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Guide Jeep Élite 2020-21 : Monaco, toujours du roc !

Photo: Dee Bost (LNB/Hervé Bellenger) Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe et de chaque joueur et coach de Jeep Élite. Aujourd’hui, l’AS Monaco. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.

Photo: Dee Bost (LNB/Hervé Bellenger)

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe et de chaque joueur et coach de Jeep Élite. Aujourd’hui, l’AS Monaco. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.

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Il y a eu du retard à l’allumage dans la construction de la Roca Team version 2020-21 mais la stratégie était voulue par son staff de dirigeants et au final elle apparaît payante ; la concurrence ne manquera pas de sourire au vue du roster et en entendant que le club annonce une baisse de budget de l’ordre de 35%, ce qui le ramènerait à 5,5M€.

Constatons aussi que l’ASM a été victime du pouvoir financier et de l’attractivité sportive de deux clubs d’Euroleague puisque l’Etoile Rouge de Belgrade lui a chipé son entraîneur Sasha Obradovic alors que Villeurbanne a embarqué son meneur étoile Norris Cole et l’international Paul Lacombe, qui venait de passer trois saisons en Principauté. Ne pas sous-estimer non plus l’impact du départ de Yakuba Ouattara, qui y a séjourné quatre saisons plus un match. C’est pourquoi Monaco s’est retrouvé un temps totalement dépouillé avec le seul Will Yeguete sous contrat.

La mission prioritaire a été de trouver un successeur à Sasha Obradovic et c’est finalement et naturellement Zvezdan Mitrovic qui reprend des commandes qu’il a eues entre les mains de 2015 à 2018. Le Monténégrin a été le symbole de la montée en puissance de ce club champignon passé en un claquement de doigt de la Nationale 2 au sommet de la Jeep Elite et de l’Eurocup. Son retour est un gage de sécurité et il aura à cœur de réaliser à l’ASM ce qu’il a réussi avec l’ASVEL : gagner un titre de champion de France. Pour cela, il lui faudra davantage maîtriser son impulsivité, qui avait coûté cher lors de la finale des playoffs 2018 contre Le Mans.

Monaco s’est aussi attaché à reconduire deux joueurs majeurs, le meneur Dee Bost, qui va effectuer ici sa quatrième saison avec une grande régularité au global dans les performances et qui possède ce petit grain de folie qui peut résoudre des situations a priori compromises, et l’ailier JJ O’Brien. Selon les renseignements de Nice Matin, les deux joueurs ont accepté de revoir leurs émoluments sensiblement à la baisse. Pouvoir se payer le MVP du tournoi final de la ligue allemande, Marcos Knight, prouve que financièrement vous êtes toujours confortable. C’est surtout la venue de l’international serbe Vladimir Stimac qui a impressionné car les (très bons) pivots, c’est ce qu’il y a de plus rares et donc de plus chers et dans toute l’histoire du basket français on ne comptabilise pas plus de quatre ou cinq joueurs étrangers à ce poste ayant autant de références. Seulement, l’ASM a dû déchanter car à peine arrivé sur le Rocher, le Serbe a succombé aux sirènes chinoises et à un contrat beaucoup plus lucratif. Pour lui succéder, la Roca Team a d’abord signé Khadeen Carrington, un… meneur-arrière ! Puis est venu s’ajouter Mathias Lessort, le pivot international français en mal de temps de jeu au Bayern Munich la saison passée.

Après quelques tentatives infructueuses, l’ASM a recruté Damien Inglis et Abdoulaye Ndoye sur le marché français. Le premier n’a pas été totalement convaincant depuis son retour en Europe et on attend sa véritable éclosion sous les ordres de Coach Z. A l’inverse, le deuxième est en pleine ascension. Le Nordiste espérait entrer dans la draft NBA mais la pandémie de Covid-19 et toutes les incertitudes qui vont avec ont bouleversé ses plans. Les tractations avec son club formateur de Cholet ont été longues mais la Roca Team peut se réjouir d’avoir enrôlé un All-Star qui a le profil pour devenir un international.

Au final, Monaco a de quoi empêcher l’ASVEL de faire cavalier seul dans le championnat et aussi d’être compétitif en Eurocup. Et même s’il se défend d’avoir une quelconque amertume envers son ancien club, on a hâte de voir Zvezdan Mitrovic en face à face avec Villeurbanne.

Salle : Salle Gaston Médecin (2 840 places)

Président :  Sergei Dyadechko (47 ans)

Départs : Sasha Obradovic (coach, Etoile Rouge Belgrade/SER), Eric Buckner, Anthony Clemmons (Igokea/BIH), Norris Cole (Villeurbanne), Dylan Ennis (Saragosse/ESP), Elmedin Kikanovic (Ormanspor/TUR), Paul Lacombe (Villeurbanne), Yakuba Ouattara (Séville/ESP), Landing Sane (Orléans)

Prolongation: Wilfried Yeguete, Dee Bost, JJ O’Brien

Arrivées : Zvezdan Mitrovic (Lyon-Villeurbanne, coach), Yoan Choupas (Pau), Rudy Demahis-Ballou (Insep), Damien Inglis (Strasbourg), Marcos Knight (MHP Riesen Ludwigsbourg/ALL), Abdoulaye Ndoye (Cholet), Wesley Saunders (Vanoli Cremona/ITA), Darral Willis (Nizhny Novgorod/VTB League), Khadeen Carrington (Ludwigsbourg, ALL), Mathias Lessort (Bayern Munich, ALL)

Dee Bost – né le 12 octobre 1989 – 1,88m – Poste 1 – Américano-Bulgare (Bosman)

Son prénom est DeMarquis. Le meneur américain au passeport bulgare est devenu une figure de la Jeep Elite avec 73 matches à Monaco et 19 à Strasbourg. 12,1 points, 5,0 rebonds et 3,6 rebonds la saison dernière. Fort en percussion, n’ayant pas peur de prendre des tirs longue portée improbables, il est connu pour ses moments de folie qui peuvent le rendre irrésistible. All-Star en D-League en 2014 et champion de Pologne deux ans plus tard. Ses expériences au Zalgiris Kaunas et au Khimki Moscou n’ont pas été concluantes et à chaque fois le contrat a été rompu avant son échéance. Il a signé pour deux ans avec la Roca Team en juillet 2019 et il en est devenu le capitaine. International bulgare.

Photo: ASM

Rudy Demahis-Ballou – né le 26 février 2002 – 1,88m – Poste 1 – Français

Il a débuté le basket à 6 ans et fait les équipes de jeune du SPO Rouen avant de rejoindre pour trois saisons l’INSEP tout comme son prédécesseur Théo Maledon. Athlétique, bon défenseur. 12e homme de l’équipe de France U18 à l’Euro en 2019 (10’ de temps de jeu moyen). La saison dernière en NM1 avec le Centre fédéral, le Normand tournait à 11,8 pts, 3,8 passes et 2,7 rebonds en 31 minutes. Il a déclaré avoir de « l’estime » pour Chris Paul, le meneur des Thunders et Kyrie Irving des Nets.

Photo: FFBB

Marcos Knight – né le 24 septembre 1989 – 1,88m – Poste 1 – Américain

Il s’est fait connaître de toute l’Europe en étant élu MVP du tournoi final de la BBL qui s’est tenu en pleine pandémie de coronavirus en éclaireur de l’ACB, d’Israël et de la NBA, ceci malgré le fait qu’il ait manqué les deux matches décisifs en raison d’une blessure au pied. Sans lui, Ludwisbourg n’a pas fait le poids en finale face à Berlin. Il a obtenu 18,1 points, 7,9 rebonds et 3,3 passes lors du tournoi final et 16,5 points, 5,9 rebonds, 3,2 passes décisives et 1,6 interception lors de la saison de BBL et a montré qu’il était le patron de l’équipe. Son lancement en carrière s’est fait dans l’anonymat avec deux juniors colleges (Chipola et Middle Georgia) et deux ans à Middle Tenneessee State dont il est sorti avec un diplôme d’infirmier. Et sa trajectoire en Europe a pris naissance dans la deuxième division allemande (Baumach)… La reconnaissance de sa valeur va venir ensuite principalement dans le championnat allemand avec un titre de meilleur marqueur en 2017 avec Francfort (18,1 points).

Khadeen Carrington – né le 3 octobre 1995 – 1,93 m – Poste 1-2 – Américano-Trinidadien (Cotonou)

C’est un peu une surprise dans le recrutement monégasque : alors que l’on pensait que le staff de la Roca Team ciblerait un pivot Bosman ou Cotonou pour suppléer Vladimir Stimac parti chercher fortune en Chine, c’est en fait un « combo guard » qui arrive sur le Rocher ! Non pas pour remplacer l’international serbe (on suppose que Monaco va chercher à trouver un pivot JFL de fort calibre, son quota de non-JFL étant rempli), mais pour renforcer des lignes arrière qui présentaient déjà beau. Après une carrière universitaire de bon niveau à Seton Hall (14,0 points, 3,1 rebonds et 2,9 passes en quatre saisons), le joueur a démarré sa carrière professionnelle en 2018-19, d’abord dans le club monténégrin de Mornar Bar (6,0 pts, 2,0 rbds, 1,1 pd en 6 matchs de Ligue Adriatique) où, trop juste, il est rapidement coupé avant de rebondir en Belgique, à Limbourg. Il y retrouve ses sensations (14,1 pts, 3,6 rbds, 4,8 pds) ce qui lui vaut d’attirer l’attention de Ludwigsbourg (Allemagne) la saison dernière. Il s’y montre très rentable : 17,2 pts (45,5 % aux tirs, 42,3 % à trois-points), 4,0 rbds, 3,3 pds, 16,0 d’éval, aux côtés de Marcos Knight, autre recrue monégasque. Vitoria le signe à l’intersaison, mais ses prestations lors des premiers matchs amicaux de l’équipe d’Euroleague (un peu plus de 3 pts de moyenne) ont incité les dirigeants basques à remercier le joueur. Pour son premier match (amical) en rouge et blanc, face à Brose Bamberg, le natif de Brooklyn a rassuré sur son niveau : en 29 mn, 16 pts (5/9 aux tirs dont 4/5 à trois-points), 9 rbds, 5 pds, 24 d’éval. Une perf qu’il faudra réitérer lorsque cela comptera…

Abdoulaye Ndoye – né le 9 mars 1998 – 1,99m- Poste 2-1 – Français

En quatre saisons à Cholet comme pro, son évaluation est passée de 1,9 à 4,3 puis 9,3 et 14. Ses statistiques se sont établies à 10,1 points (un très bon 44,1% à trois-points), 4,2 rebonds, 4,0 passes et 1,3 interception. Il a été all-star et se retrouve aux portes de l’équipe de France des fenêtres internationales. Cholet Basket lui doit beaucoup dans la conquête d’une place européenne. Il est très grand pour son poste de combo guard, physique. Champion d’Europe en U16 et U18, c’est l’année de la draft mais le Covid-19 a repoussé la cérémonie à octobre (voire novembre…). Son père Oumar fut joueur à Gravelines, Lorient et Nantes et il l’a eu comme coach à cinq ans au BCM tout comme le père de Valentin Bigote. Sa mère est médecin.

Yohan Choupas – né le 11 mars 2000 – 1,93m – Poste 2 – Français

Licencié sept saisons à la Saint-Charles de Charenton, bonifié à l’INSEP de 2015 à 2018, il a fait partie de cette talentueuse génération médaillée en bronze au championne du monde U19 en 2019 avec un bon temps de jeu (24’) pour 7,6 points mais seulement 23,3% à trois-points, 2,4 passes mais autant de balles perdues. Dès les cadets, il s’était fait remarquer par son impact défensif, son intensité et sa technique. Il a signé son premier contrat pro avec Pau et il a profité de défaillances pour être titularisé deux fois dans le cinq de départ sur les trois dernières journées. 2,6 points et 3,1 d’évaluation au général en 17 matches.

Photo: FIBA

Wesley Saunders – né le 16 juin 1993 – 1,96m – Poste 2-3 – Américain

Ce Californien a sur sa carte de visite sa formation à la prestigieuse université d’Harvard. Il a été élu MVP de l’Ivy League en 2014. Il a ensuite fréquenté la D-League avant d’être recalé à l’examen médical à Göttingen, c’est pour cela qu’il s’est contenté du modeste championnat finlandais à Kataja pour ses débuts en Europe. C’est lors de ses deux saisons à Vanoli Cremona qu’il s’est révélé. 14 points, 6 rebonds et 3,4 passes décisives pour 15,8 d’évaluation la saison dernière dans le championnat italien. Fut aussi un excellent joueur de volley au lycée. Son père, Ed, a joué arrière au foot américain à Iowa, sa mère a remporté de nombreux titres universitaires en tennis et son oncle, John, a été footballeur professionnel (NFL) aux Los Angeles Rams. Aime la lecture, les échecs, les jeux de société, sa collection de chaussures et la musique.

JJ O’Brien – né le 8 avril 1992 – 2,00m – Poste 3 – Américain

L’Américain a finalement resigné en juillet avec la Roca Team après une première saison très convaincante avec 12,2 points (à 53,3% aux tirs), 3,6 rebonds pour une évaluation moyenne de 13 en Jeep Elite et une sélection au All-Star Game. Il a aussi franchi 5 fois le cap des 20 d’évaluation en Eurocup. A la fac, il a joué à Utah et San Diego State. Comme beaucoup, il a commencé sa carrière pro en G-League et il a obtenu le droit de faire… 2 apparitions en NBA avec les Jazz. C’est par le biais du BC Astana au Kazakstan, pays à cheval sur l’Asie et l’Europe, qu’il a découvert ce côté-ci de l’Atlantique. Son prénom est Jaleel Stevens. Il a été surnommé Dr J par son grand-père puis J et enfin JJ. Sa mère Cathy a joué au basket à Notre Dame et San Diego est enseignante et son fils a déclaré que c’est une « droguée » de basket-ball.

Photo: Eurocupbasketball

Damien Inglis -né le 20 mai 1995 – 2,06m – Poste 4 – Français

Jusqu’ici la carrière du Guyanais nous laisse sur notre faim. Partir en NBA après une saison de débutant à Roanne alors qu’il avait signé pour trois ans, c’est bien pour le porte-monnaie, pas pour la trajectoire sportive. Il est vrai que tout avait mal commencé dans la ligue américaine avec une fracture de fatigue à la cheville et que c’est en G-League qu’il a effectué l’essentiel de son parcours aux Etats-Unis. Son retour en Europe non plus n’a pas été une réussite à Orlandina, en Italie, où il s’est retrouvé en désaccord avec son coach. Depuis, il a bouclé 41 matches avec Strasbourg et 14 avec Limoges. La saison dernière avec la SIG, il s’est constitué des stats en hausse (13 d’évaluation pour 11,0 points et 5,4 rebonds) mais on attend bien plus encore d’un ailier-fort aussi puissant, qui peut par séquences se montrer irrésistible. Par exemple de se retrouver en équipe de France lors des fenêtres internationales. Monaco pour un vrai décollage ?

Darral Willis – né le 1er janvier 1996 – 2,06m – Poste 4 – Américain

Il a commencé sa carrière doucement : un community college du Mississippi, Wichita State et Keravnos Strovolou où il a fait des étincelles. Il y a gagné le titre de champion de Chypre et la Coupe nationale en étant élu MVP les deux fois. En finale de la coupe, il a cumulé 40 points et 17 rebonds pour 49 d’évaluation. Se retrouver à Nizhny Novgorod en Russie dans la réputée VTB League fut une réelle promotion. Il y a tourné à 14,6 points (59,5% à deux-points, 40% à trois-points et 82% aux lancers-francs) et 6,6 rebonds en 22’, prouvant ses progrès. Seulement, il s’est blessé au genou en janvier ce qui a interrompu sa saison. Gaucher, du jump, énergique, il était surnommé « Machine Gun » à l’université.

Wilfried Yeguete – né le 16 octobre 1991 – 2,01m – Poste 4/5 – Français

Après Le Havre, Pau et trois saisons au Mans avec un titre de champion de France, Will est monté d’une marche supplémentaire en signant à l’ASM où son temps de jeu a un peu diminué (17’ contre 23) mais pas trop son rendement statistique : 7,0 points à 64,9% et 6,2 rebonds pour 11,2 d’évaluation. Pivot de petite taille, il est réputé pour son énergie débordante. Un parfait équipier. Son drame, c’est sa maladresse aux lancers-francs et il a encore reculé dans cet exercice la saison dernière pour finir à 42% de réussite. Il a tout de même réussi 5 trois-points en carrière… sur 30 tentatives. Un ancien des Gators de Florida. De l’âge de 10 à 13 ans, il a joué à Meaux, sa famille y habite, et il y organise un camp avec Sambou Traoré et son père, un ancien joueur professionnel.

Photo: Eurocupbasketball

Mathias Lessort – né le 29 septembre 1995 – 2,06 m – Poste 4-5 – Français

Remplaçant un Vladimir Stimac parti en Chine, Mathias Lessort en profite pour revenir en France après une saison peu concluante au Bayern Munich. Formé à Chalon, le puissant intérieur (113 kg) est parti en 2016 faire les beaux jours de Nanterre (10,2 pts et 7,2 rbds en Jeep Élite) avant de parcourir l’Europe : en trois saisons, le natif de Fort-de-France est passé par l’Étoile Rouge de Belgrade (8,5 pts, 5,7 rbds en 21,1 mn en Euroleague), l’Unicaja Malaga (11,0 pts, 5,4 rbds en 21,9 mn en Eurocup) et, l’année dernière, le Bayern Munich où le bondissant pivot a vu ses responsabilités considérablement se réduire : 15,8 mn, 6,5 pts (62,0 % aux tirs, 56,5 % aux lfs), 3,9 rbds, 0,8 pd, 1,1 contre en BBL (le championnat national allemand) et 11,2 mn, 3,8 pts (52,8 % à deux points, 60,0 % aux lancers francs), 2,2 rbds, 0,5 pd en Euroleague. Avec Monaco, l’international médaillé de bronze à la dernière Coupe du monde (3,8 pts (47,1 % aux tirs), 5,1 rbds, 0,4 pd en 12,0 mn) va tenter de se relancer.

Coach :

Zvezdan Mitrovic – né le 19 février 1970 – Monténégrin

Son licenciement pour « faute grave » de l’ASVEL a alimenté les chroniques pendant plusieurs semaines. Sur le plan sportif, rien ne peut être reproché au coach monténégrin, étant donné que le club de Tony Parker a réalisé une première saison d’Euroleague très satisfaisante. Il est connu pour son caractère impulsif qui entraîné quantité de fautes techniques et parfois de disqualifiantes. Avec la Roca Team, il a déjà gagné trois Leaders Cup, un titre de champion de Pro B et fait une finale de BCL, terminé à chaque fois premier de la saison régulière, mais échoué à remporter le titre de Jeep Elite, ce qu’il a fait avec l’ASVEL. Le meilleur coach de France de la décennie. Arrivé en 2015, il ne s’exprime toujours pas en français. Auparavant, il a été notamment champion d’Ukraine en 2009. Il était le coach du Montégéro à la Coupe du monde 2019.

Photo: FIBA

Assistant :

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Il y a eu du retard à l’allumage dans la construction de la Roca Team version 2020-21 mais la stratégie était voulue par son staff de dirigeant et au final elle apparaît payante ; la concurrence ne manquera pas de sourire au vue du roster et en entendant que le club annonce une baisse de budget de l’ordre de 35%, ce qui le ramènerait à 5,5M€.

Constatons aussi que l’ASM a été victime du pouvoir financier et de l’attractivité sportive de deux clubs d’Euroleague puisque l’Etoile Rouge de Belgrade lui a chipé son entraîneur Sasha Obradovic alors que Villeurbanne a embarqué son meneur étoile Norris Cole et l’international Paul Lacombe, qui venait de passer trois saisons en Principauté. Ne pas sous-estimer non plus l’impact du départ de Yakuba Ouattara, qui y a séjourné quatre saisons plus un match. C’est pourquoi Monaco s’est retrouvé un temps totalement dépouillé avec le seul Will Yeguete sous contrat.

La mission prioritaire a été de trouver un successeur à Sasha Obradovic et c’est finalement et naturellement Zvezdan Mitrovic qui reprend des commandes qu’il a eu entre les mains de 2015 à 2018. Le Monténégrin a été le symbole de la montée en puissance de ce club champignon passé en un claquement de doigt de la Nationale 2 au sommet de la Jeep Elite et de l’Eurocup. Son retour est un gage de sécurité et il aura à cœur de réaliser à l’ASM ce qu’il a réussi avec l’ASVEL : gagner un titre de champion de France. Pour cela, il lui faudra davantage maîtriser son impulsivité, qui avait coûté cher lors de la finale des playoffs 2018 contre Le Mans.

Monaco s’est aussi attaché à reconduire deux joueurs majeurs, le meneur Dee Bost, qui va effectuer ici sa quatrième saison avec une grande régularité au global dans les performances et qui possède ce petit grain de folie qui peut résoudre des situations a priori compromises, et l’ailier JJ O’Brien. Selon les renseignements de Nice Matin, les deux joueurs ont accepté de revoir leurs émoluments sensiblement à la baisse. Pouvoir se payer le MVP du tournoi final de la ligue allemande, Marcos Knight, prouve que financièrement vous êtes toujours confortable.

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