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Euroleague – Malcolm Delaney : « Milan peut tout gagner »

Le combo guard Malcolm Delaney (1,91 m, 32 ans) a contribué avec 14 de ses 15 points en deuxième mi-temps -à 4/5 à trois-points- lors de la victoire de Milan sur le terrain de Barcelone (73-75), avec un panier primé-clé dans le money time.

Le combo guard Malcolm Delaney (1,91 m, 32 ans) a contribué avec 14 de ses 15 points en deuxième mi-temps -à 4/5 à trois-points- lors de la victoire de Milan sur le terrain de Barcelone (73-75), avec un panier primé-clé dans le money time.

Interrogé par La Gazzetta dello Sport, l’Américain a évoqué son état d’esprit avant ce panier importantissime :

«Je voulais me venger, ce tir raté contre le Real était mon tir. Je l’ai revu en vidéo des dizaines de fois pour comprendre où et comment j’ai fait une erreur et j’espérais que cette situation puisse se reproduire. Quand (Sergio) Rodriguez m’a donné une passe décisive, je savais que j’allais marquer ».

Delaney est revenu sur les semaines qu’il a traversé précédemment :

« Pour moi, ce fut une période difficile et particulière entre le Covid et l’aggravation du problème de mon genou gauche, une conséquence qui vient de la blessure de l’année dernière lorsque je suis retourné sur le terrain après une opération. Je ne savais pas combien de temps je pouvais jouer et comment. Deux jours seulement avant le match, j’allais enfin bien. Je me sentais prêt. Je voulais jouer et je l’ai fait. Mon jeu a grandi avec celui de l’équipe, nous nous sommes mis en position de gagner et nous l’avons fait. C’était sympa mais c’est trop tôt pour fêter ça ».

A propos des objectifs de l’équipe milanaise pour cette saison, il certifie :

« Milan peut tout gagner, nous concourrons pour la triple couronne : d’abord la Coupe d’Italie, puis le Final Four et enfin le Scudetto (NDLR : le championnat d’Italie). Je suis venu à Milan il y a deux ans non pas pour l’argent mais parce qu’ici je peux atteindre un grand objectif. Olimpia est le meilleur vestiaire dans lequel je suis jamais entré dans ma carrière. Cette année, nous avons une belle opportunité. Je le ressens. De quoi avons-nous besoin pour le faire ? Arriver en avril-mai en bonne santé. Si nous nous sentons bien, nous serons très compétitifs. L’année dernière, nous sommes arrivés à la finale du Scudetto avec une tête et un corps morts. Ceci ne se reproduira pas.»

Photo : Euroleague

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