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20 ans d’Euros de jeunes : les joueurs U18 (Euros 2000-2004), du beau linge !

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vi

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vingt dernières années, pour un total de 18 éditions (les Euros de jeunes n’ont lieu tous les ans que depuis 2004, ils se déroulaient auparavant sur un rythme bi-annuel). Après les U16 (voir ICI), nous nous intéressons maintenant aux Euros U18, réservés aux joueurs de moins de 18 ans. Après une analyse par pays (voir ICI), nous examinons les meilleurs joueurs de ces Euros U18, avec pour commencer ceux des Euros 2000 à 2004 (des années où les cinq majeurs n’étaient pas déterminés par l’organisation, et donc ici constitués par nos soins).

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Si être nommé dans le cinq majeur d’un Euro U16 ne garantit en rien une carrière professionnelle de haut niveau, nous l’avons vu, les joueurs qui se sont distingués lors d’Euros U18 ont bien plus souvent réussi à s’illustrer par la suite. Voici, pour commencer, ce que sont devenus les joueurs du cinq majeur du tournoi et du cinq majeur de l’équipe de France sur les éditions 2000 à 2004 de l’Euro U18.

2000

Podium : 1e – France, 2e – Croatie, 3e – Grèce

Tony Parker (MVP, France, 1982, 1,88m, meneur)

Photo : FIBA Europe

Sur le tournoi, il réalise 14,4 points, 2,8 rebonds et 2,5 passes pour mener la France au titre. Quant à la suite de sa carrière, tout le monde la connaît : Paris-Levallois puis la NBA, les Spurs, 4 titres NBA, un titre de MVP des Finals, un titre de champion d’Europe avec la France, etc. Et aujourd’hui, une reconversion comme président de LDLC Asvel, avec le titre de champion de France masculin et féminin l’an dernier. La personnalité n°1 du basket français.

Zoran Planinic (Croatie, 1982, 2,00m, arrière)

Photo : FIBA Europe

16,6 points, 3,0 rebonds, 2,4 passes sur cette édition de l’Euro U18. S’il ne perce pas vraiment en NBA après ses années de formation au Cibona Zagreb (3,8 points en 148 matchs aux New Jersey Nets), il devient un fort joueur d’Euroleague à Vitoria, au CSKA puis au Khimki (12,4 points en 2012-13) avant de commencer à décliner à l’Anadolu Efes, en 2013-14. Après cette saison, en conflit avec le club, il restera un an sous contrat sans jouer. Depuis, il a pris sa retraite et vit à Chicago.

Christos Tapoutos (Grèce, 1982, 2,06m, ailier/ailier-fort)

Produit 16,3 points, 4,0 rebonds, 1,1 passe sur le tournoi. Il se fait connaître avec l’AEK Athènes, avec qui il gagne le titre de champion de Grèce en 2002. Jusqu’en 2012, il fréquente divers clubs grecs (Iraklis, Panionios, PAOK, Aris, AEK) avec bonheur (une pointe à 13,0 points en Eurocup avec l’Aris en 2010-11) avant de faire un rapide passage à Nymburk, sans succès puis de mieux réussir en Turquie, à Eskishehir (12,6 points en 2013-14). Revenu au pays, il a d’abord cartonné avec Kavalas (13,4 points en 2015-16) avant d’être beaucoup moins productif l’année suivante à Lefkadas (5,6 points en 2016-17). Semble avoir pris sa retraite depuis lors.

Mickael Piétrus (France, 1982, 1,98m, arrière-ailier)

Photo : FIBA Europe

11,5 points, 4,1 rebonds, 1,3 passe sur la compétition. Après ses années de formation à Pau-Orthez, couronnées de deux titres de champion de France (2001 et 2003), il passe dix saisons en NBA, aux Golden State Warriors (qui l’ont drafté en 11e position), aux Orlando Magic puis entre Phoenix (Suns), Boston (Celtics) et Toronto (Raptors) pour la fin de sa carrière en NBA, en 2012-13. Après une tentative peu concluante à Porto-Rico en 2015, il signe à Nancy (Pro A) pour la saison 2015-16, qui s’achève après 18 matchs à 8,7 points. Retiré des parquets depuis lors.

Marko Popovic (Croatie, 1982, 1,86m, meneur-arrière)

14,0 points, 2,4 rebonds, 5,1 passes sur le tournoi. Formé à Zadar, il écume ensuite l’Europe avec bonheur : Valence, Efes Pilsen, Cibona Zagreb, Unics Kazan, Zalgiris Kaunas, Khimki Moscou, Fuenlabrada. Des stats replètes (12,5 points en 123 matchs d’Euroleague sur 8 saisons), un palmarès long comme le bras (deux Eurocup, une Ligue Adriatique, une VTB League, MVP de la finale de l’Eurocup 2011 et de la finale de VTB League 2003). Retraité des parquets depuis la fin de la dernière saison.

Les Français

Guillaume Yango (1982, 2,04m, pivot)

8,0 points, 4,5 rebonds, 0,3 passe. Formé à Dijon, il part ensuite aux États-Unis, en junior college puis en fac NCAA. Non drafté, il revient en Europe en 2005. Il passe quatre saisons en Italie (et un peu en Grèce) avant de revenir en France, au Mans et à Paris-Levallois, puis de repartir en cours de saison en Espagne puis de nouveau en Italie. Au cours de ces périples, il réalise de bonnes prestations dans des clubs de deuxième division (Sassari ou Bologne) mais n’émerge pas à l’étage supérieur (5,8 points comme meilleure marque avec Bourg-en-Bresse en 2014-15 en Pro A). Il cesse sa carrière professionnelle en cours de saison 2016-17 avec Orchies (Pro B).

Boris Diaw (1982, 2,05m, ailier/ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

6,8 points, 4,0 rebonds, 1,8 passe. Avec Tony Parker, l’autre immense star de cette sélection U18, devenu recordman du nombre de sélections en équipe de France (247), plus de 1 000 matchs de NBA en 14 saisons, une dernière saison (en 2017-18) à Levallois pour le plaisir. Retraité, il a pris cet été la présidence des Metropolitans 92, l’association entre Levallois et Boulogne-Billancourt. Et il fait partie du staff technique comme GM adjoint de l’équipe de France médaillée de bronze cet été en Chine.

Yakhouba Diawara (1982, 1,98m, ailier)

6,9 points, 3,6 rebonds, 0,4 passe. Après une post-formation en NCAA, il revient à Dijon, son premier club formateur, avant de réaliser une belle partie de saison au Fortitudo Bologne. S’ensuivent quatre saisons de NBA dans un rôle mineur avant de connaître plusieurs belles campagnes en Italie (Brindisi, Varèse, Venise) et en France (Gravelines-Dunkerque). Son passage à Limoges en 2015-16 est beaucoup moins fructueux. Il ne fait ensuite que des bouts de saison en Italie et au Portel (4,6 points en 9 matchs en 2018-19. Après un passage par les Émirats Arabes Unis, il s’est lancé dans le 3×3 aux États-Unis dans la ligue Big3.

2002

Roko-Leni Ukic et la Croatie célèbrent leur victoire Photo : FIBA Europe

Podium : 1e – Croatie, 2e – Slovénie, 3e – Grèce (France : 7e)

Erazem Lorbek (MVP, Slovénie, 1984, 2,10m, pivot)

Photo : FIBA Europe

Malgré ses 23,8 points, 10,8 rebonds et 1,3 passe, il n’a pu empêcher la Croatie de décrocher le titre. Suite à son Euro couronné du titre de MVP, il passe un an à Michigan State avant de revenir en Europe. Il y joue pour de grands clubs – Fortitudo Bologne, Malaga, Trèvise, Rome, CSKA Moscou, Barcelone – avec des stats qui lui permettent de figurer dans le « cinq majeur de l’Euroleague 2012 », notamment. Miné par les blessures, il n’arrive pas à reprendre le basket à un niveau professionnel après la saison 2013-14, hormis deux matchs guère probants en 2017-18 à Ljubljana.

Roko-Leni Ukic (Croatie, 1984, 1,96m, meneur)

17,9 points, 6,3 rebonds, 4,4 passes sur la compétition. Il connaît une riche carrière qui le voit fréquenter les plus grands clubs européens (Vitoria, Barcelone, Fenerbahce, Panathinaïkos…) avec un intermède moins fructueux en NBA, aux Raptors de Toronto et aux Bucks de Milwaukee (85 matchs, 4,0 points). Après une période très faste jusqu’en 2014 (une pointe à 13,2 points en Euroleague avec le Fener en 2010-11), il a fréquenté des clubs un peu moins huppés (Cantu, Varèse, AEK, Cedevita Zagreb) avant d’arriver la saison passée à Levallois (Jeep Élite, 12,8 points) et de descendre cette saison à Antibes, en Pro B (12,8 points également).

Sofoklis Schortsanitis (Grèce, 1985, 2,06m, pivot)

Photo : FIBA Europe

19,9 points, 8,9 rebonds, 2,0 passes. Le pivot surdimensionné (jusqu’à 160 kg et plus…) a surtout eu pour fait de gloire un match incroyable contre les États-Unis lors des Mondiaux 2006, contribuant à la victoire grecque en demi-finales de la compétition. Passé par le Panathinaïkos, l’Olympiakos ou le Maccabi Tel-Aviv, « Baby Shaq » a remporté des titres (Euroleague 2014 avec le Maccabi, notamment), mais ses éternels problèmes de poids et les blessures en découlant l’ont empêché de faire une encore meilleure carrière. Depuis une blessure au tendon d’Achille fin 2016, il a effectué plusieurs tentatives de retour en Grèce (Trikala puis Ionikos cette saison) sans grande réussite.

Drago Pasalic (Croatie, 1984, 2,07m, pivot)

15,8 points, 8,6 rebonds, 0,6 passe sur le tournoi. Grand espoir croate, il ne confirme pas totalement à l’échelon professionnel. Après sa formation à Split, il va arpenter l’Europe (Grèce, Espagne, Turquie, Russie, Israël, Pologne) sans jamais se montrer à très haut niveau. Depuis 2016, il évolue aux Pays-Bas, à Groningen pendant trois saisons, à Leiden actuellement (5,4 points en championnat national).

Darius Silinskis (Lituanie, 1984, 2,16m, pivot)

12,9 points, 8,5 rebonds, 1,6 passe. Formé au Zalgiris Kaunas, il n’a pas percé au plus haut niveau, devenant un joueur de complément dans diverses équipes lituaniennes. Une saison en deuxième division espagnole à Huelva (2007-08), une autre en Slovaquie (Nitra). A effectué sa dernière saison professionnelle en 2014-15 au club de Diremta, en deuxième division lituanienne.

Les Français

Pape-Philippe Amagou (1985, 1,85m, meneur-arrière)

14,9 points, 0,9 rebond, 0,9 passe. Notamment passé par Le Mans, Nancy et Limoges avec qui il a été champion de France, Pape a été international (français puis ivoirien). À la retraite depuis 2018.

Yannick Bokolo (1985, 1,88m, meneur-arrière)

Photo : FIBA Europe

9,1 points, 5,0 rebonds, 3,0 passes. Comme son compère des jeunes années Pape Amagou, une figure de l’élite française. En 15 saisons professionnelles, n’a connu que trois clubs : Le Mans, Gravelines-Dunkerque et Pau-Lacq-Orthez. 92 sélections en équipe de France.

TJ Parker (1984, 1,84m, meneur-arrière)

8,8 points, 3,5 rebonds, 1,6 passe. Le frère de Tony a suivi un cursus en NCAA à Northwestern avant de passer deux saisons correctes au Paris Basket Racing (2005-07) puis deux autres moins brillantes à Nancy. Après une brève apparition à l’Asvel en 2009-10, il joue à Orchies en NM1 puis prend sa retraite de joueur. Est aujourd’hui entraîneur adjoint de LDLC Asvel.

Johan Petro (1986, 2,11m, pivot)

8,3 points, 6,0 rebonds, 0,6 passe. Part en NBA après deux années à Pau-Orthez. Il y joue 473 matchs pour 4,7 points. Depuis 2013, il est passé par la Chine, Limoges (où il n’a pas laissé un grand souvenir), Porto-Rico et la G-League, prenant sa retraite en 2016, miné par des blessures au dos.

Pierre-Yves Guillard (1984, 1,99m, ailier-fort)

6,3 points, 3,9 rebonds, 0,5 passe. Un fidèle entre les fidèles : arrivé à Poitiers, alors en NM2, en 2001, il y joue toujours ! Il a accompagné le club jusqu’en Pro A (de 2009 à 2013) et aujourd’hui en Pro B. Sans doute sa dernière année.

2004

Le cinq majeur 2004 Photo : FIBA Europe

Podium : 1e – Espagne, 2e – Turquie, 3e – France

Sergio Rodriguez (MVP, Espagne, 1986, 1,88m, meneur)

Photo : FIBA Europe

Auteur de 19,0 points, 4,6 rebonds et 8,5 passes sur le tournoi, il en est le logique MVP. Après ses années de formation à Estudiantes Madrid, il part en 2006 en NBA, pour quatre saisons guère concluantes. Mais, à son retour en Europe, il démontre qu’il est un des tout meilleurs meneurs européens, avec le Real Madrid ou le CSKA Moscou, ainsi qu’avec sa sélection nationale. Et, en club comme en sélection, il a tout gagné. A signé cet été pour trois ans à Milan.

Carlos Suarez (Espagne, 1986, 2,02m, ailier)

20,1 points, 8,1 rebonds, 0,9 passe sur le tournoi. Formé lui aussi à Estudiantes, il part au Real en 2010 puis à Malaga en 2013, club où il joue toujours. Un joueur de l’ombre, qui assure bon an mal an ses 6 points et 4 rebonds. Suffisant pour avoir un vrai rôle en Liga ACB, pas assez pour jouer en équipe d’Espagne.

Hakan Demirel (Turquie, 1986, 1,93m, arrière)

Photo : FIBA Europe

15,5 points, 4,1 rebonds, 4,6 passes sur la compétition. Il a fait la totalité de sa carrière en Turquie, d’abord au Fenerbahce puis, n’ayant pas réussi à s’imposer, dans des équipes plus modestes comme Erdemirspor, Antalya ou Tofas Bursa. Gêné par de mutliples blessures, il a mis un terme à sa carrière à l’été 2018.

Johan Petro (1986, 2,11m, pivot)

13,8 points, 10,6 rebonds, 0,8 passe pour le fer de lance français sur ce tournoi. Voir plus haut pour son profil.

Nikita Kurbanov (Russie, 1986, 2,02m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

21,1 points, 10,3 rebonds, 1,8 passe. Meilleur marqueur de la compétition, une récompense que le joueur n’a plus connue par la suite. Passant l’essentiel de sa carrière au CSKA Moscou (hormis quatre saisons à Kazan, Saint-Petersbourg ou Kuban), il y a surtout évolué comme un joueur de l’ombre, rouage essentiel à la bonne marche du collectif, jouant une vingtaine de minutes par match mais laissant à d’autres le soin de briller. Assure ses 6 points et 4 rebonds en club comme en sélection nationale.

Les Français

Souarata Cissé (1986, 1,97m, arrière-ailier)

Photo : FIBA Europe

10,6 points, 3,1 rebonds, 1,3 passe. Suscitant beaucoup d’espoirs à sa sortie du Centre Fédéral, il n’a jamais réussi à s’imposer en première division, que ce soit à Pau, à Paris, à Rouen ou à Hyères-Toulon. Il s’est surtout distingué comme un bon joueur de Pro B avant de descendre en NM1 en 2016. Il y joue toujours, avec Lorient (11,3 points).

Michael Mokongo (1986, 1,80m, meneur)

9,1 points, 1,4 rebond, 2,8 passes. Formé à Chalon, il est Meilleur espoir de Pro A en 2005. Entre expériences à l’étranger (Capo d’Orlando en Italie, Banvit en Turquie, Nicosie à Chypre…) et à divers échelons en France (Pro A avec Gravelines-Dunkerque, Cholet et Roanne, Pro B avec Bourg-en-Bresse ou Monaco, NM1 avec Monaco, Vitré ou GET Vosges), il n’a jamais vraiment percé au plus haut niveau. Jouait la saison dernière à Poissy, en NM2.

Aurélien Salmon (1987, 2,02m, ailier-fort)

8,3 points, 2,9 rebonds, 0,1 passe. Formé à Nancy, n’a pas pu s’imposer en première division. A surtout joué en Pro B, comme premier remplaçant la plupart du temps. Régulier autour des 8,0 points. Descendu en NM1 avec Caen, il s’est rompu les ligaments croisés du genou : saison blanche pour lui.

Étienne Plateau (1986, 1,85m, meneur-arrière)

7,8 points, 2,3 rebonds, 1,8 passe. Lui non plus n’a pu percer dans l’élite. À sa sortie du centre de formation dijonnais, il a joué en Pro B (Mulhouse, Nanterre, Boulogne-sur-Mer) avant de s’installer en NM1, à Quimper, Caen ou Vitré, où il joue toujours cette saison.

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Si être nommé dans le cinq majeur d’un Euro U16 ne garantit en rien une carrière professionnelle de haut niveau, nous l’avons vu, les joueurs qui se sont distingués lors d’Euros U18 ont bien plus souvent réussi à s’illustrer par la suite. Voici, pour commencer, ce que sont devenus les joueurs du cinq majeur du tournoi et du cinq majeur de l’équipe de France sur les éditions 2000 à 2004 de l’Euro U18.

2000

Podium : 1e – France, 2e – Croatie, 3e – Grèce

Tony Parker (MVP, France, 1982, 1,88m, meneur)

Photo : FIBA Europe

Sur le tournoi, il réalise 14,4 points, 2,8 rebonds et 2,5 passes pour mener la France au titre. Quant à la suite de sa carrière, tout le monde la connaît : Paris-Levallois puis la NBA, les Spurs, 4 titres NBA, un titre de MVP des Finals, un titre de champion d’Europe avec la France, etc. Et aujourd’hui, une reconversion comme président de LDLC Asvel, avec le titre de champion de France masculin et féminin l’an dernier. La personnalité n°1 du basket français.

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Photo d’ouverture : Espagne 2004 – Photo FIBA Europe

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