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TQO Féminin: La France réalise une parfaite passe de trois face à Porto-Rico, 89-51

Après l’Australie et le Brésil, l’équipe de France a réalisé la passe de trois cet après-midi face à Porto-Rico (89-51) qui avait appris sa qualification aux Jeux Olympiques de Tokyo en voyant l’Australie vaincre le Brésil. Les joueuses des Caraïbes n’ont d’ailleurs pas manqué de célébrer leur premi

Après l’Australie et le Brésil, l’équipe de France a réalisé la passe de trois cet après-midi face à Porto-Rico (89-51) qui avait appris sa qualification aux Jeux Olympiques de Tokyo en voyant l’Australie vaincre le Brésil. Les joueuses des Caraïbes n’ont d’ailleurs pas manqué de célébrer leur première participation à des Jeux Olympiques juste avant leur match contre la France. Pas le meilleur moyen d’être totalement concentré face à une équipe française déjà à la base bien supérieure.

C’est d’ailleurs la grande leçon de ce TQO. Au complet -Héléna Ciak, Diandra Tchatchouang et Sarah Michel faisaient défaut à l’Euro l’été dernier-, avec une Sandrine Gruda à son Zénith (elle a tourné à 28/36 aux shoots sur les trois matches !), élue tout naturellement MVP de ce TQO, et une Bria Hartley dont le talent individuel est désormais totalement intégrée au collectif, l’équipe de France dégage une grande impression de sérénité. Battre l’Australie -même si l’avantage du terrain surtout dans l’ambiance chaleureuse du Prado de Bourges et du… décalage horaire sont des facteurs importants- est une preuve ultime de sa valeur. Derrière les insubmersibles Américaines, tout paraît possible aux JO de Tokyo.

Les Françaises ont tout de suite mis les points sur les i avec un 16-0 en cinq minutes 20 et une Sandrine Gruda une fois encore étincelante. Les Portoricaines vont d’ailleurs mettre 7 interminables minutes -et après 9 shoots ratés- pour transformer leur premier tir du champ. Malgré une baisse de régime en attaque, la France menait 19-6 au bout de dix minutes.

Pour masquer leurs faiblesses physiques, les Portoricaines appliquaient une défense de zone 2-3. Ca marchait un temps mais pour elles, Sandrine Gruda (19 à 8/8 aux tirs, 6 rebonds en 13 minutes !) représentait un problème insoluble alors que Bria Hartley tenait bien la mène et Endy Miyem (17 points et 5 rebonds) était impeccable dans la peinture. Résultat: 29-13, 40-17 et 50 à 20 à la mi-temps.

Photo: Endy Miyem, FIBA

Dans ces moments-là tous les chiffres sont édifiants: 59,3% de réussite aux tirs contre 26,6% (1/10 pour Porto-Rico à trois-points), 23 à 12 aux rebonds, 18 à 3 aux passes décisives, et la somme de tout ça: 80 à 5 à l’évaluation. Spécialement dans le collimateur de la défense française et de Bria Hartley, l’indispensable meneuse Jennifer O’Neill avait raté ses 8 tirs du champ. Une totale démonstration des deux côtés du terrain.

Les Françaises ne faisaient pas de cadeau défensif et à la reprise, Porto-Rico mettait de nouveau quatre minutes pour transformer un tir du champ. Valérie Garnier en profitait évidemment pour mettre en jeu tout son banc. Bria Hartley était ainsi dispensée de la deuxième tranche de 20 minutes. 66-34 à la 30e minute. Les Portoricaines ne trouvaient par leur salut dans les tirs à 6,25m (2/17). C’était forcément longuet. L’écart se maintenait autour de la trentaine de points pour se clôturer à trente-huit. Les 12 Françaises ont marqué au moins deux points et Marine Johannès (16 points) nous a gratifié de trois superbes trois-points.

La boxscore est ICI.

Photo d’ouverture: Marine Johannes, FIBA

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