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Le président du CSKA Moscou raconte comment il fut à même de devenir le GM des Brooklyn Nets

Dans une interview au site lituanien Basketnews, le président du CSKA Moscou, Andrei Vatoutine a révélé qu’il a failli devenir le general manager des Brooklyn Nets. Cela a tenu à un fil. A une défaite…

Dans une interview au site lituanien Basketnews, le président du CSKA Moscou, Andrei Vatoutine a révélé qu’il a failli devenir le general manager des Brooklyn Nets. Cela a tenu à un fil. A une défaite…

Andrei Vatoutine est très médiatique en Russie. Il aime parler sans langue de bois. Il faut dire qu’il a grandi au sein d’une famille de journalistes, qu’il a été journaliste lui-même et aussi responsable média au CSKA.

Vatoutine a donc reçu une proposition des Nets, dont le propriétaire était le milliardaire russe Mikhail Prokhorov, pour en être le general manager. Nous étions alors en 2012 et la finale de l’Euroleague opposa le CSKA à Olympiakos. Si le club de l’Armée avait été couronné champion, Vatoutine aurait franchi le Rubicon. Mais le CSKA a perdu cette finale 61-62. Et dix ans plus tard, Andrei Vatoutine est toujours son président.

« Je peux dire « spasibo » (merci en russe) à l’Olympiakos. Parce que les dix années suivantes ont été vraiment intéressantes et m’ont apporté beaucoup de bonheur. C’était un chapitre plein de titres, de personnages, de matches… Du point de vue des fans, des joueurs, de Jonas Kazlauskas, ce fut une tragédie. Pour moi, ce fut aussi un énorme succès. Après dix ans, je peux remercier Dieu que cette défaite m’ait retenu au CSKA.

A la question de savoir quel genre de GM il aurait fait, Andrei Vatoutine répond :

« Écoutez, un travail en NBA n’a jamais été mon rêve. De façon générale, la NBA n’a jamais été mon rêve. Je pense que je peux avoir plus de succès dans le basket européen. Je ne suis pas si jeune. Pour moi, c’est difficile de quitter ma ville, mon pays, mon peuple et de partir. Je ne suis pas un joueur. Pour les joueurs de 22-24 ans, c’est beaucoup plus facile. Je réfléchissais beaucoup. Là, vous partez de zéro en sautant directement au poste de cadre supérieur. Et vous allez sur un continent différent, avec des règles, une mentalité, une culture différentes. Vous êtes ici le président, GM, et vous êtes progressivement arrivé à ce point en vous faisant un nom dans le basket-ball russe et européen. Je n’ai jamais regretté cette décision. Je suis un produit du basket européen, du basket russe. J’aime le style de travail des gens ici. Vous pouvez facilement parler aux joueurs. Les entraîneurs ici prennent beaucoup de décisions. En Europe, nous avons un basket-ball plus intelligent. Vous savez comment ils jouent la saison régulière en NBA. C’est plus ou moins comme un spectacle. Mais en Europe, chaque match est très important. La pression, le titre, les lieux… Et, bien sûr, les gens. « Bonjour comment vas-tu? » Et ils (les Américains) t’oublient en une seconde. En Europe, les gens sont plus naturels. »

Photo : CSKA

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