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[REDIFF] Guide Pro B – Antibes : La saison du renouveau ?

Le miracle n’aura pas été permanent. Monté en Pro A en 2015 à l’issue d’une belle saison de Pro B, Antibes a connu quatre saisons dans l’élite française marquées par un glissement constant dans le classement : 12e en 2015-16, 14e en 2016-17, 16e en 2017-18 pour finir 18e en 2018-19.

©Sharks Antibes

Le miracle n’aura pas été permanent. Monté en Pro A en 2015 à l’issue d’une belle saison de Pro B, Antibes a connu quatre saisons dans l’élite française marquées par un glissement constant dans le classement : 12e en 2015-16, 14een 2016-17, 16e en 2017-18 pour finir 18e en 2018-19.

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Cette dernière saison aura été marquée par de mauvais choix de recrutement (Trevor Thompson, Louis Campbell…), des joueurs pas toujours au sommet de leur forme (notamment Tim Blue qui a eu du mal à retrouver son niveau après son AVC fin 2017) ou ayant du mal à s’adapter aux spécificités de la Jeep Élite (Aigars Skele, par exemple), un coach dont le discours ne passait plus et coupé en mars (Julien Espinosa) après un long chemin de croix (5 victoires pour 17 défaites)… Autant dire que même « l’électrochoc » du remplacement de Julien Espinosa par Nikola Antic (2 victoires-10 défaites) et l’arrivée de nouveaux joueurs tels que Taurean Green ou Chris Otule n’ont logiquement rien changé à la donne : les Sharks d’Antibes ont dû retourner à l’étage inférieur.

Pour démarrer cette nouvelle saison en Pro B, Nikola Antic aurait bien voulu repartir d’une page blanche, mais il a dû composer avec les contrats longue durée de Tim Blue, Viktor Gaddefors et Fernando Raposo. Qui ne sont certainement pas les plus à blâmer de la mauvaise saison dernière. Pour entourer cette base, le coach franco-monténégrin a cherché à mêler expérience, jeunes à potentiel, capacités offensives et défensives. Ce qui explique l’arrivée de Gédéon Pitard, meneur connu pour sa défense, de Zaid Hearst, deuxième scoreur du championnat lituanien, de Corentin Carne, revanchard après son année sur le banc de Nanterre, de Romuald Morency, jeune joueur en pleine progression. À leurs côtés, des jeunes du centre de formation (Giuliano Neri ou Shawn Tanner, par exemple) devraient avoir des minutes pour s’exprimer et progresser. Et la cerise sur le gâteau, c’est la signature de Roko-Leni Ukic, meneur de 34 ans qui ne vient pas sur la Côte d’Azur en préretraite, selon les souhaits de Nikola Antic.

Avec à la baguette cet international croate au CV long comme le bras, joueur de NBA et d’Euroleague, qui faisait encore les beaux jours des Metropolitans de Levallois la saison dernière en Jeep Élite, les Sharks ne peuvent que viser le haut du tableau, même si l’objectif fixé par Nikola Antic est un peu différent : « Jouer un beau basket et réorganiser le club pour vraiment être une équipe de haut niveau. »

Gageons que, même si la remontée immédiate n’est pas une nécessité absolue pour les Sharks, personne dans l’effectif ou le staff n’a l’intention de se la couler douce. On attend donc Antibes dans les premières places du classement.


« Je pense qu’il y a une belle répartition des âges dans cette équipe. Nous avons deux joueurs très expérimentés, l’un à l’intérieur, l’autre à l’extérieur. Nous avons aussi des joueurs qui sont en pleine possession de leurs moyens comme Fernando Raposo, Viktor Gaddefors, Zaid Hearst ou Gédéon Pitard. Il y a aussi deux jeunes potentiels avec Corentin Carne et Romuald Morency. Il y a un bon mélange dans cet effectif. » Nikola Antic
Les deux joueurs à suivre : 

Roko Ukic (1,96m, 34 ans)

Vieux routier du basket européen, sa carrière parle pour lui. International croate, 154 matchs d’Euroleague, 83 matchs de NBA… Il est passé par Vitoria, Barcelone, le Fenerbahce, le Panathinaïkos ou l’AEK Athènes, et Toronto et Milwaukee en NBA. La saison dernière, il tournait à 12,8 points, 2,1 rebonds et 6,1 passes décisives avec Levallois dans la division supérieure. S’il n’est pas gêné par les blessures, ce parfait meneur de jeu et meneur d’hommes s’imposera sans coup férir comme l’un des tous meilleurs joueurs de Pro B.

Zaid Hearst (1,94m, 27 ans)

Cet arrière scoreur a fait ses gammes en deuxième division espagnole puis en deuxième division italienne et la saison dernière en Lituanie. Formé à l’université de Quinnipiac, il compilait en moyenne 14,9 points et 2,6 rebonds en LKL (la première division lituanienne), ce qui faisait de lui le deuxième meilleur scoreur de la ligue. À Kėdainiai, il prenait la moitié de ses tirs (65 sur 130 en 16 matchs – il est arrivé au club en février 2019) derrière la ligne à trois points, pour un pourcentage de réussite de 40,0 %. Comme à Araberri en Espagne (20,2 points par match en 2016-17, meilleur marqueur de LEB Oro, la Pro B espagnole), à Rieti (17,8 points en Serie A2 italienne) puis en Lituanie, il lui sera certainement confié le rôle de « première gâchette ».

Arrivées :

Corentin Carne (Nanterre, Jeep Élite), Gédéon Pitard (Châlons-Reims, Jeep Élite), Romuald Morency (Vichy-Clermont), Roko Ukic (Levallois, Jeep Élite), Zaid Hearst (Nevėžis Kėdainiai, Lituanie).

Départs :

Isaia Cordinier (Nanterre, Jeep Élite), Paul Rigot (Évreux), Louis Campbell (Le Cannet, NM2), Isaac Mayembo (La Charité, NM1), Chris Otule (Ghizou, Chine), Aigars Skele (Kalev, Estonie), Jerel Blassingame, Taurean Green, Max Kouguere, Tom Wiscart-Goetz (La Charité, NM1).

Effectif 2019-20 :

Meneurs : Roko Ukic (Croate, Bosman), Gédéon Pitard, Giuliano Neri (Belgique, JFL), Vincent Amsellem

Extérieurs :  Zaid Hearst (Américano-Nigérian, Cotonou), Viktor Gaddefors (Suédois, Bosman), Corentin Carne, Shawn Tanner

Intérieurs : Tim Blue (Américain), Romuald Morency, Fernando Raposo, Mathis Rostomoff

Le cinq majeur probable :

Ukic – Hearst – Gaddefors – Blue – Raposo

Entraîneur : Nikola Antic  Assistant : Romain Leroy

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Cette dernière saison aura été marquée par de mauvais choix de recrutement (Trevor Thompson, Louis Campbell…), des joueurs pas toujours au sommet de leur forme (notamment Tim Blue qui a eu du mal à retrouver son niveau après son AVC fin 2017) ou ayant du mal à s’adapter aux spécificités de la Jeep Élite (Aigars Skele, par exemple), un coach dont le discours ne passait plus et coupé en mars (Julien Espinosa) après un long chemin de croix (5 victoires pour 17 défaites)… Autant dire que même « l’électrochoc » du remplacement de Julien Espinosa par Nikola Antic (2 victoires-10 défaites) et l’arrivée de nouveaux joueurs tels que Taurean Green ou Chris Otule n’ont logiquement rien changé à la donne : les Sharks d’Antibes ont dû retourner à l’étage inférieur.[/arm_restrict_content]

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Photo : Antibes Sharks

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