 petites minutes. L’homme du match fut Blake Schilb avec 31 points (4/6 à trois-points), 5 passes et 3 rebonds.

« Gagner à Strasbourg, ça veut dire quelque chose ! », a fait remarquer le coach du CCRB, Cédric Heitz. « On espère que cela donnera de l’élan à notre groupe. C’est compliqué d’arrêter le secteur intérieur strasbourgeois, on le savait. On a quand même fait un travail intéressant sur eux, mais cela reste de très forts joueurs.  En l’espace de 10 secondes, ils ont mis deux tirs à 3 points, et ils ont transformé nos pertes de balle en paniers de manière extraordinaire. On a réussi à avoir un pourcentage intéressant à l’intérieur, tout comme eux. C’est une œuvre collective qui fait beaucoup de bien ».

Photo: FIBA

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