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Marine Johannes : « Je n’ai pas envie de mettre le mot leader sur mon statut »

Marine Johannes (1,78m, 26 ans) est aussi extravertie dans son jeu, que réservée en dehors, mais comme elle le reconnait elle-même, répondre aux questions des médias n’est plus un supplice. De là à vouloir être le chef de bande…

Marine Johannes (1,78m, 26 ans) est aussi extravertie dans son jeu, que réservée en dehors, mais comme elle le reconnait elle-même, répondre aux questions des médias n’est plus un supplice. De là à vouloir être le chef de bande…

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L’équipe de France féminine de 3×3 s’est qualifiée pour les Jeux Olympiques. Comment avez-vous vécu ce moment ?

On a suivi les derniers matches de l’équipe de 3×3. On a vu la petite interview de Mep (Marie-Eve Paget) après le match et c’était assez émouvant de voir qu’elles ont travaillé tout ce temps-là pour y arriver au final. C’est vraiment cool et on est super contentes pour elles !

Comment abordez-vous ce deuxième bloc de préparation à Mulhouse ?

Je pense que l’on est contentes de pouvoir enchaîner dans le sens que l’on va avoir quatre matches sur cette semaine. Ça permet de voir où on en est, de se jauger aussi par rapport aux autres équipes. C’est intéressant pour nous de faire des matches pour bien préparer ce championnat d’Europe.

Vous n’avez pas décroché le titre de champion de France avec Lyon. Est-ce que ça décuple votre motivation pour aller chercher le titre européen ? Et vue la dimension que vous avez prise, êtes-vous prête à être la leader de l’équipe de France ?

Je suis super déçue de ne pas avoir pu remporter ce titre avec Lyon. On a, entre guillemets, la chance de pouvoir enchaîner avec l’équipe de France rapidement et de pouvoir oublier ça. L’objectif premier, ça sera bien sûr de pouvoir remporter ce championnat d’Europe. C’est quelque chose dont on a toutes envie depuis des années. On est très motivées et on va tout mettre en place pour réussir cet été. Par rapport à mon rôle, comme toutes les années précédentes, je vais essayer de ne pas me mettre de pression par rapport à tout ce qui se dit en dehors. Je prends les choses comme elles viennent. Je n’ai pas envie de mettre le mot leader sur mon statut. Je n’ai vraiment pas envie de me prendre la tête par rapport à ça. J’ai juste envie que l’on joue bien, que l’on prenne plaisir et que l’on remporte enfin ce titre européen.

La grande nouveauté, c’est l’arrivée de Gabby Williams dans le groupe, qui est assez stable année après année. Qu’est-ce qu’elle apporte d’inédit ?

Je pense que l’on est contentes de la retrouver sur cette équipe nationale. On a eu Bria (Hartley) qui est arrivée il y a deux ans, et avec sa blessure, ça nous fait plaisir de retrouver une joueuse d’un gros calibre. On sait que Gabby peut apporter en attaque et en défense. C’est forcément un point positif. Je suis contente qu’elle soit là, c’est une très bonne joueuse, j’espère que ça va être que du positif. Elle a des qualités athlétiques vraiment impressionnantes. C’est avant tout une athlète et dans le sport féminin, c’est bien de rajouter des joueuses comme ça. C’est cool.

La FFBB souhaite faire l’équipe la plus forte possible pour les JO, en ayant Gabby Williams et Bria Hartley, deux joueuses qui ont un vrai lien avec la France, mais qui n’ont pas été formées ici. Quel regard portez-vous là-dessus ?

Ce n’est pas moi qui fais les règles, qui décide de tout ça. Je suis juste contente de pouvoir évoluer avec des joueuses comme ça. Je passe un peu au-dessus de ça. J’essaye surtout de continuer à progresser, de travailler encore plus avec des joueuses comme ça. C’est agréable pour tout le monde. Il y a bien sûr une compétition pour la sélection, mais ça n’empêche pas de bien s’entraîner ensemble, de bien s’entendre. Il n’y aucune rivalité, et je pense au contraire qu’on les intègre vraiment bien. Ça ne va que dans le bon sens, en tous les cas pour le moment. D’avoir des joueuses très fortes ça met l’équipe à un autre niveau. Elle évolue très bien depuis des années, alors si on peut se renforcer en étant dans les règles, pourquoi pas. Comme je le disais, ce n’est pas moi qui fais les règles, je suis juste contente de jouer avec de bonnes joueuses.

Photo : FFBB
« J’ai bien dit que le rêve ultime pour tout athlète est de remporter un titre olympique »

Votre maman a déclaré que pour vous le Graal serait de remporter le titre olympique. Confirmez-vous ? Et aussi, vous faites partie de la Commission des Athlètes des Jeux de Paris en 2024, qu’est-ce qui vous avez poussé à l’intégrer ?

Comme l’a dit ma maman, j’ai bien dit que le rêve ultime pour tout athlète est de remporter un titre olympique. On a échoué malheureusement en 2016. Je pense que ça va nous pousser encore plus à nous donner car on a été déçues de ce résultat. On sait que l’on peut y arriver, on a progressé depuis ces derniers JO. Ça serait vraiment un rêve pour toute l’équipe de remporter ce titre. Je ne fais plus partie de la Commission des Athlètes. C’est Diandra (Tchatchouang) qui a rejoint le groupe.

Le public revient dans les salles et il y aura 3 600 spectateurs pour l’Euro. Vous allez être poussé jusqu’en quart de finale. Vous avez accueilli cette nouvelle avec satisfaction ?

De revoir du monde à Toulouse, ça nous a forcément fait très plaisir. Pouvoir accueillir 3 600 personnes pour les matches de poule, ça va nous pousser à nous qualifier. Pour les quarts, ça va être vraiment un plus. On a hâte d’y être et forcément de recevoir des gens, ça va être super sympa après cette saison un peu compliquée avec les salles vides, parfois sans ambiance.

Est-ce toujours aussi difficile de répondre aux questions des journalistes ou est-ce qu’au fil du temps, ça va mieux, c’est devenu une habitude ?

Pour être honnête, je me sens quand même plus à l’aise qu’il y a quatre, cinq ans. Ça va ! (sourires)

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L’équipe de France féminine de 3×3 s’est qualifiée pour les Jeux Olympiques. Comment avez-vous vécu ce moment ?

On a suivi les derniers matches de l’équipe de 3×3. On a vu la petite interview de Mep (Marie-Eve Paget) après le match et c’était assez émouvant de voir qu’elles ont travaillé tout ce temps-là pour y arriver au final. C’est vraiment cool et on est super contentes pour elles !

Comment abordez-vous ce deuxième bloc de préparation à Mulhouse ?

Je pense que l’on est contentes de pouvoir enchaîner dans le sens que l’on va avoir quatre matches sur cette semaine. Ça permet de voir où on en est, de se jauger aussi par rapport aux autres équipes. C’est intéressant pour nous de faire des matches pour bien préparer ce championnat d’Europe.

Vous n’avez pas décroché le titre de champion de France avec Lyon. Est-ce que ça décuple votre motivation pour aller chercher le titre européen ? Et vue la dimension que vous avez prise, êtes-vous prête à être la leader de l’équipe de France ?

Je suis super déçue de ne pas avoir pu remporter ce titre avec Lyon. On a, entre guillemets, la chance de pouvoir enchaîner avec l’équipe de France rapidement et de pouvoir oublier ça. L’objectif premier, ça sera bien sûr de pouvoir remporter ce championnat d’Europe. C’est quelque chose dont on a toutes envie depuis des années. On est très motivé et on va tout mettre en place pour réussir cet été. Par rapport à mon rôle, comme toutes les années précédentes, je vais essayer de ne pas me mettre de pression par rapport à tout ce qui se dit en dehors. Je prends les choses comme elles viennent. Je n’ai pas envie de mettre le mot leader sur mon statut. Je n’ai vraiment pas envie…

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Photo d’ouverture : FFBB

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