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Guide Betclic Élite 2021-22 – Nanterre : Revoir l’Europe

Nanterre 92 est orphelin de l’Europe, qui lui a tant réussi dans le passé. Son objectif est de la retrouver dès la saison 2022-23. Pour cela l’équipe de Pascal Donnadieu a été renouvelée du sol au plafond, mais en s’appuyant sur des valeurs sûres du championnat de France. Comme chaque saison, Basket

Nanterre 92 est orphelin de l’Europe, qui lui a tant réussi dans le passé. Son objectif est de la retrouver dès la saison 2022-23. Pour cela l’équipe de Pascal Donnadieu a été renouvelée du sol au plafond, mais en s’appuyant sur des valeurs sûres du championnat de France.

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Il est parti en toute discrétion, fidèle à son image. Pourtant Jean Donnadieu était la cheville ouvrière de la Jeunesse Sportive des Fontenelles, alias Nanterre 92. Il en était devenu le président en 1977, et neuf ans plus tard, il avait proposé à son fils Pascal d’en prendre le coaching et de repartir à zéro. On connait la success story : le club des Hauts-de-Seine a gravi les échelons un à un jusqu’à être champion de France et gagner deux Coupes d’Europe, ce que seul, en France, le Limoges CSP surpasse.

Alors qu’il aura 80 ans à la fin de l’année, Jean Donnadieu a pris sa retraite de la présidence pour passer le flambeau à…son fils cadet Frédéric, un ancien professeur de sports, qui était devenu general manager en 2016. On ne peut imaginer transition plus en douceur, surtout que Pascal, malgré des annonces de départ en cas de mauvais résultats à la chaîne, tient toujours solidement la barre du sportif.

Le départ de Wembanyama et de l’assistant emblématique

Nanterre a goûté à tous les coupes d’Europe disponibles, y compris l’Eurocup la saison dernière avec une qualification au top 16. Cette fois, les Franciliens devront se contenter du périmètre national. Ils n’ont pas décroché de ticket pour l’Europe. La faute à un départ très poussif en championnat, et s’ils ont bien clos l’exercice (7 victoires sur les 9 derniers matches), ils ont confirmé le bien-fondé de la fable sur le lièvre et la tortue. Battus à Antarès (95-86), ils ont échoué à la 10e place, à deux victoires du Mans, le dernier qualifié pour un strapontin en coupe d’Europe.

Durant l’été, Nanterre a procédé à un renouvellement presque complet de l’effectif puisqu’il ne reste plus en place que Lucas Dussoulier, qui à cause d’une blessure n’a pas encore disputé le moindre match officiel, et le jeune Samuel Eyango-Dingo, qui vient de signer son premier contrat pro.

Parmi les départs, on note celui de l’assistant-coach Franck Le Goff, qui était fidèle à Pascal Donnadieu depuis 2006, et qui a 708 matches sur le banc à son actif. Il a décidé de retourner au Racing Club de France, comme entraîneur de football, le sport qu’il pratiquait avant de transférer sa passion vers le basket. Comme prévu, après deux saisons, Isaïa Cordinier change de cap, en espérant que cela le conduise dans une franchise NBA. La défection la plus frustrante est celle de Victor Wembanyama, bichonné par son club formateur, et qui a été élu Meilleur Jeune de Jeep Elite malgré une fissure de fatigue au péroné, qui l’a privé de compétition pendant trois mois. Le grand espoir du basket mondial n’a pas pu résister aux sirènes de l’ASVEL et de l’Euroleague.

Deux retours au club à l’arrière

Au rayon des arrivées, notons l’association de deux paires que l’on connaît très bien. A l’arrière, Jeremy Senglin et Nick Johnson, qui ont déjà porté le maillot vert et blanc à des périodes différentes. « C’est forcément un gros plus car ce sont deux joueurs qui ont des qualités très complémentaires, et que je compte associer souvent sur le terrain. Le fait qu’ils soient dans la force de l’âge, que lors de leur premier passage à Nanterre, c’était des joueurs qui n’avaient pas beaucoup joué en Europe, qui étaient déjà des joueurs impactants, donc là avec l’expérience en plus, je compte sur eux pour être les leaders et les fers de lance de cette équipe, » a commenté Pascal Donnadieu dans une vidéo du club.

De la même manière, Chris Horton et Luke Fischer sont transférés de clubs français, le premier de Cholet, le deuxième d’Orléans. Le risque est plus important avec Thomas Wimbush, qui n’a pas un CV de première classe, et Patricio Garino, qui en a un, lui, mais qui sort d’une blessure très handicapante. L’international argentin n’aurait jamais atterri dans les Hauts-de-Seine sans cela, et le pari mérite d’être tenté car au rapport qualité-prix, c’est une aubaine.

Le top 8

Un club qui fait sa réputation pour une bonne part sur les champs de batailles européens ne peut pas, bien sûr, se contenter de perspectives franco-françaises. « On a cette envie de réintégrer le top 8 même si la concurrence est très rude, et de se redonner les moyens d’être l’un des gros trouble-fêtes du championnat, » affirme Pascal Donnadieu. On peut être certain que pour y parvenir, les Nanterriens n’hésiteront pas à dégainer à trois-points. C’est la marque de fabrique du coach.

Photo : Patricio Garino (FIBA)

Les changements de l’intersaison

Arrivées : Bastien Pinault (Boulogne-Levallois, 1 an), Benjamin Sene (Boulazac, 2 ans), Jeremy Senglin (USA, Andorre/Espagne, 2 ans), Luke Fischer (USA/Arménie, Orléans, 1 an), Chris Horton (USA, Cholet, 1 an), Nick Johnson (USA, TT Ankara/Turquie, 1 an), Patricio Garino (ARG, Zalgiris Kaunas, 1 an), Thomas Wimbush (USA, Socar Petkimspor, 1 an), Mouphatou Yarou (Bénin,Boulazac, 1 mois).

Départs : Damien Bouquet (Chalon-sur-Saône/Pro B), Alpha Kaba (Gaziantep/Turquie), Victor Wembanyama (Lyon-Villeurbanne), Brian Conklin (Mayaguez/Porto Rico), Nikola Rebic (Serbie, Syntainics MBC/Allemagne), Johnny Berhanemeskel (Roanne), Ivan Février (Boulazac/Pro B), Armand Mensah (Denain/Pro B, prêt), Isaïa Cordinier (Virtus Bologne/Italie), Tyler Stone (Bourg-en-Bresse), Chris Warren (Orléans), Marcquise Reed (Gravelines-Dunkerque), Brock Motum (Monaco).

Restent au club : Lucas Dussoulier (retour de blessure), Samuel Eyango-Dingo (contrat pro).

Effectif 2021-22 :


Meneurs : Nick Johnson (1,91 m, 28 ans), Benjamin Sene (1,88 m, 27 ans)
Arrières : Jeremy Senglin (1,88 m, 26 ans), Bastien Pinault (1,95 m, 27 ans)
Ailiers : Patricio Garino (2,01 m, 28 ans), Lucas Dussoulier (2,03 m, 25 ans)
Ailier-forts : Chris Horton (2,02 m, 27 ans), Thomas Wimbush (2,01 m, 27 ans)
Pivots : Luke Fischer (2,11 m, 26 ans), Samuel Eyango-Dingo (2,07 m, 20 ans), Mouphtaou Yarou (2,08m, 30 ans)

Staff technique 2021-22 :


Entraîneur : Pascal Donnadieu (57 ans)
Assistants : Philippe Da Silva (42 ans), Vincent Dziagwa (36 ans)

Président : Frédéric Donnadieu (44 ans)

Salle : Maurice-Thorez (3 000 places)

Photo : Nanterre 92

Les joueurs

Jeremy Senglin

Né le 24 mars 1995 (26 ans) – 1,85 m -Poste 2-1 – Américain

Stats Liga Endesa (Espagne) : 11,3 points à 43,6% aux tirs (dont 35,1% à trois-points), 2,5 rebonds, et 1,8 passe pour 9,7 d’évaluation en 24 minutes (33 matches)

Stats Eurocup : 9,8 points à 36,6% aux tirs (dont 33,3% à trois-points), 2,8 rebonds et 1,8 passe pour 7,7 d’évaluation en 24 minutes (12 matches)

C’est un retour à Nanterre -et pour deux ans- pour Jeremy Senglin, qui avait fait très bonne impression la première fois en 2018 (13,5 points, 2,6 rebonds et 3,3 passes) avec une demi-finale de playoffs et un quart de BCL. Depuis, il a séjourné deux fois à Andorre, et dans un contexte plus relevé, il n’a pas réellement émergé. A Weber State, il fut le meilleur marqueur de l’université de tous les temps, battant un record de 37 ans, avec énormément de trois-points, sa spécialité, et peu de balles perdues étant donné le temps qu’il a la balle dans les mains. Ensuite, son parcours avait été classique : G-League et Allemagne (MHP Riesen Ludwigsburg).

Photo : FIBA

Nick Johnson

Né le 22 décembre 1992 (29 ans) – 1,91m – Poste 1-2 – Américain

Stats BSL (Turquie) : 13,7 points à 41,2% aux tirs (dont 33,7% à trois-points), 5,7 passes, 4,5 rebonds et 1,5 interception pour 12,9 d’évaluation en 32 minutes (25 matches)

Stats BCL : 14,2 points à 44,5% aux tirs (40,5% à trois-points), 4,8 passes, 4,7 rebonds, et 1,4 interception pour 12,9 d’évaluation en 33 minutes (10 matches)

Lui aussi, il connaît le club des Donnadieu puisqu’il avait été appelé comme pigiste médical de Dominic Waters en mars 2019, et qu’il fut si performant qu’il fut prolongé toute la saison. Dans son parcours américain, on remarque une sélection en équipe des Etats-Unis U18. Il a fréquenté Arizona State et fut drafté en 42e position par les Houston Rockets. Il a joué 36 matches en NBA avant d’être relégué en G-League. Sa première expérience en Europe fut au Bayern Munich mais sans éclats (7 points, 3 passes) avant de retrouver la G-League. Athlétique, ardent défensivement, capable de jouer les deux postes. Sort de deux bonnes saisons en Turquie.

Benjamin Sene

Né le 13 mai 1994 (27 ans) – 1,84 m – Poste 1-2 – Français

Stats Jeep Elite : 12,3 points à 48% aux tirs (dont 34,4% à trois-points), 4,9 passes et 2,2 rebonds pour 11,3 d’évaluation en 27 minutes (33 matches)

Son séjour à Boulazac n’est donc qu’une parenthèse puisqu’il n’a pas accompagné le club du Périgord en Pro B. Ses références étaient suffisamment fortes pour lui permettre de demeurer dans l’élite, d’autant que Pascal Donnadieu cherchait à l’enrôler depuis plusieurs années. C’est déjà sa 9e saison à ce niveau, lui qui est passé par Nancy -8 ans au total- et Gravelines. Son rendement est globalement stable, et le temps est venu de la maturité. Il a connu les équipes de France U16, U18 et U21. Trois fois vainqueur du concours des meneurs du All-Star Game (2015, 16 et 17). Cet été, il a été appelé comme partenaire de l’équipe de France. Originaire de Langon près de Bordeaux.

Photo : LNB

Bastien Pinault

Né le 18 octobre 1993 (28 ans) – 1,96 m – Poste 2 – Français

Stats Jeep Elite : 7,1 points à 46% aux tirs (dont 40,9% à trois-points), 1,6 rebond et 1,2 passe pour 6,1 d’évaluation en 18 minutes (34 matches)

Stats Eurocup : 8,9 points à 52,2% aux tirs (dont 45,6% à trois points), 1,6 rebond et 0,9 passe pour 6,7 d’évaluation en 19 minutes (18 matches)

Bastien Pinault fait ainsi partie de ceux qui ont permuté entre les deux club des Hauts-de-Seine comme Lahaou Konaté ou Ivan Février. Quand on le recrute, on sait à quoi s’attendre, c’est un sniper. 42,8% de réussite à trois-points en 117 matchs de Betclic Elite, et aussi 86,9% aux lancers-francs. On remarque que son rendement a été encore plus élevé en Eurocup. Vainqueur du concours de trois-points du All-Star Game en 2018. Un peu unidimensionnel, évidemment. De Tarbes, formé à Pau, et passé une saison par La Rochelle en NM1. Finaliste de la FIBA Europe Cup contre… Nanterre.

Patricio Garino

Né le 17 mai 1993 (28 ans) – 2,01 m – Poste 3 – Argentin

Stats LKL (Lituanie) : 3,5 points à 44,4% aux tirs (dont 41,7% à trois-points), 1,5 rebond et 0,5 passe, pour 1,3 d’évaluation en 10 minutes (6 matches)

Stats Euroleague :3,0 points à 44,4% (dont 40% à trois-points), 0,8 rebond et 0,8 passe, pour 2 d’évaluation en 8 minutes (4 matches)

Un joueur de renommée mondiale. S’il y a signé à Nanterre, c’est qu’il a été opéré du genou en octobre 2020 et qu’il n’a pas été opérationnel jusqu’en mai. Il ne faut donc pas prendre en considération ses maigres statistiques de l’exercice précédent. Originaire de Mar-del-Plata, c’est dans un lycée US puis en NCAA (George Washington) qu’il a été formé avant une courte expérience en NBA (5 matches) et en G-League, puis trois saisons à Vitoria. Vice-champion du monde en 2019 avec le 4e temps de jeu de l’Albiceleste pour 8,1 points et 3,3 rebonds. Après ceux de Rio, il a disputé les JO de Tokyo où il a été victime d’une lésion musculaire. QI basket élevé, défenseur agile, très efficace derrière la ligne à 6,75 m. Son surnom est « Pato ».

https://www.youtube.com/watch?v=dZVIGZJZwwM&ab_channel=FaltaT%C3%A9cnica

Lucas Dussoulier

Né le 27 juillet 1996 (25 ans) – 2,03 m – Poste 3-4 – Français

Stats Jeep Elite : N’a pas joué, blessé

On pourrait reprendre à son sujet la présentation de la saison précédente car elle a été blanche en raison d’une rupture des ligaments croisés du genou intervenue lors d’un match de préparation en septembre. Il s’agit donc comme d’une recrue, à qui il reste deux ans de contrat. Après le Centre Fédéral et Pau (seulement 6 matches), il avait choisi la Pro B pour se faire les dents, deux ans à Charleville et deux autres à Quimper (15,6 puis 12,4 d’évaluation). C’est un shooteur longue distance gaucher avec 38% de réussite en carrière. Pascal Donnadieu l’utilisera aussi au poste 4. Il considère qu’il est toujours de bonne humeur avec tout le monde.

Thomas Wimbush

Né le 8 décembre 1993 (28 ans) – 2,01 m – Poste 4 – Américain

Stats BSL (Turquie) : 10,5 points à 42,6% aux tirs (dont 26,3% à trois-points), 5,1 rebonds et 0,8 passe pour 8,5 d’évaluation en 24 minutes (29 matches)

Un gaucher hyperactif et bon défenseur, qui n’a pas des références exceptionnelles. Il provient de la NCAA Division 2 (Fairmont State) avant d’enchaîner sur deux saisons de G-League (9,9 points et 4,0 rebonds la deuxième année). C’est au MHP Riesen Ludwigsbourg (10,2 points, 3,1 rebonds pour 9 d’évaluation en 17 minutes) qu’il a connu une certaine notoriété lorsque son équipe s’est hissée en finale du championnat allemand, éliminant le Bayern Munich. Son pourcentage à trois-points était plus élevé en Allemagne (35,0) qu’en Turquie.

Chris Horton

Né le 29 juin 1994 (27 ans) – 2,02 m – Poste 4-5 – Américain

Stats Jeep Elite : 10,2 points à 56,2% (dont 0% à trois-points), 7,8 rebonds, 1,4 passe, 1,2 contre, et 1,3 interception pour 16 d’évaluation en 29 minutes (25 matches)

On ne sait pas trop sur quel pied danser avec Chris Horton. Après une saison flamboyante à Cholet, digne d’un MVP en puissance (17,2 points, 9,0 rebonds, 1,7 contre et 23,6 d’évaluation), il est parti à Gravelines où ça ne s’est pas bien passé avec des stats divisées par deux, sur 5 matches. Il est alors retourné à Cholet pour effectuer l’essentiel de la saison où il n’a pas retrouvé toute sa superbe dans un contexte peu serein. Costaud, mobile, un superbe contreur. Un pivot qui peut se muer en ailier-fort. Avant d’arriver en France, il avait navigué entre la G-League, la Hongrie et la Grèce (Kymi), pas de quoi le mettre en lumière.

Photo : FIBA

Samuel Eyango-Dingo

Né le 16 mai 2001 (20 ans) – 2,07 m – Poste 4-5 – Français

Stats Espoirs : 12,3 points à 60,7% aux tirs (dont 14,9% à trois-points), 5,7 points, 1,2 passe, 1,7 interception pour 14,4 d’évaluation en 22 minutes (15 matches)

Il vient de signer son premier contrat professionnel et il sera le 10e homme de l’équipe, tout en continuant sa formation avec les espoirs. 9 matches en Jeep Elite la saison dernière avec une poignée de secondes. Un pur produit de l’Ile-de-France (il est né à Longjumeau), il est arrivé à Nanterre en minimes Région. Il a fait partie de l’équipe de France U17 médaillée d’argent à la Coupe du monde pour 4,3 points à 52,4%, 3,7 rebonds et 5,5 d’évaluation en 11 minutes de jeu. Il se dit généreux et maladroit, il est aussi physique dans son jeu. S’il n’y avait pas eu le basket, il se serait vu cheminot. Il a pour objectif la NBA.

Luke Fischer

Né le 29 octobre 1994 (27 ans) – 2,11 m – Poste 5 – Américano-Arménien

Stats Jeep Elite : 12,7 points à 61,2% aux tirs (dont 44,6% à trois-points), 5,7 points, 1,4 passe et 0,9 contre pour 15,5 d’évaluation en 23 minutes (31 matches)

Ce n’est pas si courant qu’un pivot à plus de 2,10 m réussisse en Jeep Elite, et c’était d’autant plus profitable pour Orléans qu’il évoluait comme Bosman. Fischer a d’ailleurs joué quelques matches avec l’Arménie -11 des 19 joueurs pré-sélectionnés pour les qualifications à la Coupe du Monde 2019 étaient nés aux Etats-Unis ! Il avait de solides références avant d’arriver en France puisqu’il a joué pour Indiana et Marquette, et qu’à Gran Canaria, il a disputé l’Euroleague et l’Eurocup et qu’il a obtenu la 4e évaluation de la ligue allemande (17,6) avec Würzburg. Très bon finisseur, son association avec Paris Lee à Orléans a été parfaite. Il shoote peu à trois-points (20 fois la saison dernière), mais bien (9 réussites).

Mouphtaou Yarou

Né le 26 juin 1990 (31 ans) – 2,08m – Poste 5 – Béninois (Cotonou)

Stats Jeep Elite : 13,9 points à 58,0 de réussite aux tirs (dont 40,0% à trois-points), 8,3 rebonds et 1,3 passe pour 18,1 d’évaluation en 28 minutes (31 matches)

Le Béninois est pigiste médical de Chris Horton, qui est en dépression suite à la perte d’un être cher. C’est son cinquième club français après Le Mans, Antibes, Boulogne-Levallois et Boulazac. C’est un pivot physique, dont la spécialité est le rebond. Il a réalisé une saison en double-double (10 points et 10,8 rebonds) au Mans en 2015-16. Il shoote à coups sûrs avec un bonne réussite à 4 mètres. Sa carrière a malheureusement été stoppée par des blessures notamment une rupture du Tendon d’Achille survenue en février 2019. Formé en NCAA, à Villanova, il a effectué un passage éclair mais impressionnant comme rookie en Europe au Radnički Kragujevac en Eurocup.

Coach

Pascal Donnadieu – Né le 29 mai 1964 (57 ans) – Français

L’histoire de la JF Nanterre s’écrit avec Pascal Donnadieu, son coach inamovible. Une incongruité dans le milieu du sport professionnel. Il est le seul coach français à avoir gagné deux coupes d’Europe, avec André Buffière à Limoges. S’il n’a rien gagné avec son club la saison écoulée, son palmarès s’est enrichi d’une médaille d’argent olympique en tant qu’adjoint de Vincent Collet. Il arrive à dégoter des joueurs conforme à son style, notamment des shooteurs à trois-points. 59,2% de victoires en Jeep Elite mais les 50% lors de l’exercice écoulé, soit son pire résultat depuis 2012-13.

Photo : FIBA

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Il est parti en toute discrétion, fidèle à son image. Pourtant Jean Donnadieu était la cheville ouvrière de la Jeunesse Sportive des Fontenelles, alias Nanterre 92. Il en était devenu le président en 1977, et neuf ans plus tard, il avait proposé à son fils Pascal d’en prendre le coaching et de repartir à zéro. On connait la success story : le club des Hauts-de-Seine a gravi les échelons un à un jusqu’à être champion de France et gagner deux Coupes d’Europe, ce que seul, en France, le Limoges CSP surpasse.

Alors qu’il aura 80 ans à la fin de l’année, Jean Donnadieu a pris sa retraite de la présidence pour passer le flambeau à…son fils cadet Frédéric, un ancien professeur de sports, qui était devenu general manager en 2016. On ne peut imaginer transition plus en douceur, surtout que Pascal, malgré des annonces de départ en cas de mauvais résultats à la chaîne, tient toujours solidement la barre du sportif.

Le départ de Wembanyama et de l’assistant emblématique

Nanterre a goûté à tous les coupes d’Europe disponibles, y compris l’Eurocup la saison dernière avec une qualification au top 16. Cette fois, les Franciliens devront se contenter du périmètre national. Ils n’ont pas décroché de ticket pour l’Europe. La faute à un départ très poussif en championnat, et s’ils ont bien clos l’exercice (7 victoires sur les 9 derniers matches), ils ont confirmé le bien-fondé de la fable sur le lièvre et la tortue. Battus à Antarès (95-86), ils ont échoué à la 10e place, à deux victoires du Mans, le dernier qualifié pour un strapontin en coupe d’Europe.

Durant l’été, Nanterre a procédé à un renouvellement presque complet de l’effectif puisqu’il ne reste plus en place que Lucas Dussoulier, qui à cause d’une blessure n’a pas encore disputé le moindre match officiel, et le jeune Samuel Eyango-Dingo, qui vient de signer son premier contrat pro.

Parmi les départs, on note celui de l’assistant-coach Franck Le Goff, qui était fidèle à Pascal Donnadieu depuis 2006, et qui a 708 matches sur le banc à son actif. Il a décidé de retourner au Racing Club de France, comme entraîneur de football, le sport qu’il pratiquait avant de transférer sa passion vers le basket. Comme prévu, après deux saisons, Isaïa Cordinier change de cap, en espérant que cela le conduise dans une franchise NBA. La défection la plus frustrante est celle de Victor Wembanyama, bichonné par son club formateur, et qui a été élu Meilleur Jeune de Jeep Elite malgré une fissure de fatigue au péroné, qui l’a privé de compétition pendant trois mois. Le grand espoir du basket mondial n’a pas pu résister aux sirènes de l’ASVEL et de l’Euroleague.

Deux retours au club à l’arrière

Au rayon des arrivées, notons l’association de deux paires que l’on connaît très bien. A l’arrière, Jeremy Senglin et Nick Johnson, qui ont déjà porté le maillot vert et blanc à des périodes différentes. « C’est forcément un gros plus car ce sont deux joueurs qui ont des qualités très complémentaires, et que je compte associer souvent sur le terrain. Le fait qu’ils soient dans la force de l’âge, que lors de leur premier passage à Nanterre, c’était des joueurs qui n’avaient pas beaucoup joué

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Photo d’ouverture: Jeremy Senglin (FIBA)

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