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Euroleague : Pour le président de l’Etoile Rouge de Belgrade, « le basket-ball a engendré plus de dépenses qu’il ne rapporte »

Dans une interview à la télévision serbe RTS, le président de l’Etoile Rouge de Belgrade, Nebojsa Covic, se plaint de la dévalorisation des championnat nationaux en raison de la désorganisation des coupes européennes, et des dépenses exagérées dans le basket européen.

Dans une interview à la télévision serbe RTS, le président de l’Etoile Rouge de Belgrade, Nebojsa Covic, se plaint de la dévalorisation des championnat nationaux en raison de la désorganisation des coupes européennes, et des dépenses exagérées dans le basket européen.

Nebojsa Covic regrette que les bons résultats obtenus dans les ligues nationales ne garantissent plus de places dans les compétitions européennes :

« Le basket-ball européen doit changer au sens organisationnel. Cette façon de jouer ne fonctionne pas. La ligue ABA n’a aucune signification compétitive pour entrer dans l’Euroleague et l’Eurocup. L’Etoile Rouge a obtenu une wild card pour l’Euroleague en tant que champion, mais les équipes qui ont participé aux playoffs ne jouent pas dans l’Eurocup, mais dans les compétitions de la FIBA, tandis que quelqu’un qui a joué dans les playouts essaie de jouer dans la (FIBA) Champions League. L’ordre basé sur les résultats sportifs est perdu. »

Visiblement, le président de l’Etoile Rouge estime que l’Euroleague est trop coûteuse pour ses finances :

« Il se passe des choses inhabituelles en Euroleague. Nous ne faisons pas partie de ses copropriétaires, mais il est inévitable que le calendrier doit changer. Nous ne pourrons pas le supporter. Nous n’avons pas la possibilité de recruter 18 joueurs. Même avec 14, 15 engagés, c’est difficile. Les clubs dépensent plus qu’ils ne gagnent. Une victoire en Euroleague rapporte 37.000 euros, en UEFA Europa League (football) environ 700 000. Le basket-ball a engendré plus de dépenses qu’il ne rapporte. »

Des propos qui font écho à l’analyse de l’économiste du sport Didier Primault dans l’interview qu’il nous a donné la semaine dernière.

A propos des finances de son club, Nebojsa Covic se veut rassurant :



«
C’est difficile de trouver des sponsors, surtout en période de coronavirus. On travaille en transparence, les finances sont sous contrôle constant. Depuis que je suis arrivé au club, nous ne sommes jamais entrés dans la » zone grise.

»

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