Aller au contenu

[REDIFF] Slam Deck, des cartes de jeu sur le basket français à collectionner

Slam Deck, c’est une collection de cartes sur le basket français à collectionner qui servent aussi à jouer. Son créateur nous en dit plus.

Slam Deck, c’est une collection de cartes sur le basket français à collectionner qui servent aussi à jouer. Son créateur nous en dit plus.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Qui se cache derrière Slam Deck et qu’est-ce que c’est exactement ?

Je m’appelle Stéphane. Je viens de l’entreprenariat, je suis plutôt dans le domaine informatique avec une agence digitale. Mon agence avait notamment refait le site de Nanterre 92. J’étais déjà sponsor du club et mon fils ayant commencé le basket, je m’y suis remis à fond comme quand j’étais plus jeune.  A Nanterre, l’équipe en interne est sympathique, ils ont écouté ce que j’avais en tête et ça a donné Slam Deck. Ils ont fair pas mal d’efforts pour me permettre de rencontrer la ville, l’UCPB (Union des Clubs Professionnels de Basket), le syndicat des joueurs, la FFBB… Ça a mis un petit bout de temps entre murir le projet, le présenter et jusqu’à ce que ça accroche au niveau des instances. Le concept c’est de sortir des cartes de collection, plutôt jolies, en premier lieu. Je voulais surtout avoir pas mal d’infos, et pas seulement une carte type Panini sans retouche, ni rien. Ici, on présente plusieurs infos au dos de la carte comme les stats, la bio, la taille… Le deuxième pari c’était de faire un jeu autour de ça, mais je ne voulais pas qu’il transparaisse dans les cartes. Il n’y a aucun marqueur de jeu sur les cartes. Il n’y a pas de grosses pastilles avec les points en attaque et en défense. Le jeu, c’est créer son cinq majeur et comparer les stats après. Ensuite, il y a toute une mécanique de jeu qui peut être pour les gamins de 5 ans ou plus compliquée pour les adultes. J’ai pensé ce jeu pour les familles et pour les temps off pour les gamins en stage, les passionnés de basket dans les tribunes entre deux matchs. Il y a donc le jeu, et ensuite il y a l’application. La base, c’est de faire un effet « wahou ». C’est comme à l’époque quand on n’avait pas de site internet on était has been. L’application je voulais quand même qu’elle serve à quelque chose. Il y a un effet réalité augmentée qui permet de flasher la carte, d’avoir le joueur en réalité augmentée et d’avoir son nom, ses points par match en surinformation… Il y a aussi un lien vers ses stats et ses réseaux sociaux. Je voulais que ça serve à quelque chose. Il y a aussi le début des règles sur l’application. On ne peut pas faire tout le jeu, mais il y a le départ et il faut flasher la carte de son joueur pour pouvoir l’utiliser, sinon il est bloqué. La dernière fonction que j’ai mise c’est de pouvoir se prendre à côté de Youssoupha Fall. On peut se prendre en photo à côté de lui et comparer les tailles. J’espère d’ailleurs qu’on pourra développer cette fonctionnalité avec les clubs de Jeep Elite. Pour le projet, je voulais avoir le retour des clubs pour avoir un marché local. Il y a six clubs qui ont suivi : Nanterre, Strasbourg, Limoges, Nancy, Gravelines-Dunkerque et Cholet. On a pu lancer que tardivement, mais on a quand même pu lancer fin avril à la limite des playoffs. Il y aura certainement une saison 2 au mois de décembre et il y aura l’essentiel des clubs.

« Je n’ai reçu aucune aide financière. Pour les droits à l’image, tout est offert, c’était ma condition sine qua non »

Quel est votre parcours dans le basket ?

J’ai joué de 8 à 23 ans. J’ai arrêté parce que j’étais à Paris et je lançais mon activité professionnelle donc j’étais moins investi dans le sport. J’ai joué dans l’équipe 2 de Boulazac qui a été en excellence région et en Nationale 3. On était les partenaires d’entraînement de l’équipe 1 qui jouait en Nationale 1. C’était plutôt sympa, mais pas de quoi faire une carrière.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de faire de cartes sur le basket français ?

La passion, le fait que j’ai eu des cartes quand j’étais adolescent. J’avais la NBA mais aussi sur le basket français, je me souviens d’avoir eu des cartes LNB avec Didier Gadou etc. Avec mon fils, on s’était naturellement imprimé des cartes de Nanterre avec les stats et on avait fait des duels. C’est finalement en faisant un petit jeu avec mon fils que je me suis dit que ça pouvait être une bonne idée. Et à Nanterre, Anthony Marques, le responsable de la communication est très positif. Il a toujours envie de nouveaux projets. Il est très moteur et on a pu très vite échanger là-dessus, il a directement dit banco. Ensuite, Jean Donnadieu (Président Nanterre 92) m’a présenté à un peu tout le monde, aux clubs, à la LNB. A la FFBB, j’ai eu la chance de rencontrer le club des internationaux avec notamment Jacky Chazalon et Isabelle Fijalkowski qui ont été très moteurs.

Avec quels moyens financiers s’est lancé cette entreprise ?

Je n’ai reçu aucune aide financière. Pour les droits à l’image, tout est offert, c’était ma condition sine qua non. Par contre, j’ai financé tout le reste. J’ai collecté toutes les photos, j’ai fait la création. Maintenant, j’ai une équipe de création, tous fans de basket, qui font un website sur le basket, c’est d’ailleurs via cela que je les ai rencontrés. Tout ce qui est impression etc, tout est financé de fonds propres, les miens. J’ai eu la chance de pouvoir vendre ma petite agence digitale, et de récupérer de l’argent m’ayant permis de lancer Slam Deck.

Combien vous a-t-il fallu de temps pour mettre tout ça sur pied ?

Entre l’idée, toutes les rencontres, la réalisation, 18 mois se sont écoulés.

Est-ce maintenant votre seule activité professionnelle ?

Non. J’ai deux petites sociétés qui représentent 30% de mon temps, le reste est consacré à Slam Deck. Je suis à fond Slam Deck parce que je pense qu’il faut que ça fonctionne jusqu’à fin septembre. Pour que ça fonctionne, j’ai besoin de beaucoup de temps pour trouver les bons relais.

Où cette collection est-elle en vente ?

Elle est disponible sur le site Slam Deck, sur Basket Europe et la FFBB devrait la mettre en ligne. En attendant, c’est déjà disponible en boutique physique de la fédération. Les cartes sont aussi disponibles dans les boutiques des clubs partenaires et au Leclerc de Nanterre. Chez les partenaires locaux.

Comment assurez-vous la promotion ?

Les clubs sont investis. Ils font pas mal de pub, notamment en interne avec les clubs de supporters. Le club de Nanterre me permet aussi de rencontrer les sponsors. Je fais aussi de la promotion sur les réseaux sociaux. Quelques joueurs et quelques clubs ont aussi joué le jeu et il y a maintenant le gros à venir avec l’Equipe de France.

« C’est satisfaisant comme démarrage. Ce n’est pas du tout catastrophique, c’est plutôt bon mais ce n’est pas non plus encore la ruée vers les cartes »

Êtes-vous satisfait des premiers retours ?

Oui ! On peut toujours rêver faire mieux parce que ce sont des belles cartes, il y a un beau projet donc on espère que ça va cartonner. En lançant à cette période je savais déjà qu’il n’y aurait pas l’effet Noël. En juillet, il y a l’Eurobasket féminin et en septembre il y a la coupe du monde masculine donc tout est là pour assoir le projet. C’est satisfaisant comme démarrage. Ce n’est pas du tout catastrophique, c’est plutôt bon mais ce n’est pas non plus encore la ruée vers les cartes.

Avez-vous eu des retours de certains joueurs ?

Oui et notamment ceux de Nanterre. Ils sont ravis d’avoir les cartes. Ceux qui ont des enfants encore plus parce qu’ils peuvent leur montrer ça. Il y a une petite fierté d’avoir sa carte je pense. Surtout pour les étrangers, les Américains qui ont l’habitude de ça. Tout le monde est derrière le projet, c’est un moyen de crédibiliser un peu le basket français. Ça permet aussi aux jeunes de mémoriser qui sont les joueurs, quand ils voient une carte ils retiennent qui c’est, de quel club il vient. Ça donne de l’importance aux joueurs.

Pour quand est prévue la deuxième collection et quelles seront les nouveautés ?

Les cartes sortiront peu avant Noël. Il y aura un peu plus de légendes sur les cartes des équipes de France. Il y aura un nouveau travail graphique parce que c’est ça qui plait. Les cartes légendes c’est la rareté de la collection, elles seront retravaillées. Le côté graphique sera encore plus prononcé.

[armelse]

Qui se cache derrière Slam Deck et qu’est-ce que c’est exactement ?

Je m’appelle Stéphane. Je viens de l’entreprenariat, je suis plutôt dans le domaine informatique avec une agence digitale. Mon agence avait notamment refait le site de Nanterre 92. J’étais déjà sponsor du club et mon fils ayant commencé le basket, je m’y suis remis à fond comme quand j’étais plus jeune.  A Nanterre, l’équipe en interne est sympathique, ils ont écouté ce que j’avais en tête et ça a donné Slam Deck. Ils ont fair pas mal d’efforts pour me permettre de rencontrer la ville, l’UCPB (Union des Clubs Professionnels de Basket), le syndicat des joueurs, la FFBB… Ça a mis un petit bout de temps entre murir le projet, le présenter et jusqu’à ce que ça accroche au niveau des instances. Le concept c’est de sortir des cartes de collection, plutôt jolies, en premier lieu. Je voulais surtout avoir pas mal d’infos, et pas seulement une carte type Panini sans retouche, ni rien. Ici, on présente plusieurs infos au dos de la carte comme les stats, la bio, la taille… Le deuxième pari c’était de faire un jeu autour de ça, mais je ne voulais pas qu’il transparaisse dans les cartes. Il n’y a aucun marqueur de jeu sur les cartes. Il n’y a pas de grosses pastilles avec les points en attaque et en défense. Le jeu, c’est créer son cinq majeur et comparer les stats après. Ensuite, il y a toute une mécanique de jeu qui peut être pour les gamins de 5 ans ou plus compliquée pour les adultes. J’ai pensé ce jeu pour les familles et pour les temps off pour les gamins en stage, les passionnés de basket dans les tribunes entre deux matchs. Il y a donc le jeu, et ensuite il y a l’application. La base, c’est de faire un effet « wahou ». C’est comme à l’époque quand on n’avait pas de site internet on était has been. L’application je voulais quand même qu’elle serve à quelque chose. Il y a un effet réalité augmentée qui permet de flasher la carte, d’avoir le joueur en réalité augmentée et d’avoir son nom, ses points par match en surinformation… Il y a aussi un lien vers ses stats et ses réseaux sociaux. Je voulais que ça serve à quelque chose. Il y a aussi le début des règles sur l’application. On ne peut pas faire tout le jeu, mais il y a le départ et il faut flasher la carte de son joueur pour pouvoir l’utiliser, sinon il est bloqué. La dernière fonction que j’ai mise c’est de pouvoir se prendre à côté de Youssoupha Fall. On peut se prendre en photo à côté de lui et comparer les tailles. J’espère d’ailleurs qu’on pourra développer cette fonctionnalité avec les clubs de Jeep Elite. Pour le projet, je voulais avoir le retour des clubs pour avoir un marché local. Il y a six clubs qui ont suivi : Nanterre, Strasbourg, Limoges, Nancy, Gravelines-Dunkerque et Cholet. On a pu lancer que tardivement, mais on a quand même pu lancer fin avril à la limite des playoffs. Il y aura certainement une saison 2 au mois de décembre et il y aura l’essentiel des clubs.

« Je n’ai reçu aucune aide financière. Pour les droits à l’image, tout est offert, c’était ma condition sine qua non »

[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité