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Le Top 10 des meilleurs Européens 1998 : du talent à tous les niveaux de jeu

Photo d’ouverture : Davide Moretti – Texas Tech (Photo : Texas Tech) Première classe d’âge de notre « Top 70 des meilleurs Européens 1998-2004 », la génération 1998. Des joueurs déjà âgés de 21 ou 22 ans, pour la plupart installés dans le circuit professionnel, même si trois des dix joueurs que nous

Photo d’ouverture : Davide Moretti – Texas Tech (Photo : Texas Tech)

Première classe d’âge de notre « Top 70 des meilleurs Européens 1998-2004 », la génération 1998. Des joueurs déjà âgés de 21 ou 22 ans, pour la plupart installés dans le circuit professionnel, même si trois des dix joueurs que nous vous présentons ici viennent de terminer leur cursus en NCAA. Si cette génération ne comprend probablement pas de future grande star du jeu, la plupart de ces joueurs deviendront de solides joueurs d’Euroleague ou de NBA s’ils poursuivent leur progression.

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Voici les dix joueurs qui figurent au sommet de la génération européenne de 1998. Ils sont classés par ordre alphabétique, sans notion de hiérachie entre les uns et les autres.

Nenad Dimitijevic (1,90 m, meneur, Macédoine du Nord, Joventud Badalone)

Ses stats 2019-20 :

Liga ACB : 25 matchs, 19,3 minutes, 8,8 points, 1,7 rebond, 3,4 passes, 6,9 d’évaluation

Eurocup : 15 matchs, 20,2 mn, 11,9 pts, 1,6 rbd, 3,9 pds, 12,6 d’éval

Qualifications Coupe du Monde : 1 match, 29,8 mn, 15 pts, 7 rbds, 2 pds, 11 d’éval

Nenad Dimitrijevic – Badalone (Photo : Eurocup)

Le meneur macédonien fréquente la prestigieuse école de basket de la Joventud Badalone depuis la saison 2012-13. Il s’y est imposé comme l’un des pions majeurs de l’équipe, même s’il commence la plupart des matchs sur le banc (7 fois dans le cinq de départ cette saison en ACB). S’il n’est pas très adroit de loin (28,3 % à trois-points en Espagne, 32,4 % en Eurocup), il compense par son agressivité vers le cercle et sa capacité à organiser le jeu. Il figure depuis deux saisons parmi les tout meilleurs U21 évoluant en Espagne. Lui reste à gagner un peu de physique pour s’imposer à un niveau plus élevé, en Euroleague notamment.

Arnoldas Kulboka (2,08 m, ailier/ailier-fort, Lituanie, Bilbao)

Ses stats 2019-20 :

Liga ACB : 23 matchs, 21,3 mn, 8,5 pts, 3,6 rbds, 0,3 pd, 6,7 d’éval

Arnoldas Kulboka – Bilbao (Photo : ACB)

Après avoir fait ses premières armes au Zalgiris Kaunas, le longiligne Lituanien est parti en 2015 à Bamberg (Allemagne) avant de passer à Orlandino en 2017 puis de revenir à Bamberg l’année suivante. Il a passé la dernière saison en Espagne et devrait revenir à Kaunas la saison prochaine. Drafté en 2018 à la 55e place par les Charlotte Hornets, le très fort shooteur (jamais en-dessous de 35 % à trois-points sur une saison, 46,7 % dans le même exercice lors de sa dernière saison à Bamberg) progresse d’année en année, contribuant à la bonne saison du club basque, même s’il n’a pas participé au tournoi final. Très fort loin du cercle, il a plus de mal à se rapprocher, la faute à un manque de physique et de vitesse. Mais il reste toutefois dans le viseur des Hornets, qui le suivent de près.

Rodions Kurucs (2,06 m, ailier, Lettonie, Brooklyn Nets)

Ses stats 2019-20 :

NBA : 39 matchs, 12,8 mn, 4,2 pts, 2,5 rbds, 0,9 pd

G-League : 9 matchs, 28,7 mn, 12,0 pts, 6,6 rbds, 3,3 pds

Rodions Kurucs – Brooklyn Nets (Photo : Brooklyn Nets)

Formé dans son pays natal au VEF Riga, il a participé en 2015 à l’ANGT, où il s’est distingué avec ses 15,0 pts et 3,5 pds de moyenne en 4 matchs. Il a joué trois saisons à Barcelone et a été drafté par les Brooklyn Nets en 2018 à la 40e position. Signé par la franchise NBA, il réalise une première saison très prometteuse (8,5 pts et 3,9 rbds en 20,5 mn sur 63 matchs dont 46 comme titulaire) avant de régresser la saison passée, marquée à la fois par une refonte de l’effectif des Nets et une histoire de violences conjugales qui a perturbé le joueur. Athlétique, adroit, doté d’une bonne intelligence de jeu, le grand ailier souffre principalement d’une certaine fragilité physique, qui lui a déjà valu plusieurs blessures longue durée.

Gytis Masiulis (2,07 m, ailier-fort/pivot, Lituanie, Neptunas Klaipeda puis Fraport Skyliners)

Ses stats 2019-20 :

BBL (Allemagne) : 6 matchs, 19,5 mn, 11,0 pts, 5,0 rbds, 0,8 pd, 11,8 d’éval

LKL (Lituanie) : 21 matchs, 22,6 mn, 10,3 pts, 4,1 rbds, 1,0 pd, 14,0 d’éval

BCL (avec Klaipeda) : 13 matchs, 22,4 mn, 11,1 pts, 5,2 rbds, 1,0 pd, 12,0 d’éval

Qualifications Euro 2021 (Lituanie) : 1 match, 5,5 mn, 3 pts, 0 rbd, 0 pd, 2 d’éval

Gytis Masiulis – Neptunas Klaipeda (Photo : BCL)

Formé au Zalgiris Kaunas, le fils de l’international lituanien Tomas Masiulis s’est d’abord révélé lors de l’ANGT 2015-16, y produisant 22,0 pts et 10,3 rbds. À l’intersaison 2018, le Zalgiris le prête à Neptunas Klaipeda afin qu’il gagne du temps de jeu et s’aguerisse. Objectif atteint, l’intérieur est nommé Meilleur jeune de la LKL (le championnat national lituanien) avant de faire ses premiers pas avec l’équipe nationale lors des qualifications à l’Euro 2021. E cette récente fin de saison, son club l’a prêté aux Fraport Skyliners, lui permettant de finir la saison allemande avec des stats équivalentes à ce qu’il a produit partout ailleurs cette saison. Aux portes de la sélection lituanienne avant la Coupe du Monde 2019, il a été l’un des derniers coupés. Adroit près du cercle, il est en revanche moins performant à distance (au mieux 30,0 % cette saison à trois-points) et il doit étoffer son physique pour voir plus haut. Mais le joueur fait preuve de solides qualités et dispose d’une marge de progression importante.

Davide Moretti (1,88 m, meneur, Italie, Texas Tech – NCAA)

Ses stats 2019-20 :

NCAA : 31 matchs, 34,2 mn, 13,0 pts, 1,7 rbd, 2,3 pds

Davide Moretti – Texas Tech (Photo : Texas Tech)

Peu connu en Europe, le fluet meneur italien sévit depuis trois saisons en NCAA, à Texas Tech. Auparavant, il a été formé à la Stella Azzura de Rome (l’une des grandes écoles de basket du pays) avant de jouer à Pistoia en 2014-15 puis de passer deux saisons à Trévise (en Legadue, la deuxième division du pays), où il marquait 12,6 pts en 2016-17. Aux États-Unis, il a régulièrement progressé, se distinguant par son adresse à trois-points (39,9 % en trois saisons) et sur la ligne de réparation (90,6 % aux lancers-francs). Doté de fondamentaux solides, doté d’une très bonne lecture du jeu, il pèche par un relatif manque de rapidité et un petit gabarit qui l’amène à souffrir en défense face à des meneurs plus athlétiques. Mais ses compétences et son intelligence de jeu viennent de lui valoir de signer à l’Armani Milan pour la saison prochaine, ce qui lui permettra de découvrir l’Euroleague.

Abdoulaye Ndoye (2,01 m, meneur/arrière, France, Cholet)

Ses stats 2019-20 :

Jeep Élite : 25 matchs, 30,5 mn, 10,1 pts, 4,2 rbds, 4,0 pds, 14,0 d’éval

Abdoulaye Ndoye – Cholet (Photo : LNB)

Formé à Cholet, le grand combo guard a pris une nouvelle dimension lors de la saison qui vient de s’achever. Jusqu’alors surtout réputé pour ses capacités défensives et son sens de l’organisation du jeu, il a fait montre de gros progrès dans le secteur du tir (52,3 % au shoot et 44,1 % à trois-points contre 46,1 % et 38,4 % respectivement la saison d’avant). Ainsi, dans l’équipe surprise de l’année, il s’est imposé comme un joueur majeur de la Jeep Élite, attirant les convoitises de nombreux clubs français de premier plan (LDLC Asvel, Monaco, Limoges…). Il se pourrait même qu’il soit signé par une franchise NBA. Une seule chose est sûre : il va quitter son cocon maugeois, ne laissant que des regrets à Cholet.

Frank Ntilikina (1,98 m, meneur, France, New York Knicks)

Ses stats 2019-20 :

NBA : 57 matchs, 20,8 mn, 6,3 pts, 2,1 rbds, 3,0 pds

Coupe du Monde 2019 : 8 matchs, 19,5 mn, 8,0 pts, 2,6 rbds, 2,5 pds, 8,9 d’éval

Frank Ntilikina – New York Knicks (Photo : FFBB)

Formé à Strasbourg, le fils de réfugiés rwandais né en Belgique bénéficie de fantastiques capacités athlétiques qui lui ont valu d’être drafté en 8e position par les New York Knicks en 2017. Depuis, il s’impose comme un joueur majeur de l’effectif (26 matchs dans le cinq majeur cette saison) malgré une timidité offensive certaine (39,3 % aux tirs sur moins de 6 shoots par match). À défaut de scorer, le grand meneur s’applique dans tous les autres secteurs du jeu, notamment la défense et la contre-attaque. À l’été 2019, avec l’équipe de France, il a démontré qu’il avait toute sa place dans l’effectif, contribuant notablement à la médaille de bronze récolté par les Bleus. Il ne lui reste plus qu’à gagner en agressivité offensive pour devenir un gros joueur de NBA.

Killian Tillie (2,08 m, ailier-fort/pivot, France, Gonzaga – NCAA)

Ses stats 2019-20 :

NCAA : 24 matchs, 24,6 mn, 13,6 pts, 5,0 rbds, 1,9 pd

Killian Tillie – Gonzaga (Photo : Gonzaga)

Formé au CFBB, le Parisien est parti aux États-Unis en 2016 afin d’y rejoindre la prestigieuse université de Gonzaga, l’un des plus forts programmes basket de NCAA. Là, il y a suivi une belle progression, entachée cependant par de fréquentes blessure, dont l’une lui a valu de manquer une grande partie de la saison 2018-19 (seulement 15 matchs joués). Athlétique, vif, bon rebondeur et défenseur, il doit progresser sur ses capacités offensives, même s’il se montre déjà adroit à deux comme à trois-points (respectivement 53,5 % et 40,0 % sur la saison dernière). Attendu au deuxième tour de la prochaine draft, les franchises NBA connaissant son potentiel mais se méfiant de sa propension à être blessé.

Omer Yurtseven (2,13 m, pivot, Turquie, Georgetown – NCAA)

Ses stats 2019-20 :

NCAA : 26 matchs, 27,2 mn, 15,5 pts, 9,9 rbds, 1,2 pds

Omer Yurtseven – Gonzaga (Photo : Gonzaga)

Avant de partir en NCAA, le Turc né en Ouzbékistan (il a été naturalisé turc) a été formé au Fenerbahçe, avec qui il a réussi plusieurs performances de choix : en 2015, il est entré en jeu avec les pros du club lors d’un match amical contre les Brooklyn Nets (8 points et 7 rebonds en 15 minutes), devenant, à 17 ans, le plus jeune joueur à avoir joué un match de préparation de NBA ; en 2016, avec les U18 du club, il a marqué 91 points et pris 28 rebonds ; en 2014-15, il est devenu l’un des plus jeunes joueurs de l’histoire à avoir pris part à un match d’Euroleague. Se plaignant de manquer de temps de jeu au Fener, il part en NCAA à l’intersaison 2016. Il passe alors deux saisons à North Carolina State avant de rejoindre Georgetown, fac réputée pour la formation des pivots. Très fort en attaque et au rebond, il a progressé sur son manque de physique mais il doit encore améliorer son jeu dos au panier et apprendre à mieux gérer les contacts. Il est attendu en fin de premier tour à la prochaine draft.

Yovel Zoosman (2,01 m, arrière/ailier, Israël, Maccabi Tel-Aviv)

Ses stats 2019-20 :

Winner League (Israël) : 20 matchs, 25,0 mn, 7,5 pts, 3,7 rbds, 2,5 pds, 8,6 d’éval

Euroleague : 23 matchs, 17,4 mn, 5,4 pts, 2,7 rbds, 1,7 pd, 5,7 d’éval

Yovel Zoosman – Maccabi Tel-Aviv (Photo : Euroleague)

Membre du « club-nation » depuis ses plus jeunes années, l’arrière-ailier a effectué ses premiers pas en Euroleague avec son club en 2015-16, à 17 ans. Après avoir régulièrement progressé, il a quelque peu plafonné lors de la saison écoulée, pâtissant peut-être de l’éclosion de Deni Avdija, son jeune coéquipier. Doté d’une très bonne lecture de jeu, athlétique et adroit, il se montre timide en attaque et souffre en défense face à des arrières plus petits et plus vifs que lui. Après avoir impressionné avec les U20 israéliens en 2017 et 2018 (16,3 puis 14,8 pts lors de ces deux Euros), le soufflé est quelque peu retombé et il n’a pas été drafté l’année passée. S’il force sa nature en attaque et reprend sa progression, il peut s’imposer comme un joueur majeur d’Euroleague.

Ils méritent aussi l’attention

Louis Olinde (2,05 m, ailier, Allemagne, Bamberg)

Ses stats 2019-20 :

BBL : 21 matchs, 23,2 mn, 6,8 pts, 5,3 rbds, 1,0 pd, 5,8 d’éval

BCL : 16 matchs, 17,0 mn, 4,4 pts, 3,4 rbds, 0,8 pd, 6,7 d’éval

Toni Perkovic (1,91 m, arrière, Croatie, Split)

Ses stats 2019-20 :

ABA2 League : 21 matchs, 23,9 mn, 12,2 pts, 3,9 rbds, 3,4 pds, 13,8 d’éval

Qualification Euro 2021 : 2 matchs, 9,1 mn, 4,0 pts, 1,5 pt, 0,5 pd, 4,0 d’éval

Aleksa Radanov (2,02 m, arrière-ailier, Serbie, FMP Belgrade)

Ses stats 2019-20 :

ABA : 21 matchs, 26,2 mn, 11,0 pts, 4,1 rbds, 2,6 pds, 12,9 d’éval

Borisa Simanic (2,08 m, ailier-fort, Serbie, Étoile Rouge de Belgrade)

Ses stats 2019-20 :

ABA League : 16 matchs, 14,8 mn, 5,9 pts, 0,4 rbd, 1,1 pd, 5,9 d’éval

Euroleague : 20 matchs, 12,4 mn, 4,0 pts, 1,2 rbd, 0,3 pd, 3,2 d’éval

Demain, la génération 1999

Pour retrouver l’introduction de ce dossier, c’est ICI

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Voici les dix joueurs qui figurent au sommet de la génération européenne de 1998. Ils sont classés par ordre alphabétique, sans notion de hiérachie entre les uns et les autres.

Nenad Dimitijevic (1,90 m, meneur, Macédoine du Nord, Joventud Badalone)

Ses stats 2019-20 :

Liga ACB : 25 matchs, 19,3 minutes, 8,8 points, 1,7 rebond, 3,4 passes, 6,9 d’évaluation

Eurocup : 15 matchs, 20,2 mn, 11,9 pts, 1,6 rbd, 3,9 pds, 12,6 d’éval

Qualifications Coupe du Monde : 1 match, 29,8 mn, 15 pts, 7 rbds, 2 pds, 11 d’éval

Le meneur macédonien fréquente la prestigieuse école de basket de la Joventud Badalone depuis la saison 2012-13. Il s’y est imposé comme l’un des pions majeurs de l’équipe, même s’il commence la plupart des matchs sur le banc (7 fois dans le cinq de départ cette saison en ACB). S’il n’est pas très adroit de loin (28,3 % à trois-points en Espagne, 32,4 % en Eurocup), il compense par son agressivité vers le cercle et sa capacité à organiser le jeu. Il figure

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