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Interview – Philip Mestdagh, sélectionneur de la Belgique et nouveau coach de Saint-Amand : « Je suis prêt pour ce nouveau défi »

Après une carrière entière en Belgique, Philip Mestdagh s’apprête à découvrir la Ligue Féminine à Saint-Amand à 58 ans. Avant de poser ses valises dans le Nord, le sélectionneur de l’équipe nationale belge a emmené cet été les Belgian Cats sur la troisième marche de l’EuroBasket puis en quarts de fi

Après une carrière entière en Belgique, Philip Mestdagh s’apprête à découvrir la Ligue Féminine à Saint-Amand à 58 ans. Avant de poser ses valises dans le Nord, le sélectionneur de l’équipe nationale belge a emmené cet été les Belgian Cats sur la troisième marche de l’EuroBasket puis en quarts de finale des Jeux Olympiques de Tokyo. Retour sur cet été particulièrement intense et son nouveau projet hexagonal.

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Plusieurs mois après le revers contre les Serbes en demi-finale (73-74) à l’EuroBasket en juin dernier, la médaille de bronze a-t-elle un goût amer ?
« Nous avions de grandes ambitions dans ce championnat d’Europe, c’est sûr. La défaite contre la Bosnie en ouverture nous a mis un coup sur la tête, nous avions peut-être trop de stress au départ. Mais nous avons très bien réagi contre la Slovénie, la Turquie puis la Russie en quarts. En demi-finale, les Serbes nous ont battu à l’expérience. La victoire nous échappe pour moins d’une demi-seconde mais on n’a jamais eu la main sur le match, à l’inverse du Japon à Tokyo. Même pas 24 heures après, mon équipe a formidablement réagi pour décrocher la médaille de bronze contre la Biélorussie. C’est déjà très bien, mais peut-être avons nous loupé quelque chose là-bas. »

Aux Jeux Olympiques aussi, vous vous inclinez de justesse contre le Japon en quarts (86-85). Comment expliquer ce revirement de situation alors que vous comptiez 13 points d’avance dans le troisième quart-temps ?
« C’était un match qu’on avait en main mais nous avons fait trop d’erreurs défensivement. Je revois encore ce backdoor et ce switch qu’on ne fait pas ou encore la faute intentionnelle de Julie Vanloo… Tout ça coûte cher à la fin. On rate la victoire de très peu, encore une fois. Ça donne vraiment beaucoup de regrets, c’est vrai. C’était un bon parcours, l’ambition était d’abord d’aller en quarts de finale, mais quand tu rates la demie d’un point et que c’est une match qui ouvre le tableau pour jouer une médaille, c’est vraiment dommage. »

Après un super match, votre fille Kim loupe le tir de la qualification au buzzer contre le Japon. Dans ces moments-là, comment réagit-on en tant que coach et en tant que père ?
« En équipe nationale, on ne parle pas des relations père-fille. Là-bas, je suis le coach. C’est seulement à la maison que je suis le papa. Le but était de jouer pour Emma Meesseman dans la raquette, mais on n’arrive pas à lui donner le ballon. La deuxième option était de donner le ballon à Kim. A l’entraînement, elle marque probablement 9 fois sur 10 dans cette position, mais pas cette fois, c’est le basket. »

(c) FIBA

D’ailleurs, quel effet ça fait de coacher vos deux filles (Kim et Hanne Mestdagh) en sélection nationale ?
« Je suis coach de mes filles depuis qu’elles sont toutes petites à Ypres, elles avaient 6 ans, je crois. J’ai toujours été près d’elles en tant que coach ou assistant. Pour nous, ce n’est pas nouveau. Nous sommes habitués, elles m’appellent coach depuis longtemps. On gère ça bien. J’espère qu’on aura plus de temps après notre carrière pour profiter en dehors car, dès qu’on arrive à la maison, on doit déjà repartir en France, en Espagne, en Italie, pour débuter nos saisons respectives. »

Vous vous exprimez en anglais en sélection nationale. Pourquoi ?
« (Il rit) En Belgique, il y a trois langues, c’est vraiment spécial. Quand tu as des coachs qui parlent seulement en Français, les filles du nord ne vont pas comprendre, etc. Pour éviter les incompréhensions, je parle en anglais, c’est plus simple pour tout le monde. Je trouverais stupide de devoir expliquer les consignes dans plusieurs langues pour que tout le monde comprenne. »

« Sans Ann Wauters, l’histoire du basket féminin en Belgique n’est pas du tout la même. Peut-être que nous ne serions jamais arrivées aux championnats d’Europe en 2017, à la Coupe du Monde en 2018 ni aux Jeux Olympiques. »

Ann Wauters a tiré sa révérence à Tokyo en ayant joué seulement 4 minutes sur l’ensemble de la compétition… Elle aurait mérité de plus beaux adieux ?
« Sans Ann Wauters, l’histoire du basket féminin en Belgique n’est pas du tout la même. Peut-être que nous ne serions jamais arrivées aux championnats d’Europe en 2017, à la Coupe du Monde en 2018 ni aux Jeux Olympiques. Lors de notre saison 2015-2016 aux Royal Castors Braine, elle a accepté de revenir en sélection nationale. Nous avons construit un effectif très correct, tout ensemble. Depuis sa blessure en 2018, elle n’est jamais revenue à son niveau mais j’ai toujours eu l’idée qu’elle resterait dans l’équipe parce qu’elle apporte beaucoup dans le vestiaire, en dehors du terrain. Elle a bien travaillé pour rester dans le groupe jusqu’à Tokyo, c’est pour cela que je l’ai sélectionnée pour les Jeux. »

Malgré tout, vous êtes le premier coach à avoir emmené une équipe de basket belge aux Jeux Olympiques. C’est un sentiment de fierté, j’imagine ?
« Bien sûr. D’autant plus qu’en Belgique, on a eu très peu d’équipes féminines aux Jeux Olympiques. Le basket féminin n’a pas non plus autant d’impact que le sport masculin en Belgique. Ce sont des performances qui permettent de changer les choses. Maintenant, nous avons un peu de basket à la télévision alors qu’avant, nous n’en avions jamais vu. Les sports féminins sont de plus en plus en vue, et c’est bien, parce que ça manquait. »

(c) FIBA

D’ailleurs, les propos du journaliste Eddy Demarez concernant la sexualité des Belgians Cats ont fait beaucoup de bruit en Belgique. Vos joueuses ont été choquées de ses déclarations. Quel regard portez-vous sur ce conflit ?
« C’était dur d’arriver en Belgique comme ceci après un tournoi olympique très correct, je pense. Quand tu entends des propos comme ceux-ci, ça fait du mal, c’est sûr. C’était une grosse erreur d’Eddy, et tout est allé très vite avec les réseaux sociaux. Mes joueuses ont été très touchées. A titre personnel, je ne suis jamais rentré dans le débat parce que c’est une discussion entre le journaliste, la chaîne de télévision, la fédération et les joueuses. La fédération ne m’a jamais demandé mon avis. Aujourd’hui, je pense que ça suffit. On doit trouver un terrain d’entente pour clore le débat. Personne ne sort vainqueur de ce genre de conflits. C’est pour cette raison qu’on doit chercher un compromis pour avancer. »

Vous n’avez rencontré les Bleues ni à l’EuroBasket, ni aux Jeux Olympiques. Comment jugez-vous le parcours estival des joueuses de l’équipe de France, que vous affronterez pour la plupart en Ligue Féminine cette saison avec Saint-Amand ?
« C’est dommage, on aurait bien aimé les affronter en finale à l’EuroBasket ou en demi-finale aux Jeux Olympiques (rires). En tout cas, en France, le basket féminin est de très haut niveau. On le sent dans la manière de travailler avec les jeunes, avec le public beaucoup plus nombreux pour chasser des talents. Quand on voit le nombre de joueuses qui ont joué en quarts de finale, en demi-finale des Jeux Olympiques et de l’EuroBasket, on se dit que c’est fantastique. Peut-être que l’équipe de France n’arrive pas au bout en compétition internationale, c’est vrai, mais les Bleues étaient là tout le temps. C’est une équipe avec beaucoup de talents. Les 12 joueuses sont capable de faire la différence, et ça donne une équipe redoutable. »

« Quand je coachais à Namur, j’avais 185 km à faire tous les jours. A Saint-Amand, je n’en ai que 85. C’est une distance raisonnable. Je n’ai que 50 à 55 minutes de trajet à faire chaque jour »

Concernant votre arrivée à Saint-Amand, vous n’avez jamais entrainé hors de Belgique en club. Pourquoi avoir attendu si tard pour une première expérience à l’étranger ?
« Je ne suis pas un coach professionnel depuis tant d’années. J’ai commencé seulement en 2015 avec Castors Braine. Avant, j’avais toujours combiné le coaching avec un job à côté, notamment à Ypres, où j’ai commencé dans la formation, notamment autour d’Emma Meesseman, Julie Vanloo, les soeurs Mestdagh… Après quatre ans à Namur, j’ai fait le tour. C’était le bon moment pour partir. Saint-Amand était le bon projet. »

Allez-vous continuer à habiter en Belgique tout en entraînant à Saint-Amand ?
« Tout à fait. Je vais habiter au même endroit que lorsque j’entraînais à Namur. Quand je coachais à Namur, j’avais 185 km à faire tous les jours. A Saint-Amand, je n’en ai que 85. C’est une distance raisonnable. Je n’ai que 50 à 55 minutes de trajet à faire chaque jour, c’est faisable. »

Aviez-vous été sollicité par d’autres clubs français cette année ou dans les années précédentes ?
« Je ne peux pas répondre à cette question (rires), ce ne serait pas correct vis-à-vis des autres clubs. Il y a eu des contacts avec d’autres clubs, j’ai également eu des propositions avec des clubs de Pologne et de Russie, mais nous avons fait le choix de Saint-Amand, c’était le projet qui nous correspondait le plus. »

A ce sujet, avez-vous suivi le parcours de votre compatriote Thibaut Petit avec Lattes-Montpellier ?
« Je l’ai côtoyé peu de temps aux Castors Braine pendant une saison, lorsque Kim jouait là-bas. J’ai toujours suivi sa carrière, comme je le fais pour tout le monde dans le basket, il a eu un parcours intéressant avec Montpellier. »

Vous vous êtes engagé pour un contrat de 2+2 ans. C’est donc un projet de moyen terme pour vous, si j’ose dire dire ?
« C’est vrai. C’est juste dommage de ne pas avoir pu signer un tout petit peu plus tôt dans la saison parce que j’ai signé juste après le match du maintien contre Nantes-Rezé en Ligue Féminine, et en France, les clubs commencent leur recrutement très tôt, avant même la fin de la saison. Je n’ai pas eu un grand impact dans la construction de l’effectif, du moins au départ. Maintenant, on a nos quatre joueuses étrangères. On a une équipe correcte pour démarrer le championnat. »

« Lyon, avec le recrutement de Pierre Vincent qui vient de passer quatre années à Schio, un club qui vit basket, devrait être au top cette saison »

Vous avez été élu coach de l’année 2020 tous sports confondus en Belgique. Vous arrivez avec une étiquette de coach international, ce qui n’est pas si fréquent que ça dans le championnat de France. Est-ce que vous ressentez une certaine pression pour ce nouveau défi ?
« En tant que coach, tu as toujours de la pression. Celui qui dit qui n’a pas de pression… (rires) Quand tu fais un job, tu donnes le maximum. C’est ce que j’essaie de faire tout le temps. En équipe nationale ou ailleurs, je donne toujours le maximum. Ici, le championnat est très relevé, le club a bataillé longtemps pour ne pas descendre l’an dernier. Cette saison, ce sera peut-être la même configuration. Toutes les équipes de seconde partie de tableau vont redoubler d’efforts pour éviter les playdowns et d’accrocher le top 8. Je suis prêt pour ce nouveau défi. »

Dans votre effectif, vous allez avoir de la densité sur les postes 3, 4 et 5 mais relativement peu d’options sur les postes extérieurs. Comment vous l’expliquez ?
« Je n’ai pas eu beaucoup d’impact sur ce fait. Nous avons signé Janee Thompson, qui est capable d’évoluer sur les postes 1 et 2, Laura Juskaite va jongler entre les postes 2 et 3, Margaux (Okou-Zouzouo) sera sur le poste 3, Myriam Djekoundade a également des qualités pour jouer au poste 3… Avec Pauline (Lithard), ça nous fait potentiellement cinq joueuses qui peuvent jouer sur les postes extérieurs, ce qui est est suffisant pour lutter contre les autres clubs de deuxième partie de classement. »

Laura Juskaite (c) Eurocup

Quelle philosophie de jeu souhaitez-vous amener à Saint-Amand ?
« Je n’ai pas de style de coaching. Pour moi, ça n’existe pas. En tant que coach, on doit toujours regarder l’effectif que l’on a, étudier nos forces pour essayer de cacher nos faiblesses. Peut-être que nous n’avons pas énormément de joueuses capables de faire la différence à l’intérieur mais nous allons tenter d’utiliser les qualités du groupe autour de la raquette. »

Comment se déroule la préparation pour le moment ?
« Pour le moment, il n’y a aucune blessure à noter, seule Morgane Armant a eu quelques pépins. Et Marina Ewodo est à l’AfroBasket. Nous avons donc commencé la saison avec sept joueuses professionnelles. On travaille vraiment bien avec les jeunes du centre de formation. Il y a encore du boulot mais on a bien commencé pour nos premiers matches. J’ai vraiment aimé l’intensité et la manière dont on a joué. »

Avez-vous un favori pour cette saison de Ligue Féminine ou bien des équipes que vous redoutez plus que les autres ?
« Tout le monde, c’est un championnat très homogène. Je pense que Lyon, avec le recrutement de Pierre Vincent qui vient de passer quatre années à Schio, un club qui vit basket, devrait être au top cette saison. »

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Plusieurs mois après le revers contre les Serbes en demi-finale (73-74) à l’EuroBasket en juin dernier, la médaille de bronze a-t-elle un goût amer ?
« Nous avions de grandes ambitions dans ce championnat d’Europe, c’est sûr. La défaite contre la Bosnie en ouverture nous a mis un coup sur la tête, nous avions peut-être trop de stress au départ. Mais nous avons très bien réagi contre la Slovénie, la Turquie puis la Russie en quarts. En demi-finale, les Serbes nous ont battu à l’expérience. La victoire nous échappe pour moins d’une demi-seconde mais on n’a jamais eu la main sur le match, à l’inverse du Japon à Tokyo. Même pas 24 heures après, mon équipe a formidablement réagi pour décrocher la médaille de bronze contre la Biélorussie. C’est déjà très bien, mais peut-être avons nous loupé quelque chose là-bas. »

Aux Jeux Olympiques aussi, vous vous inclinez de justesse contre le Japon en quarts (86-85). Comment expliquer ce revirement de situation alors que vous comptiez 13 points d’avance dans le troisième quart-temps ?
« C’était un match qu’on avait en main mais nous avons fait trop d’erreurs défensivement. Je revois encore ce backdoor et ce switch qu’on ne fait pas ou encore la faute intentionnelle de Julie Vanloo… Tout ça coûte cher à la fin. On rate la victoire de très peu, encore une fois. Ça donne vraiment beaucoup de regrets, c’est vrai. C’était un bon parcours, l’ambition était d’abord d’aller en quarts de finale, mais quand tu rates la demie d’un point et que c’est une match qui ouvre le tableau pour jouer une médaille, c’est vraiment dommage. »

Après un super match, votre fille Kim loupe le tir de la qualification au buzzer contre le Japon. Dans ces moments-là, comment réagit-on en tant que coach et en tant que père ?
« En équipe nationale, on ne parle pas des relations père-fille. Là-bas, je suis le coach. C’est seulement à la maison que je suis le papa. Le but était de jouer pour Emma Meesseman dans la raquette, mais on n’arrive pas à lui donner le ballon. La deuxième option était de donner le ballon à Kim. A l’entraînement, elle marque probablement 9 fois sur 10 dans cette position, mais pas cette fois, c’est le basket. »

D’ailleurs, quel effet ça fait de coacher vos deux filles (Kim et Hanne Mestdagh) en sélection nationale ?
« Je suis coach de mes filles depuis qu’elles sont toutes petites à Ypres, elles avaient 6 ans, je crois. J’ai toujours été près d’elles en tant que coach ou assistant. Pour nous, ce n’est pas nouveau. Nous sommes habitués, elles m’appellent coach depuis longtemps. On gère ça bien. J’espère qu’on aura plus de temps après notre carrière pour profiter en dehors car, dès qu’on arrive à la maison, on doit déjà repartir en France, en Espagne, en Italie, pour débuter nos saisons respectives. »

Vous vous exprimez en anglais en sélection nationale. Pourquoi ?
« (Il rit) En Belgique, il y a trois langues, c’est vraiment spécial. Quand tu as des coachs qui parlent seulement en Français, les filles du nord ne vont pas comprendre, etc. Pour éviter les incompréhensions, je parle en anglais, c’est plus simple pour tout le monde. Je trouverais stupide de devoir expliquer les consignes dans plusieurs langues pour que tout le monde comprenne. »

« Sans Ann Wauters, l’histoire du basket féminin en Belgique n’est pas du tout la même. Peut-être que nous ne serions jamais arrivées aux championnats d’Europe en 2017, à la Coupe du Monde en 2018 ni aux Jeux Olympiques. »

Ann Wauters a tiré sa révérence à Tokyo en ayant joué seulement 4 minutes sur l’ensemble de la compétition… Elle aurait mérité de plus beaux adieux ?
« Sans Ann Wauters, l’histoire du basket féminin en Belgique n’est pas du tout la même. Peut-être que nous ne serions jamais arrivées aux championnats d’Europe en 2017, à la Coupe du Monde en 2018 ni aux Jeux Olympiques. Lors de notre saison 2015-2016 aux Royal Castors Braine, elle a accepté de revenir en sélection nationale. Nous avons construit un effectif très correct, tout ensemble. Depuis sa blessure en 2018, elle n’est jamais revenue à son niveau mais j’ai toujours eu l’idée qu’elle resterait dans l’équipe parce qu’elle apporte beaucoup dans le vestiaire, en dehors du terrain. Elle a bien travaillé pour rester dans le groupe jusqu’à Tokyo, c’est pour cela que je l’ai sélectionnée pour les Jeux. »

Malgré tout, vous êtes le premier coach à avoir emmené une équipe de basket belge aux Jeux Olympiques. C’est un sentiment de fierté, j’imagine ?
« Bien sûr. D’autant plus qu’en Belgique, on a eu très peu d’équipes féminines aux Jeux Olympiques. Le basket féminin n’a pas non plus autant d’impact que le sport masculin en Belgique. Ce sont des performances qui permettent de changer les choses. Maintenant, nous avons un peu de basket à la télévision alors qu’avant, nous n’en avions jamais vu. Les sports féminins sont de plus en plus en vue, et c’est bien, parce que ça manquait. »

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Photo : Philip Mestdagh (FIBA)

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