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Pour l’ancien NBAer Ron Baker (CSKA Moscou), le public européen est davantage absorbé par le jeu que les Américains

L’ancien arrière des New York Knicks, Ron Baker (1,93m, 26 ans), est aujourd’hui au CSKA Moscou où ses performances sont modestes (3,6 points, 1,1 passe). Les Izvestia lui ont demandé ce qu’il pense de la Russie, de son mode de vie et de l’Euroleague.

L’ancien arrière des New York Knicks, Ron Baker (1,93m, 26 ans), est aujourd’hui au CSKA Moscou où ses performances sont modestes (3,6 points, 1,1 passe). Les Izvestia lui ont demandé ce qu’il pense de la Russie, de son mode de vie et de l’Euroleague.

Ron Baker confie avoir appris quelques mots de russe:

« Oui, j’essaie d’apprendre quelques mots de base, des expressions utiles pour pouvoir aller au magasin ou m’expliquer dans certaines situations. Je sais dire «bonjour», «bien», «comment vas-tu ?», «rapide», «bientôt à la maison», «s’entraîner» … Je sens que je vais progressivement commencer à parler et encore surprendre tout le monde avec mon russe (rires). »

L’Américain ne demeure pas cloitré dans son appartement et a déjà fait le tour de Moscou:

« J’aime quelques cafés, en particulier un restaurant près de la Place Rouge. La nourriture y est délicieuse, le personnel parle un excellent anglais. Ma copine et moi adorons y aller quand le temps le permet. En dehors de ce qui concerne la nourriture, alors, bien sûr, il y a de très beaux endroits, GUM, la cathédrale Saint-Basile, un endroit très intéressant qui est ENEA. J’ai été étonné de la superficie de ce musée et de la grandeur des pavillons. J’ai lu l’histoire de VDNH, et c’est intéressant. Il faudra s’y rendre également quand il fait beau. En général, c’est très cool ici. Moscou est l’une des meilleures villes du monde. »

Ron Baker dit ne pas être dérangé par la température moscovite et que ses parents vont venir pour Noël. En ce qui concerne les fans européens, il apprécie:

« Ils sont cool. Aux États-Unis, beaucoup viennent au basket pour s’amuser, manger de la bonne nourriture, participer à des animations… En Europe, on a le sentiment que les gens sont absorbés par le jeu et c’est la seule chose qui les intéresse. Je l’ai ressenti à Vitoria, Istanbul, Madrid … J’ai vraiment hâte d’aller à Kaunas et Belgrade, où se trouvent les plus grandes arènas d’Europe. »

Photo: Euroleague

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