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JO J-6 : Evan Fournier : « Je reste confiant »

A 6 jours du lever de rideau des Jeux Olympiques face aux Etats-Unis, Evan Fournier estime que les trois défaites en préparation face à l’Espagne et au Japon ne modifient pas les plans des Bleus.

A 6 jours du lever de rideau des Jeux Olympiques face aux Etats-Unis, Evan Fournier estime que les trois défaites en préparation face à l’Espagne et au Japon ne modifient pas les plans des Bleus.

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Quel est votre sentiment sur votre match à venir contre les Etats-Unis. Ils vous connaissent très bien, et vous serez sans doute l’une de leurs cibles prioritaires ?

C’est un match important car c’est le premier de la compétition, et c’est toujours important de bien commencer avec les bonnes attitudes, les bonnes intentions, surtout qu’on n’a eu que trois matches de préparation. Je suis clairement l’un des joueurs les plus agressifs sur le plan offensif de l’équipe. Il y aura forcément des traitements de faveur, mais c’est quelque chose qui arrive dans toutes les équipes. Tu cibles les scoreurs, les meilleurs joueurs, les joueurs importants, etc. Il n’y a rien qui sorte de l’ordinaire.

Vous avez disputé trois matches de préparation, trois défaites. Quel est votre niveau d’inquiétude ?

Les trois défaites reflètent forcément qu’il y a du boulot. Quand on regarde nos matches de préparation, c’était dans un cadre très particulier. Non, il n’y a pas d’inquiétude, mais ça montre qu’il y a plein d’axes où l’on peut s’améliorer et qu’il reste encore du chemin pour atteindre notre meilleur niveau. La préparation, c’est fait pour ça, et on peut en apprendre, à condition de se rendre compte de ce que l’on fait mal. Je reste confiant, personnellement.

On a l’impression que sur le papier l’équipe de France possède un fort potentiel. Comment faire pour l’accomplir ?

Il faut apprendre à jouer ensemble, il faut créer des automatismes. Il nous reste une semaine d’entraînement environ, et il faut beaucoup apprendre en vidéo car on ne pourra pas s’entraîner deux heures tous les jours. Les automatismes, ça viendra aussi durant la compétition avec les matches.

Photo: FIBA
« Tu rentres à l’hôtel, tu t’entraînes, tu manges, tu dors… J’aborde ça comme une compétition comme une autre »

Comment vous sentez-vous actuellement physiquement et mentalement à quelques jours d’entrée au Village olympique ?

Je suis content d’y être, même si ça ne sera pas dans des conditions que j’espérais. Ça m’a mis un coup la semaine dernière d’apprendre qu’il n’y aura pas de fans. Ce sont les autorités japonaises qui décident, on est sur leur territoire… C’est ce qu’ils pensent être le mieux pour tout le monde, il faudra faire avec. Ça sera très similaire, je pense, à la bulle NBA. Je me demandais d’ailleurs s’ils allaient intégrer des effets sonores lors des matches, car sinon ça va être très, très calme. On verra comment ça se passe, en tous les cas, je suis excité à l’idée de faire des Jeux Olympiques. Physiquement, ça va. C’est vrai que c’était une année particulière, c’est une préparation un peu plus courte, moins de matches, le décalage horaire fait vraiment mal à la gueule pour être honnête. Mais on se sent de mieux en mieux.

Le président du CIO a dit qu’ils vont mettre des bandes-son et des murs de fans comme dans les bulles NBA. C’est important ?

Ça fait une diff ! Quand il n’y a vraiment aucun son, c’est pfff… Tu as l’impression que c’est un match du dimanche matin. C’est très particulier. Je me rappelle des deux premiers matchs dans la bulle, en pré-saison. On avait joué les Clippers et les Lakers, il n’y avait pas encore de bande son, et ça faisait vraiment bizarre, notamment aux lancers-francs où il n’y avait aucun bruit dans la salle. Ce n’est pas très agréable, et j’espère que les choses ont été bien faites.

Craignez-vous une perturbation du déroulé des compétitions, du fait que des équipes sont déclarées cas contact, cas Covid ?

Pour être honnête, je n’y pense pas du tout. Si on en arrive jusque-là, ça sera forcément décevant parce qu’on a envie de faire une belle compet, que tout le monde puisse jouer avec ses meilleurs joueurs pour que le niveau soit meilleur. Mais, sincèrement, non, je n’y pense pas.

Vous ressentez le frisson olympique ?

Non (sourire). Je ne suis pas sûr que même dans des conditions normales, c’est quelque chose que tu ressens. J’en n’ai jamais fait, mais ce que je pense qui est particulier aux Jeux Olympiques, pour en avoir entendu parlé plusieurs fois de la part de mon père, c’est le campus avec tous les athlètes, voir cette effervescence. En soi, ça reste une compétition, c’est-à-dire que les matches, il faut les faire, c’est un peu comme la coupe du monde. Tu rentres à l’hôtel, tu t’entraînes, tu manges, tu dors… J’aborde ça comme une compétition comme une autre. Pour l’instant, je n’ai discuté avec personne du Village. On a juste vu des photos des chambres avec des lits en carton.

Photo: FIBA
« Deux jours de repos entre chaque match, moi, ça me convient très bien »

Que pensez-vous du fait qu’il y aura plusieurs jours de repos entre chaque match ?

C’est parfait ! On a l’occasion de se reposer après les matches. En jeunes, à l’époque, c’était 9 matches en 12 jours. C’était extrêmement dur. A la Coupe du Monde, c’était un match tous les deux jours. Deux jours de repos entre chaque match, moi, ça me convient très bien.

Vous avez grandi dans un univers judo donc japonais. Ça vous fait un effet d’être là ?

Oui, je suis très content d’être au Japon pour la première fois. Avant même d’entrer dans la salle à Oshino, il y a une odeur de dojo. Tu sens le tatami, ça me rappelle beaucoup de souvenirs. Forcément, je suis sensible à ça. En temps normal, j’aurais adoré aller assister à une journée judo. Ça sera pour Paris ! Oui, je suis très sensible à ce pays et je reviendrai bientôt pour le découvrir et passer de bonnes vacances. Je ne suis pas très manga. Il y a des gars dans l’équipe qui y sont beaucoup plus, notamment Andrew (Albicy) et Rudy (Gobert).

Quels souvenirs gardez-vous du match gagné en quart-de-finale de la Coupe du Monde 2019 contre les Etats-Unis ?

Ça n’avait rien à voir car ce n’est pas au même stade de la compétition. L’approche du match n’est pas le même entre un match de poule et un quart-de-finale. Après, il y a des enseignements à tirer, bien sûr. Je ne pense même pas encore au match des Américains. Il nous reste une semaine et encore beaucoup de travail à faire, il y a plein de points où l’on peut vraiment s’améliorer. Il faudra bien lancer notre compet’, c’est le plus important, et ça s’arrête là.

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Quel est votre sentiment sur votre match à venir contre les Etats-Unis. Ils vous connaissent très bien, et vous serez sans doute l’une de leurs cibles prioritaires ?

C’est un match important car c’est le premier de la compétition, et c’est toujours important de bien commencer avec les bonnes attitudes, les bonnes intentions, surtout qu’on n’a eu que trois matches de préparation. Je suis clairement l’un des joueurs les plus agressifs sur le plan offensif de l’équipe. Il y aura forcément des traitements de faveur, mais c’est quelque chose qui arrive dans toutes les équipes. Tu cibles les scoreurs, les meilleurs joueurs, les joueurs importants, etc. Il n’y a rien qui sorte de l’ordinaire.

Vous avez disputé trois matches de préparation, trois défaites. Quel est votre niveau d’inquiétude ?

Les trois défaites reflètent forcément qu’il y a du boulot. Quand on regarde nos matches de préparation, c’était dans un cadre très particulier. Non, il n’y a pas d’inquiétude, mais ça montre qu’il y a plein d’axes où l’on peut s’améliorer et qu’il reste encore du chemin pour atteindre notre meilleur niveau. La préparation, c’est fait pour ça, et on peut en apprendre, à condition de se rendre compte de ce que l’on fait mal. Je reste confiant, personnellement.

On a l’impression que sur le papier l’équipe de France possède un fort potentiel. Comment faire pour l’accomplir ?

Il faut apprendre à jouer ensemble, il faut créer des automatismes. Il nous reste une semaine d’entraînement environ, et il faut beaucoup apprendre en vidéo car on ne pourra pas s’entraîner deux heures tous les jours. Les automatismes, ça viendra aussi durant

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Photos: FIBA

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