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La place des U21 en Europe : Le bilan par pays – les championnats mineurs et les coupes d’Europe – Rokas Jokubaitis et Yoan Makoundou font des étincelles

Photo d’ouverture : Rokas Jokubaitis – Zalgiris Kaunas / Yoan Makoundou – Cholet / Omercan Ilyasoglu – Bursaspor (photos : LKL – BCL – Eurocup) Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions europée

Photo d’ouverture : Rokas Jokubaitis – Zalgiris Kaunas / Yoan Makoundou – Cholet / Omercan Ilyasoglu – Bursaspor (photos : LKL – BCL – Eurocup)

Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, après avoir fait un tour complet de tous les grands championnats et analysé leur bilan, place aux championnats « mineurs » et aux coupes d’Europe.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Après avoir établi la hiérarchie des championnats majeurs du continent européen en matière d’utilisation des U21, il est maintenant temps de se pencher sur le cas des championnats dits « mineurs » et des principales coupes d’Europe.

Les championnats « mineurs »

Nous nous sommes intéressés à quatre championnats nationaux que l’on peut considérer comme « mineurs » car le niveau qui y est affiché est moyen. Ainsi, les équipes de SuperLeague 1 russe et de KLS serbe auraient sans doute fort à faire pour venir à bout d’une équipe de Pro B française. Le cas de la Premijere Liga croate est un peu différent, dans le sens où, à l’inverse de la KLS où les clubs serbes participant à la Ligue Adriatique n’entrent dans le championnat qu’à l’occasion des playoffs, les Cibona Zagreb, Split et autres Zadar participent à la saison régulière croate. D’où, bien sûr, un niveau de jeu supérieur, du moins pour les 5-6 premières équipes. Il en va de même pour la deuxième division de la Ligue Adriatique, ou ABA 2, dont le haut de tableau pourrait certainement trouver sa place en Jeep Élite.

Alen Hadzibegovic – Runa Moscou (Photo : Runa Moscou)

Mais, quel que soit le niveau réel de ces compétitions, l’intérêt pour notre étude tient au fait que ces quatre championnats permettent à d’immenses quantités de jeunes joueurs de faire leurs premières armes à un niveau professionnel. Ce sont ainsi, dans les quatre championnats cumulés, 300 U21 qui sont entrés au moins une fois en jeu, dont 184 avec de véritables responsabilités. Bien sûr, tous ces joueurs ne se retrouveront pas dans les effectifs des plus grands clubs du continent, mais ils alimenteront les clubs de divers niveaux de leurs pays et de bien d’autres contrées : nul ne s’étonne plus, en France, de voir un Serbe ou un Croate évoluer en Nationale 1 ou 2. En fait, ces championnats reflètent la capacité de ces pays à produire d’énormes quantités de joueurs de bon ou très bon niveau, une forme d’excellence.

Il n’est pas question d’établir une hiérarchie du même type que celle utilisée pour les championnats majeurs entre ces compétitions, dont les objectifs sont forcément différents. D’autant plus, nous l’avons dit, que le niveau de jeu pratiqué n’est pas comparable d’un championnat à l’autre. Mais il est intéressant de mesurer la capacité de chacun à donner du temps de jeu à de nombreux U21, les meilleurs d’entre-eux se retrouvant parfois à briller à un étage supérieur.

4e : Russie

La SuperLeague 1 russe n’est pas un championnat de très haut niveau, mais la qualité des équipes qui y ferraillent progresse. Preuve en est que les équipes réserve du CSKA Moscou ou de Khimki n’en trustent plus les premières places, bien au contraire. Cette année, à la fin de la saison régulière, le CSKA Moscou 2 termine à la 10e place et le Khimki 2 à la 13e, sur 14. Mais, même si ces équipes régressent, le niveau des U21 évoluant dans ce championnat progresse d’une saison à l’autre. Cependant, des parcours comme celui d’Alexander Khomenko, co-MVP U21 cette saison, montrent que le passage de la SuperLeague 1 à la VTB League, et plus encore à l’Euroleague, n’est vraiment pas évident.

La stat « qui tue » : 4,46

La moyenne de points marqués par les U21 entrés au moins une fois en jeu en SuperLeague 1 est la meilleure de celles des championnats mineurs. Et ces jeunes joueurs ont du temps de jeu : 12,72 mn/match en moyenne.

L’équipe qui joue le jeu : CSKA Moscou 2

Équipe réserve du grand CSKA Moscou, le CSKA 2 sert de pouponnière à l’institution moscovite. Une fonction assumée avec sérieux : le club a fait entrer 17 U21 en jeu à au moins une occasion, dont 14 avec un véritable temps de jeu. Et, ce qui semble logique au vu du pedigree du club, ces U21 brillent : trois figurent dans le cinq majeur U21, dont le co-MVP.

Alexander Khomenko – CSKA Moscou 2 (Photo : CSKA Moscou)

Les MVP : Alexander Khomenko (CSKA Moscou 2) et Alen Hadzibegovic (Runa)

Deux joueurs ont mérité les « honneurs » de notre titre de MVP. Alexander Khomenko (1999) s’illustre depuis plusieurs saisons avec le CSKA Moscou 2 (18,5 points et 21,5 d’évaluation), mais il peine à confirmer avec l’équipe première en VTB League : 4,6 pts et 2,7 d’éval. On mesure là toute la différence de niveau entre les deux championnats. De son côté, le Qataro-Monténégrin Alen Hadzibegovic (qui a participé sous les couleurs du Qatar à des Mondiaux 3×3) règne sur la SuperLeague 1 depuis deux saisons, produisant de belles stats (11,4 pts et 18,3 d’éval cette saison), au sein d’une équipe moscovite ayant terminé 4e de la saison régulière.

Le joueur à suivre : Andrey Toptunov (Burevestnik)

Difficile de prévoir ce que ce meneur né en 2002 arrivera à produire dans le futur, et à quel niveau il arrivera à évoluer. Toujours est-il qu’il réalise une belle saison dans une équipe qualifiée pour les playoffs de SuperLeague 1 : 11,4 pts et 9,9 d’éval en 29,0 mn.

Que sont-ils devenus ?

Le MVP 2019-20 : Alen Hadzibegovic (Runa Moscou)

Voir ci-dessus

Le joueur à suivre 2019-20 : Danila Pokhodyaev (CSKA Moscou 2)

Cet intérieur né en 2001 est l’une des jeunes pousses à suivre du CSKA. Auteur de 6,6 pts et 5,6 d’éval en 16,9 mn la saison passée, il a bien progressé : 9,3 pts et 10,3 d’éval en 25,0 mn. On le verra peut-être un jour à l’étage supérieur.

3e : Serbie

La Serbie est un pays de basket. La KLS, son championnat national, en est une preuve. Et une formidable école pour les apprentis-basketteurs. Aucun autre championnat ne permet à autant de U21 de jouer. Qui plus est, leur niveau est en augmentation constante et l’on retrouve les meilleurs de ces jeunes dans des compétitions de plus haut de gamme où ils n’ont pas forcément à rougir de leurs prestations.

La stat « qui tue » : 60

Cette saison, la KLS explose tous ses records : 105 U21 sont entrés au moins une fois en jeu et 60 ont eu droit à de véritables responsabilités. Le tout pour des stats en hausse : 6,72 pts et 6,55 d’éval pour ceux qui ont eu du temps de jeu.

Mert Akay – Dynamic Belgrade (Photo : Dynamic VIP PAY)

Les équipes qui jouent le jeu : OKK Belgrade, Dynamic Belgrade et Metalac

Toutes les équipes de KLS mettent l’accent sur la formation, mais certaines font encore mieux que d’autres. C’est ainsi le cas de l’OKK Belgrade, dont les 9 U21 disposent de temps de jeu. Mieux encore, un autre club de Belgrade, le Dynamic en a aligné au moins une fois 11, dont 7 avec du temps de jeu. Trois d’entre-eux figurent dans notre cinq majeur U21, dont les deux co-MVP ! Enfin, le Metalac a permis à 13 U21 de fouler au moins une fois le parquet, dont 8 régulièrement, l’un d’eux figurant dans le cinq majeur.

Les MVP : Gregor Glas et Mert Akay (Dynamic Belgrade)

Respectivement Slovène et Turc, nos deux co-MVP ont réalisé d’énormes progrès cette saison. L’ailier slovène né en 2001 est passé de 7,1 pts et 3,4 d’éval il y a un an à 19,2 pts et 17,6 d’éval, alors que le Turc né en 2000, qui valait 8,5 pts et 11,2 d’éval la saison passée, produit aujourd’hui 14,6 pts et 22,9 d’éval. À ce rythme, ils pourraient bientôt se retrouver à jouer dans une grosse écurie, en Ligue Adriatique ou dans un autre grand championnat.

Gregor Glas – Dynamic Belgrade (Photo : Dynamic VIP PAY)

Le joueur à suivre : Nikola Durisic (OKK Belgrade)

Étant donné le nombre de jeunes prometteurs qui évoluent en KLS, difficile d’en ressortir un particulièrement. Mais Nikola Durisic mérite vraiment qu’on s’intéresse à lui : il génère 16,1 pts et 11,5 d’éval en 29,2 mn tout en étant né en 2004. Un niveau impressionnant qui ne demande qu’à être confirmé.

Que sont-ils devenus ?

Le MVP 2019-20 : Novak Music (OKK Belgrade)

Le meneur né en 1998 avait survolé la KLS la saison passée, avec ses 16,0 pts et 16,3 d’éval en 28,3 mn. Passé au Buducnost Podgorica à l’intersaison, il évolue désormais en Ligue Adriatique, où sa feuille de stats démontre qu’il a parfaitement digéré la transition : 13,2 pts et 13,0 d’éval en 26,6 mn.

Le joueur à suivre 2019-20 : Matija Belic (Mladost)

Né en 2003, l’ailier avait impressionné la saison passée avec ses 11,4 pts et 10,8 d’éval en 26,0 mn. Il semble connaître un coup de moins bien cette année : 10,7 pts et 10,1 d’éval en 22,3 mn.

2e : Croatie

Championnat de bon niveau impliquant dès ses premières journées les clubs croates évoluant parallèlement en Ligue Adriatique, la Premijere Liga constitue un beau terrain d’expression pour les jeunes pousses locales. Les U21 sont nombreux à avoir du temps de jeu, mais le niveau global de ces joueurs a tendance à connaître une petite baisse ces dernières saisons.

La stat « qui tue » : 7,25

Il s’agit de l’évaluation moyenne des 47 U21 bénéficiant de véritables responsabilités. Personne ne fait mieux dans les championnats mineurs. Et personne ne joue plus longtemps : 17,58 mn/match.

Les équipes qui jouent le jeu : Osijek, Split et Zadar

Comme en Serbie, la quasi-totalité des équipes croates joue le jeu de la formation. Trois équipes, dont deux évoluent également en Ligue Adriatique, sortent du lot. Osijek a aligné au moins une fois 7 U21, dont 5 ayant du temps de jeu. Split fait encore mieux : sur 7 U21 alignés, 6 l’ont été régulièrement. Quant à Zadar, il n’a aligné « que » 6 U21 mais 5 sont entrés régulièrement en jeu, dont le MVP.

Antonio Jordano – Zadar (Photo : FIBA Europe)

Le MVP : Antonio Jordano (Osijek puis Zadar)

Après avoir connu une première partie de saison très brillante avec Osijek (18,9 pts et 18,5 d’éval en 34,4 mn), le meneur né en 1999 est passé à Zadar, avec qui il a fini la saison avec des performances en retrait : 10,2 pts et 10,7 d’éval en 23,8 mn. Et il a été un peu à la peine en Ligue Adriatique : 6,2 pts et 3,7 d’éval en 18,3 mn.

Le joueur à suivre : Duje Brala (Zadar)

Nous aurions pu citer dans cette rubrique le Croate Roko Prkacin (2002), mais il est désormais suffisamment connu pour que notre choix se porte sur un autre jeune prometteur. Dule Brala, meneur croate né en 2003, a bien progressé d’une saison à l’autre. Auteur de 5,0 pts et 5,0 d’éval en 6,3 mn l’année passée, il a cette saison produit 8,9 pts et 9,2 d’éval en 20,8 mn au sein de l’une des plus fortes équipes du championnat croate.

Que sont-ils devenus ?

Le MVP 2019-20 : Antonio Jordano (Osijek)

Voir ci-dessus.

Roko Prkacin – Cibona Zagreb (Photo : ABA)

Le joueur à suivre 2019-20 : Roko Prkacin (Cibona Zagreb)

Auteur de 15,2 pts et 17,9 d’éval en 27,6 mn en Premijere Liga ainsi que de 12,6 pts et 11,9 d’éval en 26,9 mn en Ligue Adriatique, l’intérieur croate né en 2002 poursuit son impressionnante progression. Et ce n’est sans doute qu’un début…

1e : Ligue Adriatique 2

La deuxième division de la Ligue Adriatique est un championnat de bon niveau, où se faire une place est moins évident pour un U21 que dans les championnats serbe ou croate. Le nombre de U21 qui y a du temps de jeu est sensiblement inférieur à celui de ces compétitions (36 U21 responsabilisés). Et l’ABA2 voit les U21 qui y jouent se montrer un peu moins performants que ceux de la saison dernière. Mais il s’agit tout de même d’une belle porte d’entrée pour les clubs de Ligue Adriatique ou d’autres grands championnats européens.

La stat « qui tue » : 15,50

Impressionnante de prime abord, l’évaluation moyenne du cinq majeur U21 d’ABA 2 est pourtant inférieure à celle de son homologue de Ligue Adriatique, signe que les meilleurs prospects « yougoslaves » évoluent déjà à plus haut niveau.

Les équipes qui jouent le jeu : Sloboda Uzice et Studentski Podgorica

Le club serbe de Sloboda Uzice, 8e au classement de la Ligue Adriatique 2, fait régulièrement jouer 6 U21, dont un figurant dans le cinq majeur U21 de la compétition. Le Studentski Podgorica monténégrin, en tête du championnat, fait au moins aussi bien : 5 U21 entrés en jeu dont 4 avec de véritables responsabilités, deux joueurs dans le cinq majeur U21.

Kenan Kamenjas – Spars Sarajevo (Photo : ABA League – Dragana Stjepanovic)

Le MVP : Kenan Kamenjas (Spars Sarajevo)

Abonné au statut de MVP U21 de Ligue Adriatique 2, le pivot bosnien né en 2000 a permis à son club de passer des bas-fonds du classement la saison dernière à la deuxième place de l’ABA2 cette saison. Et ce avec des perfs à la hausse : 19,8 pts et 25,2 d’éval en 28,7 mn contre 13,5 pts et 19,0 d’éval en 29,3 mn la saison dernière. On ne devrait pas tarder à le retrouver à un étage supérieur.

Le joueur à suivre : Matija Belic (Mladost)

Né en 2003, l’ailier serbe a déjà été cité comme « joueur à suivre » pour la KLS, où il vaut 10,7 pts et 10,1 d’éval. Dans un championnat plus ardu, ses performances sont logiquement moins bonnes : 5,8 pts et 3,2 d’éval en 21,2 mn. Mais il a bien le temps de progresser !

Que sont-ils devenus ?

Le MVP 2019-20 : Kenan Kamenjas (Spars Sarajevo)

Voir ci-dessus.

Le joueur à suivre 2019-20 : Gregor Glas (Dynamic Belgrade)

Le Dynamic Belgrade ayant été relégué, il ne joue plus en Ligue Adriatique 2. Mais Gregor Glas continue de progresser, en atteste son titre de co-MVP de KLS (voir ci-dessus).

Les coupes d’Europe

Les trois principales coupes d’Europe des clubs – Euroleague en tête, Eurocup et Basketball Champions League ensuite à égalité – ne permettent qu’à des jeunes joueurs à fort potentiel de vraiment s’exprimer. C’est dans ces compétitions que l’on peut trouver les principaux prospects européens (ou d’autres continents), même si tous ne sont pas amenés à atteindre le plus haut niveau. À défaut, ils peuvent y démontrer leurs capacités. Et elles ne sont pas négligeables !

3e : Eurocup

Après une saison « creuse », le niveau des U21 qui participent à l’Eurocup a connu un regain. Ils sont plutôt nombreux à avoir pu s’exprimer (34 joueurs responsabilisés) mais leur niveau est inférieur à celui des U21 de BCL. Et sauf exception, rares sont les stars de demain à y faire leur apprentissage.

Omercan Ilyasoglu – Bursaspor (Photo : Eurocup)

La stat « qui tue » : 7,87 et 2,18

Si les U21 ayant du temps de jeu montrent un niveau moins fort que celui de ceux de BCL, il n’en va pas de même en ce qui concerne le contingent des U21 entrés au moins une fois en jeu (69 joueurs). Ils jouent 7,87 mn et marquent 2,18 pts, mieux que dans les autres coupes d’Europe.

L’équipe qui joue le jeu : Promitheas Patras

L’équipe grecque est l’une des rares de son pays à donner du temps de jeu à ses jeunes pousses. En Eurocup, Patras a aligné au moins une fois 6 U21, dont 5 avec un vrai temps de jeu. Et l’un d’entre-eux, Lefteris Mantzoukas, figure dans le cinq majeur U21.

Les MVP : Vrenz Bleijenbergh (Anvers) et Omercan Ilyasoglu (Bursaspor)

Si le Belge (né en 2000) se montre aussi performant en championnat national (10,3 pts et 13,2 d’éval) qu’en Eurocup (9,4 pts et 8,6 d’éval), il n’en va pas de même pour le Turc né en 2001 : 3,3 pts et 3,8 d’éval en Turquie, 7,5 pts et 8,5 d’éval à l’échelon européen.

Vrenz Bleijenbergh – Anvers (Photo : Anvers Giants – Goyvaerts – Gmax Agency)

Le joueur à suivre : Lefteris Mantzoukas (Promitheas Patras)

Lefteris (ou Eleftherios selon les adaptations de l’alphabet grec) Mantzoukas est né en 2003. Cet intérieur, déjà joueur à suivre la saison passée, poursuit sa progression : il est passé en Eurocup de 2,8 pts et 1,8 d’éval à 6,7 pts et 7,1 d’éval en tout juste 5 mn de plus par match (15,2 mn contre 10,4 mn). Encourageant.

Que sont-ils devenus ?

Le MVP 2019-20 : Killian Hayes (Ulm)

Drafté par les Detroit Pistons, il a intégré la NBA en début de saison, connaissant des débuts un peu hésitants (4,6 pts et 3,6 passes) avant de se blesser pour une longue durée.

Le joueur à suivre 2019-20 : Lefteris Mantzoukas (Promitheas Patras)

Voir ci-dessus

2e : BCL

Organisée par la FIBA Europe, la BCL rassemble des clubs de pays « exotiques », Biélorussie, Chypre, Danemark, Hongrie, Pologne, etc. Les U21 ont toute leur place dans cette compétition : ils sont 74 à être entrés en jeu et 36 à disposer de véritables responsabilités. Le tout avec un niveau de jeu intéressant, supérieur à celui des U21 d’Eurocup. De quoi assurer une belle exposition aux meilleurs de ces jeunes joueurs.

La stat « qui tue » : 10,12

S’ils ne marquent « que » 7,70 pts, les membres du cinq majeur U21 de BCL génèrent 10,12 d’éval. Un chiffre en hausse sur les saisons passées et le meilleur des coupes d’Europe.

L’équipe qui joue le jeu : Ostende

Le club belge fait autant confiance à ses U21 en EBL « locale » qu’en coupe d’Europe. Là, 7 jeunes joueurs ont pu jouer au moins une fois, dont 6 régulièrement. Et ils le font bien : deux figurent dans le cinq majeur U21.

Le MVP : Yoan Makoundou (Cholet)

Déjà MVP de Jeep Élite, l’intérieur choletais mérite également la distinction en BCL, où il a montré de très belles choses : 10,4 pts et 13,4 d’éval en 20,3 mn. Au-dessus du lot.

Yoan Makoundou – Cholet (Photo : BCL)

Le joueur à suivre : Augustas Marciulionis (Rytas Vilnius)

Si ce nom vous dit quelque chose, c’est normal : Augustas est le fils de la légende lituanienne Sarunas Marciulionis. Né en 2002, le prometteur arrière semble marcher sur les pas de son illustre ancêtre. Il produit déjà 5,6 pts et 5,4 d’éval en 14,0 mn en BCL et 5,4 pts et 6,5 d’éval en 13,1 mn en LKL. À voir s’il poursuivra sur cette lancée.

Que sont-ils devenus ?

Le MVP 2019-20 : Gytis Masiulis (Klaipeda)

Passé au Liektabelis, l’intérieur né en 1998 performe aussi bien en LKL (12,5 pts et 14,8 d’éval) qu’en Eurocup (11,5 pts et 14,4 d’éval). Un joueur solide d’une équipe de haut de tableau en Lituanie.

Le joueur à suivre 2019-20 : Amar Sylla (Ostende)

Né en 2001, l’intérieur sénégalais a bien progressé en EBL belge mais il connaît plus de difficultés en BCL. Alors qu’il tournait dans la même coupe d’Europe l’an passé à 6,9 pts et 8,1 d’éval en 21,1 mn, il n’émarge plus cette année qu’à 4,4 pts et 7,2 d’éval en 17,4 mn. Une pause avant de reprendre la marche en avant ?

1e : Euroleague

L’Euroleague est sans conteste la plus forte compétition de clubs à l’échelon européen, seulement dépassée par la NBA au plan mondial. Autant dire que ce n’est pas forcément là que les U21 peuvent venir faire leur apprentissage. Sauf pour les meilleurs d’entre-eux. Les sirènes de la NBA attirant certains de ces jeunes avant leurs 21 ans, le niveau global des jeunes joueurs ayant évolué en Euroleague cette saison est moins élevé que celui de leurs prédécesseurs. Ce qui n’empêche pas que l’on peut voir de très beaux jeunes joueurs y évoluer.

La stat « qui tue » : 19

Si le niveau moyen des U21 jouant en Euroleague est plutôt orienté à la baisse, ils n’ont jamais été aussi nombreux à avoir du temps de jeu. Alors qu’ils étaient 10 dans ce cas en 2018-19 et 12 la saison suivante, ils sont 19 cette saison.

L’équipe qui joue le jeu : Alba Berlin

Le club allemand a aligné au moins une fois 4 U21 en Euroleague. 3 d’entre-eux ont eu du temps de jeu, dont un (Jonas Mattisseck) figure dans notre cinq majeur U21.

Rokas Jokubaitis – Zalgiris Kaunas (Photo : LKL)

Le MVP : Rokas Jokubaitis (Zalgiris Kaunas)

Également MVP U21 de LKL, le meneur-arrière né en 2000 connaît une belle progression. Alors qu’il ne valait que 2,2 pts et 2,0 d’éval en 6,3 petites minutes la saison passée, il a acquis cette année un statut de joueur majeur : 7,3 pts et 7,8 d’éval en 20,3 mn.

Le joueur à suivre : Usman Garuba (Real Madrid)

Usman Garuba n’est plus une « surprise ». Mais la saison 2020-21 de l’intérieur né en 2002 intrigue. Alors qu’il valait la saison passée, en Euroleague, 4,4 pts et 6,4 d’éval en 12,0 mn, il ne produit plus cette saison que 2,6 pts et 4,5 d’éval en 12,5 mn. Des chiffres en retrait mais pas forcément synonymes de baisse de niveau. D’une part parce que la concurrence dans la raquette madrilène est des plus apres, d’autre part parce qu’il est tout de même capable de réaliser des matchs à 12 pts, 6 rebonds et 20 d’éval contre l’Anadolu Efes Istanbul. Il est trop tôt pour s’inquiéter pour lui…

Que sont-ils devenus ?

Le MVP 2019-20 : Théo Maledon (LDLC Asvel) et Deni Avdija (Maccabi Tel-Aviv)

Les meilleurs jeunes d’Euroleague sont souvent rattrapés par la NBA. Preuve en est les deux co-MVP U21 de la saison passée. L’Israélien est parti aux Washington Wizards, avec qui il produit 6,1 pts et 4,6 rebonds. Le meneur français est désormais titulaire à OKC, où il apporte

8,1 pts, 3,1 rbds, 3,4 pds et 6,2 d’éval.

Le joueur à suivre 2019-20 : Usman Garuba (Real Madrid)

Voir ci-dessus.

Prochain article : le bilan par équipe

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BBL allemande, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’Esake grecque, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Winner League israélienne, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Serie A italienne, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la LKL lituanienne, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BSL turque, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Ligue Adriatique, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la VTB League, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la D2 de Ligue Adriatique, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la Premijere Liga croate, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la SuperLeague 1 russe, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la KLS serbe, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’Euroleague, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur l’Eurocup, c’est ICI

Pour retrouver l’article sur la BCL, c’est ICI

Pour retrouver la première partie du bilan par grand championnat, c’est ICI

Pour retrouver la deuxième partie du bilan par grand championnat, c’est ICI

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Après avoir établi la hiérarchie des championnats majeurs du continent européen en matière d’utilisation des U21, il est maintenant temps de se pencher sur le cas des championnats dits « mineurs » et des principales coupes d’Europe.

Les championnats « mineurs »

Nous nous sommes intéressés à quatre championnats nationaux que l’on peut considérer comme « mineurs » car le niveau qui y est affiché est moyen. Ainsi, les équipes de SuperLeague 1 russe et de KLS serbe auraient sans doute fort à faire pour venir à bout d’une équipe de Pro B française. Le cas de la Premijere Liga croate est un peu différent, dans le sens où, à l’inverse de la KLS où les clubs serbes participant à la Ligue Adriatique n’entrent dans le championnat qu’à l’occasion des playoffs, les Cibona Zagreb, Split et autres Zadar participent à la saison régulière croate. D’où, bien sûr, un niveau de jeu supérieur, du moins pour les 5-6 premières équipes. Il en va de même pour la deuxième division de la Ligue Adriatique, ou ABA 2, dont le haut de tableau pourrait certainement trouver sa place en Jeep Élite.

Alen Hadjibegovic – Runa Moscou (Photo : Runa Moscou)

Mais, quel que soit le niveau réel de ces compétitions, l’intérêt pour notre étude tient au fait que ces quatre championnats permettent à d’immenses quantités de jeunes joueurs de faire leurs premières armes à un niveau professionnel. Ce sont ainsi, dans les quatre championnats cumulés, 300 U21 qui sont entrés au moins une fois en jeu, dont 184 avec de véritables responsabilités. Bien sûr, tous ces joueurs ne se retrouveront pas dans les effectifs des plus grands clubs du continent,

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