Considéré par beaucoup comme l’un des favoris pour le titre de MVP cette saison, le meneur de poche américain (1,73 m) sillonne les parquets français depuis quatre saisons. Le MVP 2019 de Pro B rêve de sommets pour lui et ses coéquipiers. De son admiration pour Allen Iverson à ses rêves d’Euroleague, Brandon Jefferson s’est confié à Basket Europe.
« Mi-temps avec » est une interview composée de quatre quart-temps avec un acteur du basket français et européen, de son début de carrière à ses projets futurs en passant par sa vision du championnat… et un quiz 100 % personnalisé. Pour consulter cet article dans son intégralité, abonnez-vous.
QT1 – Dans le rétroviseur…
« Je porte le numéro 3 à cause d’Allen Iverson. En grandissant, c’était mon joueur préféré. Je voulais être comme lui. J’ai fait poussé mes cheveux comme lui, je dessinais des tatouages au feutre sur mon bras et je coupais mes chaussettes pour en faire des coudières »
La personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?
Sûrement mon père. Il n’a jamais été mon coach mais c’est celui qui m’a appris à travailler dur pour avoir ce que je voulais. Il m’a juste donné un vélo donc je devais aller au gymnase tous les jours pendant l’été. Et là , je m’y entraînais tout le temps.
Quel a été le coach le plus important pour vous ?
Je dois commencer par citer mon coach à l’université (Metro State), Derrick Clark. Ça a été l’un des coachs les plus importants de ma carrière. Mon coach en AAU, Tim Miller qui a été très important dans ma vie. Enfin, Lassi Tuovi de Strasbourg. Ils ont été capitaux dans mon parcours de joueur.
Le plus grand coup de gueule que vous avez vécu ?
Il y en a eu plein. Mon coach à l’université m’a viré plusieurs fois de l’entraînement. Il m’a appris à avoir une éthique de travail. Il m’a dit qu’en étant un petit meneur, j’allais devoir…
Photo d’ouverture : Jacques Cormarèche