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Pascal Donnadieu (Nanterre): « On va jouer cette équipe de Bologne sans peur »

Vainqueur de la Coupe de France en 2014 et 2017, finaliste en 2007 et 2013, Nanterre 92 a lâché prise cette fois au stade des quarts-de-finale vaincu par son rival des Hauts-de-Seine, Levallois (80-84). Mais le coach Pascal Donnadieu est déjà sur le coup d’après. Après son exploit à Besiktas (60-62)

Vainqueur de la Coupe de France en 2014 et 2017, finaliste en 2007 et 2013, Nanterre 92 a lâché prise cette fois au stade des quarts-de-finale vaincu par son rival des Hauts-de-Seine, Levallois (80-84). Mais le coach Pascal Donnadieu est déjà sur le coup d’après. Après son exploit à Besiktas (60-62), qui a fait suite à une première victoire en France (68-59), les Verts et Blancs sont désormais la seule équipe française encore en course dans une coupe d’Europe. La prochaine échéance, en quarts-de-finale, c’est le Segafredo Virtus Bologne, qui a triomphé du Mans au tour précédent : 74-74 et 81-58. Son histoire le démontre : avec Nanterre, rien d’impossible !

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Vous étiez un peu émoussés ce week-end. C’est dû à votre match en Basketball Champions League avec le voyage en Turquie ?

J’espère qu’il y a suffisamment d’experts du basket ici pour pouvoir répondre à cette question. Bien sûr que c’est de la fatigue. On a livré un match -en terme d’énergie- dantesque en Turquie. A partir de là, forcément, on a laissé beaucoup de jus, d’énergie. En plus, et ce n’était pas le moment, on a perdu Jeremy Senglin en cours de match et on n’a déjà pas (Dominic) Waters. C’est ce que j’ai dit aux joueurs dans le vestiaire : malgré la défaite, et dieu sait si ça m’embête d’avoir perdu, je crois que c’est dans la lignée des derniers matches et des dernières semaines. C’est-à-dire que ce qu’on fait les joueurs en terme d’abnégation et de volonté ce soir, c’est vraiment très bien, à l’image de Corentin Carne, de Lahaou (Konate), qui avait mal au dos et qui n’était pas sûr de jouer ce matin. Je salue encore une fois la prestation de mes joueurs. Bien sûr que l’on a couru après le score mais avec l’état de fatigue et le manque de préparation que l’on a eu -on s’est juste entraîné aujourd’hui et un petit peu hier pour préparer ce match-, je trouve que ce que l’on a proposé ce soir c’est plutôt consistant compte tenu de tout ce que l’on vient de souligner. Et je suis content, Freddy (NDLR : Fauthoux, le coach de Levallois) a le sourire. J’ai critiqué autant les arbitres que lui. Tout va bien ! (Rires)

Qu’est-ce qui s’est passé avec Demetrius Treadwell et Jeremy Senglin ?

Treadwell s’est refait mal à la cheville. Ça va nécessiter un peu de soins. Jeremy a pris une béquille. Déjà sans Waters s’est dur. Même s’il m’a dit qu’il pouvait éventuellement rejouer, j’ai considéré qu’il était hors de question de prendre le moindre risque considérant que c’est le seul meneur de métier que l’on a dans l’effectif. Il faut savoir faire des choix même si c’est difficile quand on est compétiteur.

En dehors de la fatigue physique, qu’est-ce qui vous a manqué en terme de basket pour prendre éventuellement le dessus ?

C’est une certaine lucidité en attaque. C’est maîtrisé un peu le tempo par rapport à la mène. Ada Juskevicius a essayé de compenser mais c’est tout sauf un meneur. C’est plein de petits détails. C’est quelques rebonds qu’on laisse car on manque un peu d’énergie. C’est un tout mais je n’ai pas de gros regrets en me disant, « là on s’est complètement fait trouer ». Les premières rotations dans le deuxième quart-temps avec Juskevicius et Gamble qui sont deux joueurs d’expérience, je les ai trouvés un peu nonchalants. Du coup, on a pris un éclat alors qu’on était bien rentré. Dans ce genre de match, on ne peut pas se permettre pendant deux ou trois minutes de se relâcher et c’est ce qui leur a permis de faire un écart et après on a toujours couru après le score.

« Je ne sais pas comment on va finir mais aux deux tiers de la saison, il y a plutôt de quoi être satisfait de ce que l’on a proposé jusqu’à maintenant »

Vous êtes désormais la seule équipe française encore en course en coupe d’Europe. On peut donc déjà affirmer que c’est une saison réussie ?

C’était extrêmement compliqué. On est passé par le tour préliminaire, on était dans un groupe assez relevé. On est déjà à vingt matches. Ça s’ajoute à la fatigue de la saison régulière en Jeep Elite. Forcément c’est une grande fierté d’être passé en huitièmes et d’être aujourd’hui en quarts de finale. D’autant plus, -et sans pleurnicher car chacun a ses petits pépins-, on l’a fait sans Waters qui était censé être le meneur titulaire. On va jouer cette équipe de Bologne sans peur. On sait qu’ils ont un gros effectif, qu’ils viennent de changer d’entraîneur (NDLR : Arrivée du coach de l’équipe nationale de Serbie, Alaksandar Djordjevic). Le seul regret que j’ai c’est que déjà je ne trouve pas de pigiste pour la Jeep Elite et même si j’en trouvais un le règlement fait qu’il ne pourrait pas jouer en BCL. De toute façon, on est obligé de jouer les quarts-de-finale dans la même configuration et c’est pour ça que je tiens à être prêt de mes joueurs et leur faire partager toute la solidarité qu’ils ont et les efforts qu’ils font. Ça ne sera qu’à ce prix-là qu’on essayera de chatouiller cette grosse équipe de Bologne. Au-delà de la coupe d’Europe, on est troisième du championnat. Je ne sais pas comment on va finir mais aux deux tiers de la saison, il y a plutôt de quoi être satisfait de ce que l’on a proposé jusqu’à maintenant.

Et comme coach adjoint de l’équipe de France, vous avez jeté un coup d’œil sur le tirage au sort de la Coupe du monde ?

Bien sûr. J’ai rogné ma sieste pour suivre le tirage en direct. Visiblement, on aurait pu mieux tomber ! Déjà la première poule est moyenne, il y a des poules plus faciles. C’est surtout le croisement avec la Lituanie, le Canada et l’Australie puisque si on passe le premier tour, on devra affronter ces équipes-là. Ce n’est pas coton. Et si on finit deuxième, ça pourrait être les Etats-Unis. Ce n’est pas le tirage idéal. Vincent (Collet) répondra mieux que moi, mais si un moment on veut avoir des ambitions, il faut être capable d’éliminer des adversaires assez tôt dans la compétition.

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Vous étiez un peu émoussés ce week-end. C’est dû à votre match en Basketball Champions League avec le voyage en Turquie ?

J’espère qu’il y a suffisamment d’experts du basket ici pour pouvoir répondre à cette question. Bien sûr que c’est de la fatigue. On a livré un match -en terme d’énergie- dantesque en Turquie. A partir de là, forcément, on a laissé beaucoup de jus, d’énergie. En plus, et ce n’était pas le moment, on a perdu Jeremy Senglin en cours de match et on n’a déjà pas (Dominic) Waters. C’est ce que j’ai dit aux joueurs dans le vestiaire : malgré la défaite, et dieu sait si ça m’embête d’avoir perdu, je crois que c’est dans la lignée des derniers matches et des dernières semaines. C’est-à-dire que ce qu’on fait les joueurs en terme d’abnégation et de volonté ce soir, c’est vraiment très bien, à l’image de Corentin Carne, de Lahaou (Konate), qui avait mal au dos et qui n’était pas sûr de jouer ce matin. Je salue encore une fois la prestation de mes joueurs. Bien sûr que l’on a couru après le score mais avec l’état de fatigue et le manque de préparation que l’on a eu -on s’est juste entraîné aujourd’hui et un petit peu hier pour préparer ce match-, je trouve que ce que l’on a proposé ce soir c’est plutôt consistant compte tenu de tout ce que l’on vient de souligner. Et je suis content, Freddy (NDLR : Fauthoux, le coach de Levallois) a le sourire. J’ai critiqué autant les arbitres que lui. Tout va bien ! (Rires)

Qu’est-ce qui s’est passé avec Demetrius Treadwell et Jeremy Senglin ?

Treadwell s’est refait mal à la cheville. Ça va nécessiter un peu de soins. Jeremy a pris une béquille. Déjà sans Waters s’est dur. Même s’il m’a dit qu’il pouvait éventuellement rejouer, j’ai considéré qu’il était hors de question de prendre le moindre risque considérant que c’est le seul meneur de métier que l’on a dans l’effectif. Il faut savoir faire des choix même si c’est difficile quand on est compétiteur.

En dehors de la fatigue physique, qu’est-ce qui vous a manqué en terme de basket pour prendre éventuellement le dessus ?

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Photo: Lahaou Konate (Nanterre). Hervé Bellenger, FFBB

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