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Euro féminin: Julie Allemand à propos de Marine Johannès: « Si je peux la tuer, je le ferai »

Cela aurait pu être le 110e et dernier match de Ann Wauters avec les Belgian Cats. Un avion Belgrade-Bruxelles les aurait ramené au plat pays en pleurs. Pas de quart-de-finale de l’Euro et surtout la porte des Préolympiques pour Tokyo 2020 se serait refermée sur elles.

Cela aurait pu être le 110e et dernier match de Ann Wauters avec les Belgian Cats. Un avion Belgrade-Bruxelles les aurait ramené au plat pays en pleurs. Pas de quart-de-finale de l’Euro et surtout la porte des Préolympiques pour Tokyo 2020 se serait refermée sur elles.

Un temps ballotées par les Slovènes, longtemps menacées, les Belges ont enfin vu la lumière dans la dernière minute pour l’emporter 72-67 et accrocher ce billet de quart-de-finale qu’elles joueront demain contre la France.

« Je ne sais pas comment on l’a fait, je n’ai pas reconnu notre identité et j’ai très vite ressenti la nervosité envahir le groupe», a avoué Emma Meesseman au Soir. « Je suis fier de mon équipe, mais je ne l’avais jamais vu aussi stressée », a concédé son coach Philip Mestdagh.

Le sauveur de la patrie, c’est Julie Allemand, la meneuse de l’ASVEL, qui a marqué les 10 points de son équipe dans le premier quart-temps, 25 au total, et un trois-points qui a permis aux Cats de prendre définitivement la tête dans la dernière minute.

« Je pense que c’est mon meilleur score sous le maillot de la Belgique et je suis heureuse car je devais aussi m’adapter à la défense », a déclaré la Liégeoise au site de la FIBA. « C’était vraiment difficile et nous n’avons pas bien démarré le match. Je ne sais pas ce qui s’est passé, nous n’avons pas reconnu notre équipe. Nous nous sommes améliorés au deuxième quart-temps, mais après la pause, la situation était redevenue la même comme au début du match. »

Julie Allemand va donc se retrouver face à la France qu’elle connaît si bien et à sa future équipière Marine Johannès:

« J’aime vraiment son style et c’est toujours très spécial de jouer contre une équipe comme la France. Il ne reste plus qu’à gagner une fois pour que nous puissions figurer dans le Top Four », ajoutant en blaguant: « Je suis vraiment contente de jouer avec elle la saison prochaine car elle est géniale, mais maintenant elle sera aussi mon adversaire en quarts de finale et si je peux la tuer, je le ferai. »

Quand on connait le mental de Julie Allemand, il va falloir que Marine Johannès, peu à son affaire jusqu’ici dans cet Euro, passe demain la surmultiplié.

Photo: Julie Allemand, FIBA

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