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Guide Ligue Féminine 2020-21 – Bourges: Toujours la référence

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Nous poursuivons la série avec le Tango Bourges Basket. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.

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« Quand on est à Bourges, on sait ce que l’on a à faire. » Le coach Olivier Lafargue rit de la question sur les ambitions du Bourges Basket. « Il faut gagner des titres en France avec une opposition qui est toujours grandissante et en coupe d’Europe c’est toujours arriver au tour des quart-de-finales et avoir la volonté de le dépasser. »

Pour se faire, les Tango ont conservé la même ossature que la saison dernière, ce qui est toujours un avantage pour prendre d’entrée le taureau par les cornes. Et puis prolonger Alexia Chartereau et Iliana Rupert jusqu’en 2023, elles qui se connaissent depuis une dizaine d’années, c’est comme effectuer un recrutement d’excellence. C’est une assurance de conserver son standing. « Ce sont deux joueuses qui étaient très tôt en couveuse ici au Bourges Basket et qui petit à petit évoluent dans le sens que l’on pouvait prédire. Ce sont deux joueuses qui ont un fort potentiel et on espère qu’elles vont exploser encore plus. » Ainsi pour sa troisième saison dans le Cher, Illiana Rupert (11,6 d’évaluation soit le double vis-à-vis de l’exercice précédent) doit franchir un nouveau cap.

Les trois arrivées concernent des Françaises, la meilleure joueuse mondiale de 3×3 (Laétitia Guapo), une autre référencée en Euroleague (Magali Mendy, 14,1 points, 3,4 passes et 1,8 interception avec Girone la saison dernière) et une internationale en herbe (Alix Duchet). « C’est le prototype de la meneuse de jeu tel qu’on l’entend. C’est un gros QI basket, beaucoup de vitesse de pied, de course, qui compense évidemment sa taille. Elle a aussi un gros coffre car s’il y a quelqu’un qui peut tenir Laétitia Guapo sur de la course, c’est bien Alix. Elle va nous amener ses grandes qualités sur pick and roll, que ce soit sur la finition ou la création, et à l’instar des deux autres recrues, ça va nous permettre de nous projeter encore plus vite en avant. »

Ajoutons Sarah Michel et Isabelle Yakoubou, cela fait du bien beau linge français. D’ailleurs le club du Cher n’a fait appel qu’à deux étrangères déjà en place (Marissa Coleman et Elin Eldebrink) sans avoir l’intention d’augmenter le contingent sauf blessures. « L’histoire de Bourges a été construite avec des joueuses françaises internationales qui avaient des responsabilités. Des joueuses veulent partir à l’étranger pour être étrangères dans un championnat. On sait bien qu’à Bourges on peut leur donner des responsabilités dans un grand club français. Ce n’est pas parce que tu es étrangère que tu dois prendre des responsabilités, c’est parce que tu es une bonne joueuse. »

EFFECTIF:

3 – ELDEBRINK Elink – 1,74m – 1988 – 1 – SUE

4 – YACOUBOU Isabelle – 1,90m – 1986 – 5 – FRA

5 – MENDY Magaly – 1,75m – 1990 – 3 – FRA

11 – CHARTEREAU Alexia – 1,90m – 1998 – 4 – FRA

12 – RUPERT Iliana – 1,94m – 2001 – 5 – FRA

17 – MICHEL Sarah – 1,80m – 1989 – 2 – FRA

18 – ASTIER Pauline – 1,76m – 2002 – 1 – FRA

21 – GUAPO Laetitia – 1,82m – 1995 – 2 – FRA

25 – COLEMAN Marissa – 1,85m – 1987 – 3 – USA

33 – GODIN Elodie – 1,85m – 1985 – 5 – FRA

39 – DUCHET Alix – 1,63m – 1997 – 1 – FRA

COACH: LAFARGUE Olivier (44 ans)

ASSISTANT : AUTHIER Jérôme (42 ans)

ARRIVEES:

DUCHET Alix (Lattes-Montpellier)

GUAPO Laetitia (Charnay)

MENDY Magali (Girona, Espagne)

DÉPARTS:

DABOVIC Ana (Lattes-Montpellier)

DUBIE Alexia (Saint-Amand)

FILIP Ana (Lattes-Montpellier)

HAMAOUI Jade (Aulnoye-Aymeries, LF2)

LA JOUEUSE : Laétitia Guapo

Laétitia Guapo est une magnifique athlète qui l’été met à profit son talent au 3×3 et elle est pour 2020 en tête du ranking mondial et une joueuse incontournable de l’équipe de France. « Le 3×3 a permis à pas mal de joueuses de prendre confiance et des responsabilités, que ce soit Ana Filip, Migna Touré, Marie-Eve Paget, Caroline Hériaud. Laétitia a un tel coffre et une telle capacité à enchaîner les actions, comme elle est hyper active et qu’elle fait plein de choses, c’est sûr qu’on la voit encore plus en 3×3. L’idée c’est qu’elle soit capable d’amener toute cette énergie et aussi par instants capable de la canaliser, de faire ce qui est bien au bon moment. C’est quelqu’un qui a encore envie d’apprendre, de progresser, de se challenger. »

Elément-clé de Charnay, monté de Ligue 2, la Clermontoise est encore vierge de sensations européennes, elle qui n’a connu auparavant que le Cavigal Nice. Olivier Lafargue effectue un parallèle avec une autre de ses joueuses, Sarah Michel. « Elle nous dit qu’elle a la chance de jouer à Bourges avec des joueuses qui ont de grandes carrières. C’est challengeant pour elle. Sarah Michel n’a pas les mêmes qualités athlétiques mais c’est quelqu’un qui est aussi tout le temps en train de faire quelque chose sur le terrain. Léti peut regarder comment Sarah a évolué. Outre le fait qu’elle avait un grand cœur et qu’elle était capable d’enchaîner les actions, c’est quelqu’un qui a un gros QI, qui analyse parfaitement le basket et qui a aujourd’hui une connaissance du jeu très importante. »

LA QUESTION : Qu’est-ce qui manque à Magali Mendy pour être en équipe de France ?

« On sait que l’on a de la chance en France, on est doté de joueuses avec de grosses qualités. Sur ce poste-là, il y a Bria Hartley, Marine Johannes, Sarah Michel, Sara Chevaugeon. Parfois, il ne manque… rien. On l’a vu aussi avec Jo Gomis, c’est juste pas simple vis-à-vis de la concurrence. Il faut qu’elle fasse encore mieux du Magali Mendy. Si elle essaie de faire comme d’autres, elle va se perdre. Et plus elle sera efficace et plus elle aura de chances. C’est quelqu’un qui peut alterner sur tir extérieur et création en drive, qui est défensivement très costaud, qui est hyper intense, qui va très vite. Elle peut faire de gros cartons offensifs. Il faut qu’elle s’appuie sur ses qualités qui sont nombreuses. »

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« Quand on est à Bourges, on sait ce que l’on a à faire. » Le coach Olivier Lafargue rit de la question sur les ambitions du Bourges Basket. « Il faut gagner des titres en France avec une opposition qui est toujours grandissante et en coupe d’Europe c’est toujours arriver au tour des quart-de-finales et avoir la volonté de le dépasser. »

Pour se faire, les Tango ont conservé la même ossature que la saison dernière, ce qui est toujours un avantage pour prendre d’entrée le taureau par les cornes. Et puis prolonger Alexia Chartereau et Iliana Rupert jusqu’en 2023, elles qui se connaissent depuis une dizaine d’années, c’est comme effectuer un recrutement d’excellence. C’est une assurance de conserver son standing. « Ce sont deux joueuses qui étaient très tôt en couveuse ici au Bourges Basket et qui petit à petit évoluent dans le sens que l’on pouvait prédire. Ce sont deux joueuses qui ont un fort potentiel et on espère qu’elles vont exploser encore plus. » Ainsi pour sa troisième saison dans le Cher, Illiana Rupert (11,6 d’évaluation soit le double vis-à-vis de l’exercice précédent) doit

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Photo d’ouverture: Elodie Godin (FIBA)

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