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Victor Wembanyama : « Tant mieux si j’ai de l’argent, mais ça ne changera pas grand-chose pour moi »

Ce mardi matin, Victor Wembanyama a droit à la Une et à trois pages dans le quotidien Le Parisien. Deux sujets y sont notamment abordés : sa taille (2,21 m) et la somme d’argent faramineuse qu’il touchera une fois en NBA.

Ce mardi matin, Victor Wembanyama a droit à la Une et à trois pages dans le quotidien Le Parisien. Deux sujets y sont notamment abordés : sa taille (2,21 m) et la somme d’argent faramineuse qu’il touchera une fois en NBA.

A propos de la maîtrise de son corps, il déclare :

« Ça s’apprend, en effet, mais personne ne sait comment le faire et personne ne peut l’enseigner. En fait, il faut juste le vivre. Le plus gros travail consiste dans la force mentale, qui est essentielle. Vous ne pouvez pas vous en rendre compte si vous avez une taille « normale », mais bouger un corps comme le mien, en fait, c’est très dur. Il faut de la volonté et la mienne a toujours été de jouer comme je l’ai toujours fait, alors que c’est beaucoup plus compliqué que pour quelqu’un qui mesure 1,80 m. »

Un handicap ? Pas du tout.

« Je considère au contraire ma taille comme un atout. Sur un terrain de basket, évidemment. J’ai surtout de la chance, en étant basketteur, d’avoir un environnement adapté, avec un lit à ma taille par exemple. Je fréquente des endroits adaptés à la grande taille des basketteurs, donc je le vis plutôt bien (…)  En étant plus grand, je me suis surtout rendu compte qu’il y a des gens impolis. Il y en a qui faisaient des remarques, en me croisant, qui peuvent sembler bénignes mais qui sont gênantes, blessantes. La personne qui posait une question du genre : ça fait quoi d’être aussi grand ? pensait que je l’entendais pour la première fois alors que c’était juste la millième. »

Et voici ce qu’il répond à la question de savoir ce que ça lui fait de savoir qu’il va devenir très riche une fois aux Etats-Unis.

« Je n’ai jamais été spécialement dépensier. Si je devenais fou en voyant les chiffres qui sont sur mon compte en banque, cela voudrait dire encore une fois que mon mental n’est pas à la hauteur de mon basket. Tant mieux si j’ai de l’argent, je ne vais pas dire le contraire, mais ça ne changera pas grand-chose pour moi. »

Photo : Thomas Savoja

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