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Zeljko Obradovic, 9 fois vainqueur de l’Euroleague : « Je crois que je me fiche du dixième titre »

Le coach du Partizan Belgrade, Zeljko Obradovic, a donné une interview au portail grec sport24.gr, évoquant notamment sa passion pour le jeu, toujours intacte à 61 ans.

Le coach du Partizan Belgrade, Zeljko Obradovic, a donné une interview au portail grec sport24.gr, évoquant notamment sa passion pour le jeu, toujours intacte à 61 ans.

« Tout dans mon travail est une passion. Si je me sens à cent pour cent, je serai sur le banc. Dès que je ne réagirai pas aux choses qui se passent sur le terrain, j’arrêterai probablement de faire ce travail. J’ai parlé à plusieurs reprises avec mes joueurs de l’importance du recrutement et de la préparation des matchs. Mais si vous ne réagissez pas pendant le jeu, si vous ne lisez pas le jeu, alors vous n’aurez aucune chance d’être l’équipe que vous voulez être. Vous serez moyen. Et je n’aime pas être moyen . »

A l’entendre, il ne se considère pas comme un homme spécial.

« Je ne pense pas être spécial, unique ou quelque chose comme ça. J’essaie d’être une personne normale. Pour profiter de la vie dans tous les sens. Je suis une personne privilégiée car je fais ce que j’aime. »

Quand on a gagné autant de trophée que le Serbe, il faut chercher d’autres sources de motivation.

« Une des questions qu’on me pose est : « Željko, tu as gagné neuf titres d’Euroleague, et le dixième  ? ». Si je décide de venir au Partizan, je crois que je me fiche du dixième titre. Ce n’est pas mon objectif. Mon objectif est d’avoir des joueurs et une équipe qui me plairont. Je voulais une motivation différente dans la vie. Je me suis dit : c’est le moment, et peut-être plus jamais après Je voulais retourner dans le club que je considère comme le mien. Vivre dans mon pays après 28 ans de vie à l’étranger. Pour écouter ma langue… »

Son credo est simple.

« En pré-saison, nous avons joué contre Efes à Belgrade. Dans les vestiaires avant le match, j’ai dit aux joueurs :  » Les gens oublieront si vous jouez mal, mais ils ne vous pardonneront jamais si vous ne vous battez pas, si vous ne vous donnez pas à 100 %. » Et c’est la première chose que je veux de mon équipe. Et c’est le seul risque :si mon équipe ou moi, nous ne sommes pas prêts à faire de notre mieux. Le résultat est une autre histoire. »

Photo : Partizan

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