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Amath Mbaye : « Pouvoir me considérer comme un international français, ça me rend extrêmement heureux »

Ça marche fort pour Amath Mbaye (2,06m, 31 ans) avec son équipe turque du Pinar Karşıyaka, un club situé à Izmir, qui est placé en deuxième position du championnat national derrière Anadolu Efes et devant Fenerbahçe, et depuis qu’il a intégré l’équipe de France, en 2018. Il a prouvé à la Coupe du mo

Ça marche fort pour Amath Mbaye (2,06m, 31 ans) avec son équipe turque du Pinar Karşıyaka, un club situé à Izmir, qui est placé en deuxième position du championnat national derrière Anadolu Efes et devant Fenerbahçe, et depuis qu’il a intégré l’équipe de France, en 2018. Il a prouvé à la Coupe du monde en Chine et lors des différentes fenêtres qu’il en est devenu un rouage important.

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Dans quel état d’esprit et physique vous trouvez-vous ?

Je me sens bien. Les fenêtres, c’est toujours une bonne coupure pour moi et, je pense, pour les autres aussi par rapport à la saison qui peut être un peu éprouvante en club. Pouvoir revenir, retrouver des potes, une bonne ambiance, et d’avoir l’opportunité de travailler ensemble pour avoir un objectif commun.

Vous allez jouer contre le Monténégro, une équipe qui a des postes 4 fuyants, plutôt lourds. Vous allez vous retrouver en opposition directe avec eux. Comment comptez-vous les perturber ?

Je ne donne pas mes secrets avant le match ! C’est une équipe que l’on a déjà rencontré et des profils que je connais assez bien, que ce soit en club et en équipe nationale. Il y a toujours des 4 fuyants ou qui jouent un peu plus à l’intérieur. Je ne pense pas que c’est quelque chose qui va me poser problème individuellement.

Que pensez-vous de Maxime Roos, un rookie qui partage avec vous le poste 4, et un ancien, Thomas Heurtel, avec qui vous étiez en équipe de France jeune ?

Thomas était aussi avec nous pour la prépa à la Coupe du monde. Malheureusement, il a été blessé. Ça ne fait donc pas si longtemps que je l’avais vu et c’est toujours un plaisir de le retrouver sur les terrains. Maxime, c’est un super potentiel, un super gars en dehors des terrains, et sur les terrains avec des bras énormes, avec qui je commence à faire un peu connaissance. Il m’a contré quelques fois, je n’aime pas trop ça ! Comme d’habitude, on a un très bon groupe et que ce soit les anciens ou les nouveaux, c’est toujours un plaisir de partager le terrain avec ces gars-là.

« Notre jeu en club est un peu plus « libéré ». Ici, c’est beaucoup plus structuré »

Comment ça se passe actuellement en Turquie ? Avez-vous l’impression de jouer dans de bonnes conditions sanitaires ?

On n’a pas vraiment de problèmes, à part le fait que l’on joue à huis clos. C’est un peu chiant pour notre équipe, vu que l’on a l’un des publics les plus chauds et les plus actifs de Turquie. On avait eu pas mal de cas (de Covid), huit dans l’équipe, juste avant la dernière fenêtre (en novembre). On avait dû reporter deux matches. Mais depuis, on a joué tous nos matches et on n’a aucun problème.

Vous faites une bonne saison avec votre équipe. Y a-t-il espoir de battre Efes pour le titre national ?

Je pense, c’est l’objectif. C’est vrai qu’ils jouent à un très bon niveau en ce moment, mais je pense que nous aussi. Sur une série de cinq matches, je pense que tout est possible. C’est sans aucun doute notre objectif d’arracher un titre cette année.

Pensez-vous que l’on sous-estime votre équipe, par rapport à Efes et Fenerbahçe ?

En deux ans, je n’ai toujours pas perdu contre Fener, aussi je ne m’en fais pas trop. Fener est aussi super fort, j’en suis parfaitement conscient. On a un très bon groupe, que ce soit le staff et les joueurs, on se connait très bien, ça fait deux ans que presque tout le monde est ensemble. L’année dernière, on avait eu de très bons résultats avant la coupure. On a beaucoup de confiance en nous et on sait que l’on peut aller loin si on continue à travailler comme on le fait.

Avez-vous l’objectif de retrouver l’Euroleague à laquelle vous avez goûté avec Milan ?

Mon objectif c’est de continuer à prendre du plaisir à jouer au basket. Que ce soit à Karşıyaka et en équipe de France, j’ai appris à en reprendre après une année difficile à Milan. Je me suis rendu compte combien c’était important d’être heureux sur le terrain, ça participe aussi à ton bonheur en-dehors du terrain. Si j’arrive à trouver une opportunité en Euroleague qui va continuer à me permettre de m’épanouir, sur et en dehors du terrain, je vais la saisir sans aucun doute.

Etes-vous surpris vis-à-vis de ce que fait votre ancienne équipe de Milan en Euroleague ?

Pas du tout. Ils ont une très bonne équipe. L’organisation a toujours été top. Quand j’étais là-bas, j’avais un problème avec le coach, je ne m’entendais pas bien avec lui. Je ne pense pas qu’il était très bien adapté avec le club en général. Ils ont fait des bons changements et leur effectif est très référencé. Ils ont fait ce fallait pour se mettre dans la position où ils sont aujourd’hui, et ça ne m’étonne pas du tout.

Vous êtes arrivé assez tardivement en équipe de France, à 29 ans. Que vous a apporté le fait d’être international et notamment de faire la Coupe du monde ? Ça vous a permis de passer un cap ?

Je pense, oui. Déjà, au niveau personnel, c’est une très grande fierté. Ça m’apporte beaucoup du fait de pouvoir me considérer comme un international français, ça me rend extrêmement heureux. C’est aussi un basket complètement différent par rapport à ce que l’on joue en club. Notre jeu en club est un peu plus « libéré ». Ici, c’est beaucoup plus structuré. C’est ça qui a fait qu’il m’a fallu une petite période d’adaptation mais maintenant que je me suis adapté, je peux en profiter et ça m’apprend beaucoup de choses.

Tout le monde a envie d’être dans les 12 pour les Jeux Olympiques. Comment appréhendez-vous le processus de sélection ? Vos coéquipiers sont des concurrents ? Regardez-vous ce qu’ils font en club pour essayer de deviner ce que sera la pré-sélection ?

Non, pas du tout, honnêtement. Jusqu’à présent, je me suis toujours débrouillé pour faire un peu au jour le jour, et laisser mon travail parler pour moi. Il y a toujours une compétition saine quand on est sur le même terrain, mais à part ça, je ne fais pas trop attention à ce qui se passe sur les autres terrains. Je pense plus à mes objectifs en club et à mes objectifs individuels. Et le reste arrivera…

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Dans quel état d’esprit et physique vous trouvez-vous ?

Je me sens bien. Les fenêtres, c’est toujours une bonne coupure pour moi et, je pense, pour les autres aussi par rapport à la saison qui peut être un peu éprouvante en club. Pouvoir revenir, retrouver des potes, une bonne ambiance, et d’avoir l’opportunité de travailler ensemble pour avoir un objectif commun.

Vous allez jouer contre le Monténégro, une équipe qui a des postes 4 fuyants, plutôt lourds. Vous allez vous retrouver en opposition directe avec eux. Comment comptez-vous les perturber ?

Je ne donne pas mes secrets avant le match ! C’est une équipe que l’on a déjà rencontré et des profils que je connais assez bien, que ce soit en club et en équipe nationale. Il y a toujours des 4 fuyants ou qui jouent un peu plus à l’intérieur. Je ne pense pas que c’est quelque chose qui va me poser problème individuellement.

Que pensez-vous de Maxime Roos, un rookie qui partage avec vous le poste 4, et un ancien, Thomas Heurtel, avec qui vous étiez en équipe de France jeune ?

Thomas était aussi avec

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Photos: FIBA

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