La saison en club de Julie Allemand (1,73m, 24 ans) s’est mal terminée puisque Lattes-Montpellier a échoué en finale de la Ligue Féminine face à Basket Landes, après avoir remporté comme beau lot de consolation la Coupe de France. La meneuse belge va retourner à l’ASVEL à la prochaine rentrée, mais en attendant un menu copieux l’attend avec l’EuroBasket et les Jeux Olympiques dans la foulée. Sur une excellente dynamique depuis quelques années, les Belgian Cats sont ambitieuses.
Comment expliquez que vous avez quitté l’ASVEL pour venir à Montpellier et que vous allez y retourner la saison prochaine ?
Je pense que, dans la vie, il faut pouvoir faire des choix. Cela n’a pas été un choix facile de quitter l’Asvel, surtout que j’avais comme intention de rester au début, mais avec Tony Parker et mon agent, ça ne s’est pas goupillé comme il fallait. Je pense aussi que Tony (Parker) a voulu faire des choix car, en France, on ne peut pas avoir plus de quatre étrangères. Ensuite, il y a eu l’arrivée de Marine Fauthoux. De mon côté, j’ai toujours trouvé que Montpellier était un club sympa et ambitieux, qui a toujours fait le Top 3 ou 4 en France, qui a fait l’Euroleague avec toujours de belles intentions, donc pour moi, c’était très important de venir ici. Je connaissais le coach, Thibaut Petit, qui est belge et en plus nous venons du même endroit donc c’est aussi ce qui a fait pencher la balance. Je ne regrette pas une seconde mon choix parce que je passe une super saison, nous avons déjà gagné un trophée et nous sommes en course pour en gagner un deuxième malgré une saison difficile avec les blessures et les cas de Covid-19 (NDLR: l’interview a été réalisé avant la finale des playoffs). Concernant mon retour à l’Asvel, Tony Parker est très vite revenu vers moi dans la saison pour me parler de la saison prochaine et du futur. Il pensait que je devais revenir à l’Asvel, il déteste me voir avec un autre maillot (rires). Signer quatre ans en tant qu’étrangère c’est très rare en France, donc c’est vraiment super pour moi et pour l’Asvel. J’ai hâte de retrouver ce club, où j’aurai un peu l’impression de revenir à la maison.
La présence de Tony Parker comme président est déterminante dans ce retour ?
Quand j’ai signé mes trois premières années à l’Asvel, pas du tout, car j’ai entendu « Tony Parker, etc. », ça fait toujours quelque chose mais j’ai signé pour le projet du club dans un premier temps. C’était nouveau et le coach me voulait,
Le comble c’est qu’Elle a qualifié Montpellier en Euroleague et va jouer en Eurocup avec Lyon, donc sans Euroleague pendant 2 ans pour elle.