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Euroleague: Le retour d’Antoine Diot à Valence

5 matches, 5 défaites. Valencia Basket est seul lanterne rouge de l’Euroleague. Ça fait désordre pour une équipe espagnole, championne  nationale en 2017 et qui a obtenu un laissez-passer pour l’Euroleague en remportant la dernière édition de l’Eurocup.

5 matches, 5 défaites. Valencia Basket est seul lanterne rouge de l’Euroleague. Ça fait désordre pour une équipe espagnole, championne  nationale en 2017 et qui a obtenu un laissez-passer pour l’Euroleague en remportant la dernière édition de l’Eurocup.

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Deux des défaites étaient franchement vilaines : -15 à domicile face au CSKA Moscou et -26 à Olympiakos. Les deux autres étaient plus dans la normalité: -13 au Maccabi Tel-Aviv et -5 à Valence devant Efes Istanbul. Il y a du mieux semble t-il. Les Valenciens sont tombés mardi les armes à la main à Barcelone (83-77) malgré le double double de Bojan Dubljevic (12 points, 10 rebonds) qui est de très loin le joueur le plus redoutable de l’équipe espagnole (13 points, 6 rebonds pour 18,4 d’éval en 5 matches). Avant la rencontre, ils avaient pu recevoir un réconfort moral du coach du Barça, Svetislav Pesic :

« C’est une grande équipe avec un excellent entraîneur (NDLR : Jaume Ponsarnau), très intelligent et qui sait ce qu’il veut, mais qui, comme pour mon équipe, elle  a besoin de temps. »

Pour Jaume Ponsarnau, deux facteurs ont fait que son équipe a chuté face au Barça, un manque de clairvoyance dans le money time et… l’arbitrage. Et pour lui c’est la troisième fois qu’il en est victime après la Super Coupe (-6) et le match de saison régulière de Ligue Endesa (-3 à Barcelone).

Le pivot sénégalais Maurice Ndour (2,06m, 27 ans) voulait positiver :

« Je pense que nous nous sommes vraiment bien battus. Nous avons montré notre personnalité. Nous avons bien exécuté nos systèmes aussi bien en attaque qu’en défense, nous avons bien fait circuler le ballon. Nous sommes à 0-5 mais nous montrons que l’on joue à fond chaque match. Aussi longtemps que nous jouerons de la sorte, la victoire finira par arriver. Nous allons tirer les leçons de nos erreurs pour nous améliorer et nous préparer pour le match contre l’ASVEL », promet-il.

En championnat, le bilan de Valencia Basket est tout juste équilibré (3-3) et ce n’est pas satisfaisant. Aussi le coach a lancé un avertissement aux joueurs qui ne sont pas très performants en ce moment. Il a annoncé que si la situation ne s’arrange pas, le club cherchera à se renforcer. Il a aussi délivré un bon point à quelques-uns comme au jeune arrière serbe Vanja Marinkovic (1,98m, 22 ans) qui est selon lui efficace des deux côtés du terrains.

« Le niveau d’énergie doit être au maximum, que ce soit pour une rotation courte ou une rotation longue. Il reste 29 matches, une vie pour faire beaucoup de choses. Ce qui est clair c’est que nous n’avons pas été en mesure de remporter des victoires pour le moment en raison du niveau élevé de la compétition de nos rivaux. »

Valence va pouvoir compter en principe sur le retour du big man américain Mike Tobey (2,13m, 25 ans) qui sera testé avant le match alors que le Belge Sam Van Rossom (1,86m, 33 ans) est toujours sur le flanc en raison d’une gêne au genou gauche.

Comme ses collègues, Jaume Ponsarnau insiste sur les qualités athlétiques de l’ASVEL :

« Nous allons jouer contre une équipe très physique, c’est une grande qualité. Ils arrivent avec de la confiance et un jour de repos supplémentaire. Il faut avoir un maximum de respect pour cet adversaire, la façon dont il se comporte dans cette compétition, mais nous voulons continuer à avancer et nous devons trouver de l’énergie à chaque instant pour rivaliser avec leur physique. »

Un refrain que reprend Louis Labeyrie qui évidemment connaît la musique :

« Vous devez réagir au niveau de l’intensité physique car, comme toutes les équipes françaises, ils pratiquent un basket-ball très physique et d’une manière ou d’une autre, vous devez y répondre ».

Le match sera marqué par le retour d’Antoine Diot à Valence dont il a porté le maillot quatre saisons. Parfois avec brio mais trop souvent stoppé par des blessures longues à disparaître, ce qui avait entraîné une absence de 444 jours consécutifs. Depuis le début de cette saison, le Bressan retrouve son meilleur niveau (8,8 points, 3,8 passes et 1,2 interception pour 10,2 d’évaluation soit la deuxième de l’équipe derrière le 20,8 de Tonye Jekiri). Jaume Ponsarnau est revenu sur le non renouvellement de son contrat :

« Diot est encore meilleur que ce qu’il a montré en ce début de saison, » estime t-il. « Il se trouve qu’il avait besoin de cette continuité physique. En ce moment, il l’a et j’espère pour son bien qu’il l’aura toujours. C’était un joueur qui était avec nous mais au cours des deux dernières saisons, il a à peine joué et il y avait à son sujet un certain nombre de risques et de doutes. La meilleure chose à faire pour tout le monde était de séparer nos routes. Mais nous l’avons toujours admiré. Quand nous avons été champion il a été un protagoniste. Sa présence ici était très importante, nous lui souhaitons le meilleur, car il le mérite en tant que joueur et en tant que personne ».

A la question de savoir s’il pourrait revenir à Valence lorsque son contrat avec l’ASVEL sera arrivé à son terme en 2022 et alors que le club espagnol pourra disposer un an plus tard d’une superbe aréna, Antoine Diot répond poliment à Las Provincias :

« L’arèna de Valence va être impressionnante. Pourquoi ne pas revenir ? Nous verrons ce qui se passera dans le futur. Je ne peux pas dire que je veux y retourner parce que ce serait irrespectueux envers Asvel, mais j’aimais vivre à Valence. Mon fils est né ici et nous avons remporté de nombreux titres. »

Les 8 500 spectateurs du Pavello Municipal Font de San Lluis réserveront certainement une belle ovation au meneur international, mais après ce sera une tout autre ambiance. Car si l’ASVEL cherchera à oublier ses deux déboires en déplacement, à Munich puis à Kaunas, on l’a dit Valence veut absolument décrocher son premier succès. Sinon ça risque de barder.

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Deux des défaites étaient franchement vilaines : -15 à domicile face au CSKA Moscou et -26 à Olympiakos. Les deux autres étaient plus dans la normalité: -13 au Maccabi Tel-Aviv et -5 à Valence devant Efes Istanbul. Il y a du mieux semble t-il. Les Valenciens sont tombés mardi les armes à la main à Barcelone (83-77) malgré le double double de Bojan Dubljevic (12 points, 10 rebonds) qui est de très loin le joueur le plus redoutable de l’équipe espagnole (13 points, 6 rebonds pour 18,4 d’éval). Avant le match, ils avaient pu recevoir un réconfort moral du coach du Barça, Svetislav Pesic :

« C’est une grande équipe avec un excellent entraîneur (NDLR : Jaume Ponsarnau), très intelligent et qui sait ce qu’il veut, mais qui, comme pour mon équipe a besoin de temps. »

Pour Jaume Ponsarnau, deux facteurs ont fait que son équipe a chuté face au Barça, un manque de clairvoyance dans le money time et… l’arbitrage. Et pour lui c’est la troisième fois qu’il en est victime après la Super Coupe (-6) et le match de saison régulière de Ligue Endesa (-3 à Barcelone).

Le pivot sénégalais Maurice Ndour (2,06m, 27 ans) voulait positiver :

« Je pense que nous nous sommes vraiment bien battus. Nous avons montré notre personnalité. Nous avons bien exécuté nos systèmes aussi bien en attaque qu’en défense, nous avons bien fait circuler le ballon. Nous sommes à 0-5 mais nous montrons que l’on joue à fond chaque match. Aussi longtemps que nous jouerons de la sorte, la victoire finira par arriver. Nous allons

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