À seulement dix-huit ans, Maïa Hirsch (1,96 m) va disputer sa seconde saison en LFB. Après une année d’apprentissage à Charnay, la poste 4 a décidé de rejoindre Villeneuve d’Ascq. Depuis petite, elle souhaitait atteindre le haut niveau.
« Pour moi elle fait partie de l’avenir du basket français. » Voilà comment nous décrit le coach Rachid Meziane au sujet de sa nouvelle joueuse, Maïa Hirsch. Une future internationale, tout simplement. Car pour l’instant, c’est un peu bateau de le dire, la fille d’Olivier Hirsch, ancien entraîneur de Bourges (1998-2003), est un diamant à polir. Une perle rare d’1,96 m qu’on ne trouve pas dans chaque école de basket. Une taille, importante à notifier, quand on sait que culminer autour des deux mètres a toujours été un souhait de sa part. « Depuis que je suis toute petite j’ai toujours été plus grande que la moyenne. J’ai fait du basket très vite. Avec mon père, on regardait beaucoup de matches et j’adorais Candace Parker (NDLR : une légende WNBA). Je sais qu’elle est très grande, elle fait 1,93 m voire plus (Parker fait bien 1,93 m). Je n’arrêtais pas de dire à mes parents : « Je veux être grande comme elle, je veux faire 1,90 m ou plus ! » »
Des prières exhaussées, même si ses parents ne pouvaient pas faire grand chose. Une attitude qui a surpris son père. « C’est rare chez les filles de se dire « je veux être grande ». Elles sont souvent complexées par leur taille alors qu’elle l’a toujours bien vécue bien au contraire », confie Olivier Hirsch, actuel entraîneur de Roanne en Nationale féminine 1. Un point de vue confirmé par l’intéressée. « J’ai toujours voulu être grande, ça ne me dérange pas. Je ne
Photo : Maïa Hirsch (FIBA)